DP World

DP World (DPW), filiale de Dubai World, société de participation appartenant au gouvernement de Dubaï (Émirats arabes unis) est le troisième exploitant portuaire mondial. Elle possède 49 terminaux et prévoit d'en acquérir 12 autres.

Pour les articles homonymes, voir DPW.

Dubai Ports World

Logotype de DP World

Création 2005
Dates clés 2006
(Acquisition des droits de gestion de la P&O)
Forme juridique Entreprise publique
Siège social Dubaï
Direction Mohammed Sharaf
Actionnaires Dubai World
Activité Transport, opérateur de terminaux maritimes
Société mère Dubai World
Effectif 30 000 (2008)
NASDAQ Dubai DPW
Site web www.dpworld.com

Chiffre d'affaires 4,2 milliards de $ (2016)[1]
Résultat net 1,13 milliard de $ (2016)[1]

Elle peut aussi exploiter des installations via une coentreprise avec une entreprise locale publique ou privée. C'est le cas par exemple avec la coentreprise « Doraleh Container Terminal SA » crée pour gérer le terminal portuaire à conteneurs de Djibouti (le plus grand de toute l'Afrique)[2].

Histoire

En 1999, DP Terminals est créée en fusionnant la « Dubai Port Authority » et l'activité internationale de « DPI Terminals ».

En 2006, DP World rachète (en mars), pour 3,9 milliards de livres sterling, la société britannique P&O, qui était alors le quatrième exploitant portuaire mondial, devançant l'offre du Singapourien PSA International qui n'était que de 3,5 milliards. Ce rachat crée une forte polémique aux États-Unis où P&O gérait plusieurs ports américains[3]. Dans le contexte post-11 septembre, de nombreux membres du Congrès des États-Unis (démocrates comme républicains) s'opposent, pour des raisons de sécurité, à ce qu'une société d'un pays du Golfe gère des ports américains.

En dépit du soutien de la Maison-Blanche et d'un certain nombre de garanties apportées, DP World a dû se résoudre à revendre ses activités portuaires aux États-Unis.

En 2011, DP World restructure sa dette (alors constituée de 25 milliards de dollars)[4].

En 2014, DP World acquiert en novembre l'entreprise de logistique dubaïote « Economic Zones World » pour 2,6 milliards de dollars, toutes deux filiales de Dubai World, dans le contexte de restructuration de la dette de Dubai World[5].

En 2017, DP World annonce en septembre acquérir « Dubai Maritime City », une zone d'activité commerciale et industrielle, et de « Drydocks World », une entreprise de réparation navale, pour 405 millions de dollars[4].

En 2018, DP World annonce en août l'acquisition d'« Unifeeder », une entreprise logistique danoise, pour 660 millions d'euros[6].

En 2019, DP World annonce en juillet acquérir « Topaz Energy », autre entreprise de logistique, pour 1 milliard de dollars[7].

En 2020, DP World prend en janvier une participation de 44 % dans Swissterminal[8].

En juillet 2021, DP World annonce l'acquisition de la participation qu'il ne détenait pas dans Imperial Logistics, une entreprise sud-africaine, pour 887 millions de dollars[9].

Le 17 mars 2022, DP World licencie 800 employés de la P&O Ferries afin de les remplacer par des équipages étrangers.

Ce licenciement survient de manière complètement inattendue, les équipages n'ayant été prévenus que 5 minutes avant leur débarquement forcé.

Dans les jours suivants, le gouvernement britannique engagera des poursuites judiciaires.

Localisation des terminaux

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (août 2021). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Carte des terminaux de DPWorld :
  • terminaux de conteneurs
  • terminaux en projet
  • Afrique

    • Algérie
    • Djibouti
      • Doraleh Container Terminal (où des problèmes juridiques se posent. DP World a une concession de 30 ans, avec un partenaire (« Port de Djibouti SA » ou PDSA dans le cas présent) est elle-même en partie détenue par un concurrent (en l’occurrence : China Merchants Port Holdings Company Limited concurrent de DP World basé à Hong Kong), et la République de Djibouti a voulu rompre son contrat au motif qu'il y aurait eu corruption au moment de la préparation du contrat, ce que les tribunaux n'ont pas entériné[2],[10]))[pas clair]
      • Port de Djibouti
    • Mozambique - un terminal à conteneurs dans le port de Maputo
    • Sénégal
      • Port du Futur - en cours de développement
      • un terminal à conteneurs dans le port de Dakar - en cours de développement

    Amériques

    Asie

    Europe

    Océanie

    Notes et références

    Source

    Voir aussi

    Liens internes

    Liens externes

    • Portail du monde maritime
    • Portail des entreprises
    • Portail de Dubaï et son émirat
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.