Deperdussin Monocoque
Le Deperdussin Monocoque est un avion français des années 1910, conçu par Armand Deperdussin et un ingénieur nommé Louis Béchereau.
Deperdussin Monocoque | |
Deperdussin monocoque de course, au musée de l'air et de l'espace du Bourget. | |
Constructeur aéronautique | Société des Aéroplanes Deperdussin |
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Type | Avion de course |
Mise en service | 1912 |
Motorisation | |
Moteur | Moteur rotatif à refroidissement par air Gnôme 14 cylindres |
Puissance | 160 ch |
Dimensions | |
Envergure | 6,65 m |
Longueur | 6,10 m |
Surface alaire | 9,66 m2 |
Nombre de places | 1 |
Masses | |
Masse maximum | 612 kg |
Performances | |
Vitesse de croisière maximale | 204 km/h |
Vitesse maximale (VNE) | 210 km/h |
Conception
Cet avion, créé en 1912, est un monoplan à aile médiane, de conception moderne pour l'époque : son fuselage est de type monocoque, très léger et aérodynamique. C'est l'ingénieur Louis Béchereau qui conçoit ce fuselage, constitué d'une coque en bois moulé sur une forme profilée. À l'époque, cette technique de construction a permis au Deperdussin d'être un phénomène de vitesse, il a été le premier avion à dépasser la barre des 200 km/h en vol, le premier à gagner la Coupe Schneider[1], et a battu plusieurs records du monde. Il a été décliné en deux versions ; la première était terrestre, la seconde, un hydravion, était doté de deux flotteurs principaux plus un troisième à la place de la béquille de queue. L’avion a été équipé de deux moteurs rotatifs Gnome différents, de 160 chevaux.
Palmarès
- Victoire dans la catégorie avions de la coupe aéronautique Gordon Bennett en 1912, à la vitesse de 174 km/h
- Victoire pour la première course de la coupe Schneider en à Monaco, à la vitesse moyenne de 73,63 km/h[2], avec un hydravion piloté par Maurice Prévost.
- Victoire dans la catégorie avions de la coupe aéronautique Gordon Bennett le à Reims, à la vitesse de 200 km/h, avec Maurice Prévost comme pilote. Durant cette course, le record du monde de vitesse fut battu, avec un maximum de 203,85 km/h.
Notes et références
- Seule victoire française de l'histoire de cette coupe.
- Cette petite vitesse étant due à l'ordre donné par les juges à Prevost de recommencer le décollage ainsi que 10 km de la course, à cause d'une supposée violation d'un règlement.
Sources
- F. Besse et J. Molveau, Légendaires avions du monde, Sélection du reader's digest
- Chroniques de l'aviation, éditions Chronique