Daillancourt
Daillancourt est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Cet article possède un paronyme, voir Taillancourt.
Daillancourt | |
L'église. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Haute-Marne |
Arrondissement | Chaumont |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Chaumont, du Bassin Nogentais et du Bassin de Bologne Vignory Froncles |
Maire Mandat |
Michel Paulin 2020-2026 |
Code postal | 52110 |
Code commune | 52160 |
Démographie | |
Gentilé | Daillancourtois, Daillancourtoises |
Population municipale |
64 hab. (2019 ) |
Densité | 8,1 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 18′ 11″ nord, 4° 57′ 14″ est |
Altitude | 233 m |
Superficie | 7,91 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bologne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Localisation
Daillancourt est un village paisible de Haute-Marne situé dans la haute vallée de la Blaise, rivière longue de 85 km qui se jette dans la Marne. À l'entrée du village, sur le nouveau pont enjambant la Blaise, une station de surveillance et prévention des crues a été installée. La commune dispose de trois sources dont une sert à alimenter le village en eau potable.
Le long de la Blaise, il se situe en aval des villages de Guindrecourt-sur-Blaise et de Blaise en amont de Bouzancourt, de Cirey-sur-Blaise, d'Arnancourt et de Doulevant-le-Château.
Il est également à proximité de Colombey-les-Deux-Eglises et Chaumont.
Le village est en retrait de la route et possède des maisons caractéristiques en pierres blanches du pays.
On y trouve également un marais qui est le seul marais alcalin du quart nord-ouest de la Haute-Marne constitué d'une roselière et d'une mégaphorbiaie. En plus des coléoptères, des libellules ou des rhopalocères caractéristiques de ce type de milieu, on y rencontre deux papillons protégés en France : le cuivré des marais et le fadet des tourbières, tous les deux inscrits dans le livre rouge de la faune menacée en France et sur la liste rouge des insectes de Champagne-Ardenne.
Communes limitrophes
Bouzancourt | ||||
Beurville | N | Guindrecourt-sur-Blaise | ||
O Daillancourt E | ||||
S | ||||
Colombey-les-Deux-Églises |
Urbanisme
Typologie
Daillancourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,1 %), forêts (27,1 %), prairies (5,9 %), zones urbanisées (3,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Daillancourt est une petite commune de Haute-Marne qui était divisée autrefois en plusieurs seigneuries dont la plus importante était réunie au comté d’Ambonville appartenant à la famille de Choiseul.
On retrouve mention du village dans un acte de 1235 par lequel Andronin, fils de Renaud de Châtillon, vend à l'abbaye de Clairvaux une parte des dîmes de ce village. Petit à petit, le village passe aux mains des religieux de l'abbaye de Clairvaux. En 1286, les religieux et le prieur de Vignory affranchirent en partie ses habitants.
Le nom fut porté par une famille de Chaumont anoblie en 1450 sous Charles VII en la personne de Jacquinot de Daillancourt : écuyer, seigneur de Buxerolles et de sa femme Marguerite de Zurle de Laharmand qui eurent trois enfants : Pierre, Guillaume et Nicolas.
Le nom fut porté jusqu'au XVIIIe en la personne d'Étienne de Daillancourt maire perpétuel de Revel en Haute-Garonne et lieutenant général de police.
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9].
En 2019, la commune comptait 64 habitants[Note 2], en diminution de 28,89 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,96 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Héraldique
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Les armes de Daillancourt se blasonnent ainsi : De gueules à la croix engrelée d'or.[12]
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Lieux et monuments
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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