Demirören Holding
Demirören Holding est une holding turque établie en 1956. Elle opère dans de nombreux secteurs tels que les médias, la construction, l'énergie ou encore le tourisme.
Demirören Holding | |
Création | 1956 |
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Fondateurs | Erdoğan Demirören |
Siège social | Istanbul Turquie |
Direction | Erdoğan Demirören |
Actionnaires | Erdoğan Demirören 52 % Yıldırım Demirören 14 % Fikret Tayfun Demirören 14 % Meltem Oktay 14 %[1] |
Activité | Secteur de l'énergie (d), industrie, tourisme et industrie des médias (d) |
Site web | demiroren.com.tr |
Son fondateur et principal dirigeant, Erdoğan Demirören, est mort le à l'âge de 79 ans[2].
Principales entreprises du groupe
Énergie
- Milangaz
- Oto Milangaz
- Milan Petrol
Éducation
- ATA
Industrie
- Demirören Ağır Metal
- Parsat Piston
- MS Motor Servis
- D-Mermer
Tourisme
- Kemer Country
- Kemer Country Club
- Kemer Country Hotel
- Demirören İstiklal Palas
Logement
- Lidya Flats
- Seyhan Park Evleri
Commerce
- Demirören İstiklal
- Milliyet Emlak
Port
- Zeyport
- Dolfen İskelesi
Construction
- Lidya Yapı
Médias
Agences
Journaux
- Milliyet
- Vatan
- Hürriyet
- Posta
- Fanatik
- Hürriyet Daily News
Chaînes
Radios
- Radyo D
- Slow Türk
- CNN Türk Radyo
- Radyonom
Controverses
La famille Demirören, qui possède et dirige le holding, est proche du président turc Recep Tayyip Erdoğan. En mars 2018, Demirören Holding rachète la branche médiatique de Doğan Holding — plus gros groupe d'information du pays par ailleurs — pour 890 millions d'euros (en tenant compte des dettes du groupe Doğan[3]) et s'approprie ainsi les principaux médias turcs en plus de ceux qu'elle possédait déjà. Certains voient cet achat comme un renforcement du contrôle des médias par le gouvernement, avant les élections de 2019[4],[5]. De plus, dans un enregistrement téléphonique qui a fuité en 2014, on pouvait entendre Erdoğan se plaindre d'un article paru dans le quotidien Miliyet qui ne lui plaisait pas (à propos d'une réunion secrète entre des agents turcs et des membres du PKK durant le processus de paix) et Demirören quant à lui pleurait pour s'excuser et assurait qu'il allait tout faire pour trouver la source de l'information[6].
Notes et références
- (en) « Demirören Group », sur turkey.mom-rsf.org (consulté le )
- AFP, « Turquie : décès de l'homme d'affaires et magnat de la presse Demiroren », sur lexpansion.lexpress.fr, (consulté le )
- « Turquie: un conglomérat pro-Erdogan en passe de racheter le plus grand groupe de presse », sur liberation.fr, (consulté le )
- (en) « Sale of Dogan set to tighten Erdogan's grip over Turkish media », sur uk.reuters.com, (consulté le )
- « Turquie : le gouvernement renforce son contrôle sur les médias », sur lemonde.fr, (consulté le )
- (en) « Turkish Media Group Bought by Pro-Government Conglomerate », sur nytimes.com, (consulté le )
Liens externes
- (en) « Demirören Holding Corporate Overview », sur demiroren.com.tr (consulté le )
- (tr) « Medya », sur doganholding.com.tr (consulté le )
- (en) « Company Overview of Demirören Holding Anonim Sirketi », sur bloomberg.com (consulté le )
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