Deryni
Les Derynis sont une race imaginaire d'êtres humains qui disposent de pouvoirs magiques et psychiques, dans les romans du cycle des Derynis par Katherine Kurtz.
Les conflits politiques, sociaux et religieux autour des Derynis, et particulièrement dans le royaume de Gwynedd, servent souvent de sujet pour les intrigues principales des romans.
Pouvoirs Derynis
Les romans présentent des exemples divers de capacités propres aux Derynis qui sont pratiqués par de nombreux personnages, principaux comme secondaires. Les pouvoirs Deryni sont étroitement liés entre eux, car les capacités naturelles psychiques permettent au Deryni d'accomplir des rituels magiques de complexité variable. La plupart des pouvoirs peuvent être répartis en trois catégories de base : les pouvoirs psychiques, les pouvoirs magiques et les pouvoirs de guérison.
Pouvoirs psychiques
- Boucliers : cette capacité est parfois décrite comme la base sur laquelle le reste des pouvoirs derynis sont construits. Les boucliers sont des barrières mentales qu'un Deryni érige autour de son esprit pour le protéger contre des attaques ou des intrusions. La force de boucliers d'un Deryni est souvent une combinaison de sa force naturelle et de la qualité de leur formation.
- Contrôle de l'esprit : La capacité à entrer complètement dans l'esprit d'une personne, pour visualiser ses souvenirs, ses émotions et ses pensées, mais aussi lui imposer des actions.
- Lecture forcée : L'aptitude à forcer un sujet à dire la vérité répondre à toute question au mieux de ses capacités.
- Lecture de Vérité : la capacité de détecter un mensonge dans les paroles de l'interlocuteur. Ce pouvoir ne fait que révéler la présence du mensonge, et non pas la vérité qui est caché.
- Manipulation de la mémoire: c'est la possibilité de récupérer, de modifier, de bloquer ou d'effacer les souvenirs spécifiques, que ce soit dans l'esprit d'un Deryni dans celui d'un humain.
- Télékinésie : La capacité à manipuler de petits objets avec la seule puissance de l'esprit, telles que le déverrouillage ou le verrouillage d'une serrure, l'allumage une torche ou l'altération de la trajectoire d'une flèche.
- Télépathie : La capacité de communiquer mentalement, comprenant le pouvoir de partager de grandes quantités d'informations pendant un temps très bref.
Pouvoirs magiques
- Sorts mineurs : Tous les Derynis ayant bénéficié d'une formation sont capables d'effectuer des sorts de base, tels que des sorts pour calmer un esprit, focaliser l'esprit ou soulager temporairement la fatigue.
- Sorts principaux : Les Derynis suffisamment puissants pour travailler des sorts plus complexes peuvent réaliser des prouesses comme manipuler de la météorologie, changer leur apparence physique, créer des illusions ou contrôler le feu, l'eau ou la foudre.
- Rituel magique : Les Derynis très qualifiés sont capables d'accomplir des rituels complexes qui accomplissent une grande variété d'effets. De tels rituels impliquent souvent une grande partie de puissance magique et peut être très dangereux pour les magiciens inexpérimentés.
- Portails de transfert : Un portail est un lien artificiellement créé et gravé dans la pierre ou la terre. Les Derynis ont la possibilité d'accéder à ce lien et d'utiliser son énergie pour se déplacer instantanément vers un autre portail situé ailleurs. Chaque portail possède sa propre signature énergétique (ou coordonnées), de sorte qu'un Deryni doit être familier avec les coordonnées de sa destination pour être en mesure d'utiliser un portail. Certains Derynis très qualifiés sont capables de lire les coordonnées d'un portail de l'esprit d'une autre personne.
