Dhugal MacArdry
Dhugal MacArdry est un personnage de fiction du cycle des Derynis écrit par Katherine Kurtz.
Dhugal Ardry MacArdry est un proche compagnon et un conseiller de Kelson Haldane, roi de Gwynedd. Il est également le cousin maternel d'Alaric Morgan, duc de Corwyn.
Les romans ne donnent pas d'explication au prénom de Dhugal, qui n'a pas d’antécédent dans sa famille. Celui d’Ardry a été porté par le troisième comte de Transha et par un oncle de Dughal.
Ébauche de caractères
Motivation
Dhugal est un personnage extrêmement fidèle envers son roi et sa famille. Sa loyauté envers Kelson est à la fois professionnel et personnel, en raison de son double statut un noble du royaume et un ami proche du roi. En outre, il est aussi extrêmement dévoué à sa famille, ce qu’il démontre par les risques qu'il prend pour protéger son père.
Conflits
Lors des événements de Le Bâtard de l'évêque, le principal conflit de Dhugal tourne autour du développement de la rébellion de Meara, dirigée par sa tante contre le roi Kelson. L'opposition de Dhugal à la rébellion le place non seulement en opposition avec son oncle et ses cousins, mais aussi avec l'ancien archevêque Edmund Loris. Ce conflit est finalement résolu à la fin du roman suivant, La Justice du roi. Dans La Quête de saint Camber, Dhugal lutte essentiellement contre la nature, quand Kelson et lui s'efforcent désespérément de survivre à un accident qui les laisse blessés et pris au piège sous terre. Dhugal n’a pas de conflit personnel dans le complot d’Une femme pour le roi, mais il partage une grande partie des mêmes dangers que les autres protagonistes à travers le roman.
Évolution du caractère
Peu avant la fin du Bâtard de l'évêque, Dhugal découvre qu'il est en fait le fils de l'évêque Duncan McLain, une révélation qui modifie en permanence sa propre perception. Au cours des romans suivants, Dhugal apprend à gérer les deux statuts, celui d’être Deryni et celui d'être l'enfant d'un prêtre consacré, deux stigmates sociaux qui résultent de la révélation de sa véritable filiation. Dans La Justice du roi, non seulement il utilise ses pouvoirs pour sauver la vie de son père, mais il reconnaît aussi fièrement que Duncan est son père. Une autre révélation se produit dans La Quête de saint Camber, quand Dhugal découvre qu'il a hérité de la capacité de guérison de Duncan, un talent qu'il utilise ensuite à plusieurs reprises dans Une femme pour le roi.
Résumé biographique
Avant les romans
Dhugal est né le et est le seul enfant du mariage secret entre Duncan McLain et Maryse MacArdry. Sa mère meurt pendant l'accouchement, et sa grand-mère élève Dhugal comme le frère jumeau de sa propre fille nouveau-née, Caldreana MacArdry. Sa grand-mère ne révèle jamais la vérité sur sa filiation à Dhugal, et il est élevé comme fils de Caulay MacArdry, comte de Transha, malgré du fait qu'il n’en soit que le petit-fils. Dhugal est envoyé à la cour royale du roi Brion Haldane à Rhemuth, où il se lie d’amitié avec le fils de Brion, le prince Kelson. Dhugal est rappelé à Transha en 1119, lorsque la mort de son oncle le fait tanist du clan MacArdry et héritier du comté de Transha. Il y reste pendant les quatre années suivantes, apprenant à mener les hommes du clan et à gouverner, comme héritier de son grand-père.
Pendant Le Bâtard de l'évêque
Alors qu’il combat un groupe de brigands sur les terres familiales en 1123, Dhugal rencontre l’escorte du roi Kelson Haldane . Dhugal et Kelson renouent leur amitié et reviennent à Transha, où Kelson obtient des informations sur la tante Dhugal, la prétendante méarienne Caitrin Quinnell. Lors de sa visite, Kelson découvre que Dhugal a des boucliers mentaux, une capacité magique très rare chez les humains. Peu après le départ du roi, Dhugal est capturé par le baron Brice de Trurill et l'ancien archevêque Edmund Loris, qui l’emmènent à la ville méarienne de Ratharkin. Tout en étant retenu prisonnier dans la ville, Dhugal est courtisée par son oncle, Sicard MacArdry, qui espère obtenir le soutien de Dhugal pour la rébellion de Caitrin contre Kelson. Toutefois, Dhugal réussit à s'échapper de Ratharkin en enlevant sa cousine et est secouru par Kelson. Avant de repartir avec le roi vers Rhemuth, Dhugal apprend que la nouvelle de sa capture a causé la mort de Caulay MacArdry.
