Denipaire
Denipaire est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.
Denipaire | |
Habitat vosgien typique. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Saint-Dié-des-Vosges |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges |
Maire Mandat |
Didier Agusti 2020-2026 |
Code postal | 88210 |
Code commune | 88128 |
Démographie | |
Gentilé | Denipairiens |
Population municipale |
249 hab. (2019 ) |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 20′ 37″ nord, 6° 58′ 00″ est |
Altitude | 492 m Min. 333 m Max. 650 m |
Superficie | 7,02 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Dié-des-Vosges (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Raon-l'Étape |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Localisation
Denipaire est une petite commune rurale de la vallée du Hure, en aval de Saint-Jean-d'Ormont et en amont d'Hurbache.
Géologie et relief
Au sud, elle est limitrophe de Saint-Dié-des-Vosges par le massif de la Bure où elle atteint son point culminant non loin de la Roche des Corbeaux (669 m).
Au nord, elle côtoie Moyenmoutier et Ban-de-Sapt par un plateau moins élevé (maximum 550 m) qu'empruntait jadis l'antique voie romaine dénommée voie des Saulniers.
Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité modérée[1].
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la ruisseau la Hure, le ruisseau de la Fouiere et le ruisseau de la Goutte[2],[Carte 1].
La Hure, d'une longueur totale de 15,1 km, prend sa source dans la commune de Ban-de-Sapt et se jette dans la Meurthe à Étival-Clairefontaine, après avoir traversé six communes[3].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[4].
Voies routières
Accès par :
- la Nationale 59 puis D 32 par Le Villé,
- la départementale D 32 par Saint-Jean-d'Ormont.
Transports en commun
- Transports en commun de la Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges[5].
Intercommunalité
Commune membre de la Communauté d'agglomération de Saint-Dié-des-Vosges.
Urbanisme
Typologie
Denipaire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,3 %), prairies (27,6 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %), zones urbanisées (6,2 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Histoire
Denipaire a été promue comme commune indépendante en 1793 (an II)[15]. Auparavant, elle était une annexe de la paroisse d'Hurbache à laquelle elle est toujours rattachée.
En 1867[16], la commune comptait 400 hectares de terres labourables, 128 de prés, 107 de bois, 16 de jardins, vergers, chènevières, 34 de friches. Les cultures principales étaient le blé (196 hectares), l'avoine et la pomme de terre. On y trouvait trois féculeries employant au total huit ouvriers, un moulin, un marchand de vin en gros ainsi qu'une échoppe destinée à la vente et consommation d'opiacés pour les voyageurs. Il y avait 526 habitants.
La commune a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918[17].
Politique et administration
Finances locales
Budget et fiscalité 2017
En 2017, les finances communales était constituées ainsi[18] :
- total des produits de fonctionnement : 207 000 €, soit 810 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 196 000 €, soit 766 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 49 000 €, soit 191 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 37 000 €, soit 145 € par habitant ;
- endettement : 57 000 €, soit 223 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 23,98 % ;
- taxe foncière sur le bâti : 26,37 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 29,76 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2016 : médiane en 2016 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 515 €[19].
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2019, la commune comptait 249 habitants[Note 3], en diminution de 0,8 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Enseignement
Établissements d'enseignements[25] :
- Écoles maternelles à Hurbache, Ban-de-Sapt, Saint-Dié-des-Vosges ;
- École primaire ;
- Collèges à Saint-Dié-des-Vosges ;
- Lycées à Saint-Dié-des-Vosges.
Santé
Professionnels et établissements de santé[26] :
- Médecins à Moyenmoutier, Senones ;
- Pharmacies à Moyenmoutier, Senones ;
- Hôpitaux à Senones, Raon-l'Étape, Saint-Dié-les-Vosges.
Cultes
- Culte catholique, Paroisse Sainte-Odile[27], Diocèse de Saint-Dié.
Économie
Agriculture
- Agriculture. L'enquête thématique régionale (architecture rurale des Hautes-Vosges) a recensé de nombreuses maisons et fermes du XVIe siècle au XIXe siècle[28].
Tourisme
- Gîtes, chambres d'hôtes, etc. à Ban-de-Sapt ;
- Hôtels à Saint-Dié-des-Vosges.
Commerces
- Restaurant Bistrot de Pays les Fonfons[29],[30].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La commune est sans église car elle fait toujours partie de la paroisse d'Hurbache. Début 2017, la commune est « réputée sans clochers »[31].
- Jardin de Denyse et Alain Villeroy de Galhau, jardin privé : plus de 100 variétés de roses, jardin de marécages, hydrangéas[32].
- Plaque de cocher[33].
- Monument aux morts[34].
Pour approfondir
Bibliographie
- Archives paroissiales d’Hurbache-Denipaire (1881-1957)
- Camp celtique de la Bure
- INSEE, « Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet », sur insee.fr (consulté le ).
- INPN, « Inventaire du patrimoine naturel de la commune », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Denipaire sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la Région Lorraine
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Lorraine
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Denipaire » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
Références
- Didacticiel de la règlementation parasismique.
- « Fiche communale de Denipaire », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
- Sandre, « la ruisseau la Hure »
- Table climatique
- Transports en commun.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Dié-des-Vosges », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Carte communale.
- Projet de réglementation communale des boisements.
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Senones fut la capitale d’un état indépendant jusqu’en 1793, la Principauté de Salm-Salm.
- Département des Vosges, par Léon Louis et Paul Chevreux, 1889, (réédition Res. Universis).
- Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918.
- « Les comptes de la commune » [archive du ], sur alize2.finances.gouv.fr (consulté le ).
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet.
- Roseline Pierrel-Villemin.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Établissements d'enseignements.
- Professionnels et établissements de santé
- Paroisse Sainte-Odile.
- « maisons et fermes », notice no IA88000037, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- La charte Bistrot de Pays Bistrot de Pays
- Fédération nationale des bistrots de pays.
- « Recherches sur critères », Clochers de France.
- Lorraine des jardins : les Vosges.
- Plaque de cocher.
- Monument aux morts. Conflits commémorés : Guerres 1914-1918 et 1939-1945.
- « Biographie de Auguste Strarbach », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
- « Biographie de Auguste Strarbach », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
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