Guérisseurs
Une petite nombre des Derynis sont nés avec la capacité naturelle de guérir les blessures physiques, un pouvoir qui dépasse largement la simple réduction de fractures ou la couture des blessures. Un guérisseur très qualifié peut rétablir un patient grièvement blessé et faire disparaître leurs blessures dans un espace de quelques minutes grâce à la combinaison de pouvoirs mystérieux, d’une bonne connaissance de l'anatomie et la capacité innée d'e régénérer le corps blessé grâce à un processus naturel de récupération. Les Guérisseurs étudient souvent pendant des années avant d’achever leur formation, d'élargir leur connaissance du corps humains et de développer leur propre force intérieure pour acquérir les quantités d'énergie nécessaire à la guérison. Dans le royaume de Gwynedd, les techniques permettant d’identifier et de former les guérisseurs se sont perdues peu de temps après la Restauration Haldane, au début du Xe siècle. Depuis plus de deux siècles, il n’y a plus de guérisseurs à Gwynedd, jusqu'à ce que le talent de guérison soit retrouvé au XIIe siècle par Alaric Morgan, duc de Corwyn.
Blocage des aptitudes
En 917, alors qu’il était en train de guérir Gregory MacDinan, comte d’Ebor, le guérisseur Rhys Thuryn découvre accidentellement un nouveau talent de guérison. Bien que profondément immergé dans une transe de guérison, Rhys bloque tous des pouvoirs derynis du comte Gregory. Après des recherches plus poussées, Rhys découvre qu'il est capable de bloquer les pouvoirs d'un Deryni avec un simple toucher, quelle que soit la force de son sujet. Quand leurs pouvoirs sont bloqués, ces sujets Deryni se comportent comme des humains normaux et ne présentent aucun des signes qui permettent de les identifier comme Derynis, tels la réaction au merasha. Bien que Rhys tente à plusieurs reprises d’enseigner ce talent à d'autres guérisseurs, ses efforts sont sans succès, et il en déduit que la capacité de bloquer les talents est aussi rare parmi les guérisseurs que les guérisseurs sont eux-mêmes rares parmi les Derynis. Plus tard, des recherches dans les archives indique que les Anciens Derynis étaient au courant de cette capacité, mais sa connaissance s'était perdu au fil du temps. Alors que quelques guérisseurs se révèlent posséder ce don, utile pour préserver une partie de la population des Derynis en les dissimulant aux recherches des humains, cette capacité est de nouveau oubliée avec le reste des arts de guérison pendant les persécutions anti-derynis.
Bases génétiques des pouvoirs derynis
La capacité à développer naturellement les pouvoirs Deryni est héréditaire, et passe du parent à l'enfant de génération en génération. Bien que plusieurs personnages dans les romans désignent des personnes issues d’un mariage entre un Deryni et un humain[1] comme des «métis» ou des «demi-Deryni », la nature inhérente des pouvoirs Deryni fait qu’ils peuvent être transmis à un enfant, même si un seul de ses parents est Deryni. Toutefois, la force naturelle de la lignée Deryni tend à s’affaiblir si les générations suivantes continuent à se reproduire avec des humains. Le taux exact de cette «dilution» génétique n'est pas spécifié, et plusieurs personnages demi-Deryni (comme Alaric Morgan et Duncan McLain) affichent des niveaux significatifs de pouvoir magique.
Une annexe de l'un des premiers livres (Le Réveil des magiciens) propose comme hypothèse que les pouvoirs Deryni sont portés sur le chromosome X (ce qui explique pourquoi Morgan et Duncan, qui ont des mères Derynie, puissent avoir les pleins pouvoirs), tandis que le «Potentiel Haldane » (également présent dans quelques autres familles), est porté sur le chromosome Y. Toutefois, cette hypothèse n'est pas corroborée par des généalogies fournies dans le Codex Deryniacus et semble avoir été abandonnée par Katherine Kurtz comme explication de la transmission des pouvoirs Derynis.
