Dampierre-en-Graçay

Dampierre-en-Graçay est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.

Dampierre-en-Graçay
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Vierzon
Intercommunalité Communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry et Villages de la Forêt
Maire
Mandat
Henri Letourneau
2020-2026
Code postal 18310
Code commune 18085
Démographie
Gentilé Dampierrois
Population
municipale
240 hab. (2019 )
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 10′ 49″ nord, 1° 56′ 37″ est
Altitude Min. 107 m
Max. 171 m
Superficie 9,38 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Vierzon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vierzon-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Dampierre-en-Graçay
Géolocalisation sur la carte : France
Dampierre-en-Graçay
Géolocalisation sur la carte : Cher
Dampierre-en-Graçay
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Dampierre-en-Graçay
Liens
Site web http://www.dampierre-en-gracay.com/

    Géographie

    Communes limitrophes

    Saint-Georges-sur-la-Prée
    Genouilly N
    O    Dampierre-en-Graçay    E
    S
    Nohant-en-Graçay Massay

    Urbanisme

    Typologie

    Dampierre-en-Graçay est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vierzon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,8 %), forêts (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %)[6].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Dampierre-en-Graçay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Dampierre-en-Graçay.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[9]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 68,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 121 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 79 sont en en aléa moyen ou fort, soit 65 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[10],[Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2006, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[7].

    Toponymie

    • 1472 Dampere (A.D.18-6 G, abbaye de Massay)
    • 1480 Dampierre (A.D.18-6 G, abbaye de Massay)
    • 1496 Damp Pierre (A.D.18-G, chapitre de la Sainte-Chapelle de Bourges)
    • 1541 Dampierre près Genouilly (A.D.18-6 G, abbaye de Massay)
    • 1591 Dempierre en Graçay (A.D.18-6 G, abbaye de Massay)
    • 1673 Dampierre en Graçay (A.D.18-6 G, abbaye de Massay)

    Histoire

    En 1248, un aveu et dénombrement de Pierre II de Gracay, à l'abbé de Massay, mentionne notamment les paroisses de : Dampierre et Nohant, mouvantes en fiefs[C'est-à-dire ?] de l'église de Saint-Martin-de Massay[11].

    En 1370, la baronnie de Graçay(et ses fiefs) est cédée à Jean de Berry, qui la donnera au chapitre de la Sainte-Chapelle-de-Bourges.

    La communauté de Dampierre est en crise démographique au début du XVIIIe siècle, puisqu’elle passe de 54 feux en 1709 à 51 en 1726[12]. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 (qui tua beaucoup par dysenterie)[13].

    En 1792, L'église dédiée à saint Pierre est incendiée (il ne subsiste de l'église, que les marches d'entrée qui sont celles de la mairie[14].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans le département du Cher et, depuis 1984, dans l'arrondissement de Vierzon. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription du Cher.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Graçay[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Vierzon-2[16],[17].

    Intercommunalité

    La commune est devenue membre en 2000 de la communauté de communes de Graçay Saint-Outrille créée fin 1993, et qui a alors pris la dénomination de communauté de communes des Vallées vertes du Cher Ouest.

    Cette intercommunalité fusionne avec la communauté de communes Vierzon Pays des Cinq rivières, la nouvelle intercommunalité créée le portant le nom de communauté de communes Vierzon Sologne Berry.

    Le , celle-ci a fusionné avec la communauté de communes les Villages de la Forêt pour former la communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry et Villages de la Forêt, dont la commune est désormais membre.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours Henri Letourneau[18],[19] PCF Ancien cadre

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].

    En 2019, la commune comptait 240 habitants[Note 3], en diminution de 7,34 % par rapport à 2013 (Cher : −3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    280250303280307322279315335
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    311325320314328314337312326
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    334340330280277266248216201
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    216190181170271225225225255
    2017 2019 - - - - - - -
    248240-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Début 2017, la commune est « réputée sans clochers »[23].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Dampierre-en-Graçay », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. « Les risques près de chez moi - commune de Dampierre-en-Graçay », sur Géorisques (consulté le )
    8. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    9. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    10. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    11. Histoire de Berry, contenant tout ce qui regarde cette province... , par Gaspard Thaumas[réf. incomplète].
    12. Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique 2/2007 (no 114), p. 168.
    13. Zeller, op. cit., p. 145 et 153
    14. http://lafrancedesclochers.clicforum.com/t685-Dampierre-en-Gracay-18310.htm
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. « Liste des maires du Cher élus en mars 2014 (classement alphabétique des communes) », sur cher.gouv.fr, (consulté le ).
    17. Décret no 2014-206 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Cher
    18. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    19. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    23. « Recherches sur critères », Clochers de France.
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