Delphe-Auguste Labitte

Directeur de la maison de santé de Clermont, il fut élu, le 8 février 1871, représentant de l'Oise à l'Assemblée nationale. Légitimiste-catholique, il prit place à droite, fut des 94 signataires demandant le rappel de la loi qui exilait les Bourbons, et vota :

• pour la paix,
• pour les prières publiques,
• pour l'abrogation des lois d'exil (loi du 8 juin 1871),
• pour le 24 mai,
• pour la démission de Thiers,
• pour la prorogation des pouvoirs du maréchal Mac-Mahon,
• pour l'état de siège,
• pour la loi des maires,
• pour le ministère de Broglie,
• contre le retour à Paris,
• contre la dissolution,
• contre la proposition du centre gauche,
• contre l'amendement Wallon,
• contre les lois constitutionnelles de 1875.

Aux élections générales du 20 février 1876, il échoua dans l'arrondissement de Clermont avec 10,191 voix, contre 10,642 à Levavasseur, républicain, mais, après la dissolution de la Chambre par le cabinet du 16 mai, il fut élu, dans le même arrondissement, le 14 octobre 1877, comme candidat du Maréchal, par 11,408 voix (22,346 votants, 25,206 inscrits), contre 10,735 au député sortant, Levavasseur, l'un des 363. Cette élection ayant été' invalidée, Labitte ne se représenta, pas, et son concurrent, Levavasseur, fut élu définitivement le 3 mars 1878.

• « Delphe-Auguste Labitte », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]

• « Delphe, Auguste Labitte (1821-1891) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale

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