En plus de leur présence dans les gènes, la plupart des capacités Deryni doivent être formés, développés et entrainées. Bien que les compétences de base des Arcanes peut souvent être maîtrisées pendant l'adolescence, les capacités et les talents les plus complexes peuvent nécessiter une étude et une pratique constantes tout au long de la vie adulte d'un Deryni. Des adeptes Derynis aussi puissants que Camber MacRorie ou Wencit Furstán poursuivent l’étude des Arcanes pendant toute leur vie, leur permettant de manier des pouvoirs bien plus puissants que ceux de beaucoup de leurs contemporains. À l'inverse, la reine Jehana de Gwynedd, une Deryni issue d'une lignée ancienne et puissante, est à peine capable d’utiliser le plus simple des talents Deryni, en raison de son manque de formation pendant la plus grande partie de sa vie. Quelle que soit la force innées des pouvoirs d'un Deryni, la formation adéquate est essentielle pour les pouvoirs soit d’une quelconque utilité pratique.
Potentiel Haldane
En 903, Camber MacRorie comte de Culdi, constate l’existence de bouclier chez Cinhil Haldane et suppose que certains humains possèdent la capacité naturelle d’être investi de toute la gamme des pouvoirs Deryni. Camber développe un rituel magique pour le faire sur Cinhil, estimant que le prince Haldane aurait besoin de tels pouvoirs pour vaincre le roi Imre Furstán-Festil et de récupérer le trône de Gwynedd. Le rituel est un succès, et plus tard Cinhil utilise effectivement ses pouvoirs nouvellement acquis lors de la Restauration Haldane. Bien que des recherches effectuées plus tard aient confirmé que les Anciens Deryni étaient au courant de cette possibilité, Cinhil est le premier humain connu à avoir acquis des pouvoirs Deryni.
Bien que d’autres humains aient acquis des pouvoirs derynis, tel Bran Coris, comte de Marley, cette capacité humaine à user des pouvoirs derynis est connu sous le nom de « potentiel Haldane ». Semblable à des pouvoirs naturels derynis, elle est héréditaire dans la lignée des Haldane. Cependant et contrairement aux pouvoirs derynis, les pouvoirs Haldane ne nécessitent aucune formation. Une fois les pouvoirs activés, généralement par le biais d'un rituel magique, ils sont totalement accessibles, ainsi que la connaissance sur la façon de les utiliser. En général, le roi Haldane régnant prépare le potentiel de son héritier dès son jeune âge (à l'aide d'un rituel qu'il conçoit), laissant les pouvoirs de l'héritier en sommeil jusqu'à ce que ce dernier monte sur le trône. Un second rituel, distincte du couronnement, active pleinement le potentiel du nouveau monarque. Diverses variantes de ces rites sont mis en scène dans les romans, et ils peuvent nécessiter ou non la participation d'autres intervenants. On pense que les variations des rituels servent à empêcher ou d'autres Haldane ou d’autres Derynis d'usurper les pouvoirs et le trône de Gwynedd.
À ce jour, tous les rois Haldane spécifiquement mentionnés dans les romans ont exercé au moins une partie des pouvoirs Haldane, à l’exception du roi Alroy Haldane, soumis par les régents à un usage intensif de drogues, l’empêchant ainsi d’accéder à ces drogues. Toutefois, on ignore si les autres rois Haldane ont activé leurs pouvoirs héréditaires. Pendant les deux siècles de persécutions anti-derynis à Gwynedd, les rois Haldane justifient leurs pouvoirs occultes en prétendant que ceux-ci font partie de leur droit divin, un signe prouvant qu'ils ont été choisis par Dieu pour s'asseoir sur le trône. On croit aussi communément (et particulièrement le Conseil cambérien) qu'un seul Haldane ne peut exercer le pouvoir à un moment donné, et que ce droit est réservé au roi régnant. Cependant, cette croyance est démentie pendant le règne du roi Kelson Haldane, lorsque plusieurs membres de sa famille ont pu détenir des niveaux variables de pouvoir des arcanes en même temps.