Après leur retour à Rhemuth, Kelson confirme Dhugal comme comte de Transha. Dhugal reste à Rhemuth pendant que Kelson tente de négocier une solution pacifique à la rébellion de Caitrin, mais cette dernière persiste ce qui conduit le roi à demander Sidana en mariage, toujours dans l’espoir d’une solution pacifique. Le , peu de temps avant le mariage de Kelson, l'évêque Duncan McLain reconnait le fermoir du manteau de Dhugal comme le don qu'il a fait à sa femme, plusieurs années auparavant et l’évêque Deryni informe Dhugal qu’il peut être fils de Duncan. Alaric Morgan, duc de Corwyn, utilise ses pouvoirs pour confirmer la parenté, et Duncan et Dhugal partagent rapidement leurs souvenirs. Dhugal, Duncan et Morgan assistent plus tard au mariage royal, mais sont incapables d’empêcher le frère de Sidana d'assassiner la princesse.
Pendant La Justice du roi
À Rhemuth, le roi Kelson organise une expédition militaire pour mater la rébellion de la prétendante mearienne. Bien qu'il soit encore inexpérimenté dans l'utilisation des pouvoirs derynis, Dhugal joue un rôle mineur dans le rituel par lequel Kelson active le potentiel Haldane du prince Nigel Haldane. Peu de temps après, Dhugal quitte Rhemuth avec l'armée du nord de Gwynedd, servant sous le commandement de son père, l'évêque-duc Duncan. Dhugal et Duncan passent les semaines suivantes à chercher l’armée principale de Meara, mais sont finalement surpris dans un piège tendu par l'archevêque Loris et par Sicard MacArdry, l’oncle de Dhugal. Duncan ordonne à Dhugal de quitter le champ de bataille quand il se rend compte qu'ils vont être vaincus, et l'évêque est bientôt capturé par l'ennemi. Dhugal parvient à s'échapper de la bataille et utilise ses pouvoirs naissants pour contacter Kelson. Le lendemain matin, Kelson arrive avec l'armée du sud de Gwynedd et une bataille s'ensuit. Dhugal réussit à sauver son père Duncan du bûcher sur lequel Lorris s’apprêtait à le brûler, et Kelson termine finalement le combat en tuant Sicard avec une seule flèche. Les forces regroupées de Gwynedd marchent ensuite sur la ville méarienne de Laas, où la prétendante s’est réfugiée. Dhugal délivre personnellement les conditions de paix du roi à sa tante, et Caitrin accepte finalement une reddition pacifique. Avec la fin du conflit, Dhugal est nommé lieutenant-général de Meara par Kelson.
Pendant La Quête de saint Camber
En 1125, Dhugal est convoqué par un tribunal ecclésiastique pour déterminer la légitimité du mariage de ses parents. Le tribunal décide finalement que le mariage avait été juridiquement valide, confirmant ainsi Dhugal comme fils légitime et héritier de l’évêque Duncan. Cette nuit-là, Dhugal et le roi Kelson subissent leur premier apprentissage du merasha, et se remettent des effets de la drogue à temps pour leur cérémonie d'adoubement officiel, quelques jours plus tard. Dhugal et Kelson quittent Rhemuth peu de temps après pour une quête religieuse, accompagnée par le prince Conall, cousin de Kelson, et un petit groupe de compagnons. Leur voyage prend une tournure tragique quand un sentier de montagne détrempé par la pluie s'effondre et Dhugal et Kelson sont tous deux emportés dans une rivière puis une caverne souterraine. Bien qu'ils aient survécu à l'accident, les deux jeunes hommes sont gravement blessés, et les compétences médicales Dhugal sont mis à rude épreuve pour garder le roi vivant. Ils passent plusieurs semaines à tenter d'échapper à leur isolement souterrain, et ils finissent par réussir en empruntant une série de sépultures souterraines. En arrivant à la surface, ils sont immédiatement capturés par les Serviteurs de Saint Camber, un groupe quasi religieux resté caché pendant plus de deux siècles. Prêt à tout pour survivre à ce nouvel emprisonnement, Dhugal découvre qu'il possède la capacité de guérir et réussit à guérir toutes ses plaies et celles de Kelson. Pour obtenir leur libération, le roi accepte de subir un rituel, pendant lequel Dhugal est contacté par Duncan et Morgan. Les Serviteurs libèrent Dhugal et Kelson, et ces derniers reviennent à Rhemuth avec Morgan et Duncan. Dhugal aide à la guérison du prince Nigel, et témoigne plus tard au procès de Conall pour trahison. À la fin du roman, Duncan cède ses titres de duc de Cassan et comte de Kierney à son fils, faisant de Dhugal un des plus puissants seigneurs du royaume.
