Denise Roger
Denise Roger est une pianiste et compositrice française née le à Colombes et morte le à Paris.
Pour les articles homonymes, voir Roger.
Nom de naissance | Denise Isabelle Roger |
---|---|
Naissance |
Colombes |
Décès |
(à 81 ans) Paris |
Activité principale | Pianiste, compositrice |
Formation | Conservatoire de Paris |
Maîtres | Jean Gallon, Noël Gallon, Jean Batalla, Marguerite Long, Yvonne Lefébure |
Biographie
Denise Isabelle Roger naît le à Colombes[1],[2], au sein d'une famille de musiciens : sa mère est pianiste et son père violoniste et chanteur[1].
C'est auprès de ses parents qu'elle s'initie à la musique, avant d'entrer au Conservatoire de Paris à l'âge de dix ans et d'y obtenir, dès sa première année de scolarité, une première médaille de solfège[1].
Elle suit des cours d'harmonie avec Jean Gallon, puis de contrepoint et fugue avec Noël Gallon et de piano avec Jean Batalla et Marguerite Long. En 1942, elle obtient un premier prix d'harmonie au Conservatoire, puis en 1948, un premier prix de fugue et de piano[1]. En instrument, elle se perfectionne avec Yvonne Lefébure, et travaille la composition avec Henri Büsser[3].
En 1953, Denise Roger est lauréate en piano du Concours international d'exécution musicale de Genève, et entame dès lors une carrière de soliste. En 1956, elle crée le Concerto pour piano et cordes de Georges Delerue, partition qui lui est dédiée[4].
Elle se produit en diverses formations de musique de chambre et se consacre de plus en plus à la composition, particulièrement à compter des années soixante[5]. Esthétiquement, son langage est « chromatique avec appuis tonals, l'écriture est linéaire et contrapuntique, d'une structure rigoureuse[6] », dans un style vigoureux et dramatique, très souvent animé rythmiquement[6].
En 1986, elle reçoit la médaille de vermeil de la ville de Paris pour l'ensemble de ses activités musicales[5].
Elle meurt en son domicile du 8e arrondissement le [2] et est inhumée au cimetière du Père-Lachaise[5].
Comme compositrice, Denise Roger est l'auteure de près de 150 pièces (pour une centaine d'opus[5]), dans de nombreux genres : musique de chambre, instrument seul, quelques pages pour orchestre[7], et une quarantaine de mélodies écrites sur des textes français ou allemands (Goethe, Apollinaire, Hölderlin, de Baïf, Trakl, Verlaine, Rilke, Rimbaud et Ronsard)[6].
Œuvres
Parmi ses compositions[8], figurent notamment[9] :
- Requiem, 1965
- Trois mouvements pour vents, 1971
- Symphonie pour cordes, 1973
- Diptyque pour cordes, 1980 et 1988
- Triptyque pour quatuor de trompettes, 1992
- Chants bibliques, pour baryton et piano, 2002
- Poème symphonique pour orchestre à cordes, 2003
Bibliographie
- Isabelle Faure, « Denise Roger », dans Association Femmes et Musique, Compositrices françaises au XXe siècle, vol. II, Sampzon, Delatour, (ISBN 978-2-7521-0240-9, présentation en ligne), p. 137-140.
Notes et références
- Faure 2014, p. 137.
- « Roger Denise Isabelle », sur deces.matchid.io (consulté le )
- Faure 2014, p. 137-138.
- Faure 2014, p. 138.
- Denis Havard de la Montagne, « Obituaires de juillet 2005 à décembre 2005 », sur www.musimem.com,
- Faure 2014, p. 139.
- Faure 2014, p. 140.
- « ROGER Denise », sur Présence compositrices (consulté le )
- Faure 2014, p. 139-140.
Liens externes
- Ressources relatives à la musique :
- Présence Compositrices
- (en) AllMusic
- (en) Muziekweb
- Portail de la musique classique
- Portail de la France