La place des Derynis dans la société
Tout au long de l'histoire de Gwynedd, les Derynis n’ont représenté qu’une minorité au sein de l'ensemble de la population. Les romans ne donnent que très peu d'informations précises sur l'état exact des Derynis ou leur place dans la société de Gwynedd avant l’Interrègne Festillien de 822, mais ils ont clairement monté en puissance à la suite de l'invasion réussie de Festil Ier Furstán, un jeune prince deryni issu de la maison royale de Torenth . Pendant les huit décennies qui suivent, la plupart des postes de pouvoir de Gwynedd, aussi bien laïque qu’ecclésiastique, sont détenus par des Derynis. Bien que de nombreux êtres humains réussissent encore à accéder à des postes d'influence, de nombreux Derynis jouissent clairement d'un statut privilégié simplement en raison de leur race. Le ressentiment des humains envers la minorité au pouvoir est l'un des facteurs qui conduisent finalement à la Restauration Haldane en 904.
Après le retour des Haldane sur le trône de Gwynedd, une réaction anti-deryni ne tarde pas à se manifester dans toute la société de Gwynedd. Peu de temps après la mort du roi Cinhil Ier Haldane en 917, une explosion de violences anti-derynies balaie le royaume, alimentée par les seigneurs et les évêques humains qui contrôlent désormais le Gouvernement et l'Église. Au cours des deux siècles suivant, le nombre de Deryni dans Gwynedd diminue considérablement, car ils sont nombreux à fuir le royaume pour échapper aux persécutions. Ceux qui restent sont dépouillés de la plupart de leurs droits légaux, et se voient interdit d'utiliser leurs pouvoirs par une Église qui les déclare hérétiques et maléfiques.
En revanche, Deryni sont ouvertement acceptés et respectés dans le royaume voisin de Torenth. Les membres de la famille royale de Torenth ne sont pas seulement Deryni, mais aussi reconnus comme étant parmi les adeptes derynis les plus puissants et les plus qualifiés dans les Onze Royaumes. En conséquence, Deryni sont une partie intégrante et reconnue dans tous les aspects de la société torenthi. Les différences entre le statut social des Derynis entre Gwynedd et Torenth sont l'un des facteurs qui a contribué l'antagonisme récurrent entre les deux royaumes.
À ce jour, le statut des Derynis dans les autres royaumes n'est pas clairement établi :
- dans Orsal et Tralia, ils sont tolérés mais suscite l’indifférence, au point que la famille régnante, les von Horthy, ne se préoccupent pas tellement de leur ascendance derynis, tout en usant de leur pouvoir.
- en Bremagne, la famille royale est issue de puissantes lignées derynies, mais la reine Jehana de Gwynedd, fille d’un roi de Bremagne, a été élevé dans la haine des derynis.
- le Connaît est tolérant envers les Derynis, et c’est dans ce royaume qu’un certain nombre de derynis se réfugient pour fuir les persécutions, tels le comte Gregory d’Ebor, qui y devient comte de Trevalga, ou le baron Torcuill de la Marche, neveu de l’épouse de Camber MacRorie, qui y devient comte de Marchmont.
- Kheldour et Mooryn, annexé à Gwynedd, ont probablement la même situation que dans Gwynedd.
- dans Meara, Howicce et Llannedd, la situation reste inconnue.
Les personnages Derynis
La plupart des romans se déroulent à Gwynedd, et présentent les efforts des Derynis pour récupérer une position d'égalité sociale pour leur race. En conséquence, de nombreux Derynis sont des protagonistes principaux. Cependant, plusieurs Derynis servent d’antagonistes dans les romans, affichant des motivations et entreprenant des actions qui établissent ou complètent l’intrigue principale. De même, les humains sont également dépeints soit comme antagonistes soit comme protagonistes, ce qui sous-entend l’idée que les personnages des romans ne sont «bonnes» ou «mauvaises» en fonction de leurs motivations et de leurs actes et non pas en fonction de leur race. Indépendamment du fait qu’un personnage est humain, deryni, ou issu des deux, c'est finalement sa personnalité et son histoire qui détermine ses actions. Ce thème est récurrent tout au long des romans.