Pendant Une femme pour le roi
Dhugal passe une grande partie du roman aux côtés du roi Kelson, le suivant à la fois comme ami et comme vassal. Il l’accompagne durant son voyage à Corwyn, Orsal et Tralia, et Torenth . Alors que Dhugal est pleinement conscient des dangers auxquels est confronté Kelson pendant leur séjour à Torenth, il ne peut que rester à regarder le roi prendre des risques. Dhugal et Kelson reviennent à Rhemuth après que leurs activités à Torenth sont terminées, et Dhugal aide Kelson à conclure plusieurs mariages royaux. Quelques semaines plus tard, Dhugal et Morgan utilisent leurs capacités pour guérir le comte Mátyás, blessé au cours d'une tentative d'assassinat. Une semaine plus tard, Dhugal assiste au mariage de Kelson avec la princesse Araxie Haldane et à son couronnement comme reine de Gwynedd.
Famille
Caitrin Quinnel (1065) | Sicard MacArdry (1068-1124) | Caulay MacArdry (1061-1123) comte de Transha | Adreana Calder of Sheele (1061-1123) | Jared McLain (1064-1121) duc de Cassan | Vera de Corwyn (1070-1115) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ithel Quinnel (1107-1124) | Llewel Quinnel (1108-1124) | Sidana Quinnel (1109-1124) | Ardry MacArdry (1087-1107) | Michael MacArdry (1090-1119) | Caldreana MacArdry (1108) | Maryse MacArdry (1091-1108) | Duncan McLain (1092) duc de Cassan | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Dhugal MacArdry McLain (1108) comte de Transha | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Note : les Derynis sont indiqués sur fond vert.
Sources : (en) Genealogy of the Eleven Kingdoms
Principaux thèmes
En tant que personnage, Dhugal joue souvent un rôle secondaire par rapport à Kelson, qui est le principal protagoniste des quatre romans où Dhugal apparaît. Alors que Dhugal jouit également d'une relation étroite avec son père, c'est son amitié avec Kelson qui définit le plus souvent son caractère. Bien que Kelson ait d'autres proches compagnons et conseillers (Alaric Morgan, Duncan McLain, Nigel Haldane, etc.), Dhugal est le seul qui soit du même âge que Kelson. Cela crée une amitié plus égale entre les deux, par opposition à la relation mentor / élève que Kelson a avec ses autres compagnons. Dhugal est représenté comme manquant parfois du sens de l'étiquette sur certains points de détail et affiche souvent de la rude franchise des frontières, mais son amitié avec Kelson est forte et Dhugal affiche toujours la courtoisie propre à son roi en public. Peut-être sans surprise, beaucoup de leurs conversations privées tournent autour de leur vie romantique, comme les deux jeunes hommes tentent de concilier à la fois les affaires de cœur et raison d'état.
Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Dhugal MacArdry » (voir la liste des auteurs).
- Katherine Kurtz (trad. de l'anglais par Michèle Zacharyus), Le bâtard de l'évêque [« The Bishop's Heir »], Paris, Presse Pocket, (1re éd. 1984), 275 p. (ISBN 2-266-06655-2)
- Katherine Kurtz (trad. de l'anglais par Michèle Zacharyus), La justice du roi [« The King's Justice »], Paris, Presse Pocket, (1re éd. 1985), 316 p. (ISBN 2-266-06656-0)
- Katherine Kurtz (trad. de l'anglais par Michèle Zacharyus), La quête de Saint Camber [« The Quest for Saint Camber »], Paris, Presse Pocket, (1re éd. 1986), 379 p. (ISBN 2-266-06657-9)
- Katherine Kurtz (trad. de l'anglais par Michèle Zacharyus), Une femme pour le roi [« King Kelson's Bride »], Paris, Presse Pocket, (1re éd. 2000), 477 p. (ISBN 2-266-12504-4)
- (en) Katherine Kurtz et Robert Reginald, Codex Derynianus (second edition), (1re éd. 1997), 353 p. (ISBN 1-887424-96-2)
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