Références
- Dans les romans et les livres annexes, un humain ne disposant pas de pouvoirs derynis est simplement appelé « humain », même s’il n’est pas précisée si cette appellation est considérée comme positive ou négative.
Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Deryni » (voir la liste des auteurs).
- Katherine Kurtz (trad. de l'anglais par Guy Abadia), Roi de folie [« Camber of Culdi »], Paris, Presse Pocket, (1re éd. 1976), 316 p. (ISBN 2-266-06350-2)
- Katherine Kurtz (trad. de l'anglais par Michèle Zacharyus), Roi de douleur [« Saint Camber »], Paris, Presse Pocket, (1re éd. 1979), 372 p. (ISBN 2-266-06653-6)
- Katherine Kurtz (trad. de l'anglais par Michèle Zacharyus), Roi de mort [« Camber the Heretic »], Paris, Presse Pocket, (1re éd. 1981), 441 p. (ISBN 2-266-06654-4)
- Katherine Kurtz (trad. de l'anglais par Michèle Zacharyus), Le calvaire de Gwynedd [« The Harrowing of Gwynedd »], Paris, Presse Pocket, (1re éd. 1989), 380 p. (ISBN 2-266-06658-7)
- Katherine Kurtz (trad. de l'anglais par Michèle Zacharyus), L'année du roi Javan [« King Javan's Year »], Paris, Presse Pocket, (1re éd. 1992), 442 p. (ISBN 2-266-06659-5)
- Katherine Kurtz (trad. de l'anglais par Michèle Zacharyus), Le prince félon [« The Bastard Prince »], Paris, Presse Pocket, (1re éd. 1994), 443 p. (ISBN 2-266-08534-4)
- Katherine Kurtz (trad. de l'anglais par Guy Abadia), Le réveil des magiciens [« Deryni Rising »], Paris, Presse Pocket, 1994a (1re éd. 1970), 281 p. (ISBN 978-2-266-05648-9 et 2-266-05648-4)
- Katherine Kurtz (trad. de l'anglais par Guy Abadia), La chasse aux magiciens [« Deryni Checkmate »], Paris, Presse Pocket, 1994b (1re éd. 1973), 318 p. (ISBN 978-2-266-05649-6 et 2-266-05649-2)
- Katherine Kurtz (trad. de l'anglais par Guy Abadia), Le triomphe des magiciens [« High Deryni »], Paris, Presse Pocket, (1re éd. 1973), 374 p. (ISBN 2-266-06349-9)
- Katherine Kurtz (trad. de l'anglais par Michèle Zacharyus), Le bâtard de l'évêque [« The Bishop's Heir »], Paris, Presse Pocket, (1re éd. 1984), 275 p. (ISBN 2-266-06655-2)
- Katherine Kurtz (trad. de l'anglais par Michèle Zacharyus), La justice du roi [« The King's Justice »], Paris, Presse Pocket, (1re éd. 1985), 316 p. (ISBN 2-266-06656-0)
- Katherine Kurtz (trad. de l'anglais par Michèle Zacharyus), La quête de Saint Camber [« The Quest for Saint Camber »], Paris, Presse Pocket, (1re éd. 1986), 379 p. (ISBN 2-266-06657-9)
- Katherine Kurtz (trad. de l'anglais par Michèle Zacharyus), Une femme pour le roi [« King Kelson's Bride »], Paris, Presse Pocket, (1re éd. 2000), 477 p. (ISBN 2-266-12504-4)
- (en) Katherine Kurtz, The Deryni Archives, , 325 p. (ISBN 0-345-32678-4)
- (en) Katherine Kurtz et Robert Reginald, Codex Derynianus (second edition), (1re éd. 1997), 353 p. (ISBN 1-887424-96-2)
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