Docufiction
Un ou une[1] docufiction[2] (ou documentaire-fiction), parfois incorrectement désignée comme docudrama, est un genre cinématographique, télévisuel ou radiophonique qui mélange le documentaire[3] et la fiction.
Il s’agit d’un documentaire contenant des éléments de narration propres à la fiction. Il est adopté par un nombre croissant de cinéastes. Le terme docufiction apparaît au début du 21e siècle[4].
Devenu d’usage commun dans plusieurs langues, il est employé de façon générique pour la classification des films dans les festivals de cinéma[5],[6],[7],[8],[9].
Confusions récurrentes avec le docudrama et le faux documentaire
Un docudrama, au contraire de la docufiction, est une recréation[10] fictionnelle et dramatisée d’évènements factuels, en forme de documentaire, dans un temps ultérieur aux évènements "réels" qu’elle reproduit. On confond "docudrama" avec "docufiction" lorsque drame est associé à fiction, ce qui est courant en anglais. Dans ce sens, docudrama doit être entendu comme un téléfilm ou une récréation télévisuelle qui dramatise ou reproduit des évènements passés avec des acteurs, ce qui est courant aussi bien en Angleterre qu’aux États-Unis.
De même, faux documentaire, ou mockumentary (étymologie: mock + documentary = documentaire moqueur), est un genre typiquement télévisuel des chaînes anglophones[11],[12]. Il se présente aussi en forme de "documentaire", comique ou satirique. Il récrée des évènements "réels" dans un temps ultérieur ou des évènements purement fictifs, et il utilise la narration fictionnelle comme le docudrama.
Le mot docufiction est parfois aussi utilisé pour désigner une pièce de journalisme littéraire, une non-fiction romancée (anglais : creative nonfiction). Aussi bien au cinéma qu’à la télévision, « docufiction » est, en tout cas, un genre cinématographique en pleine expansion depuis la première décennie du 21e siècle.
Origines de la docufiction
Le genre implique une pratique du cinéma utilisé par Robert Flaherty, et plus tard, au XXe siècle, par des cinéastes comme Pare Lorentz et Jean Rouch, qui ont donné au genre du film documentaire ses lettres de noblesse[13],[14]. Il faut cependant tenir en compte que Pare Lorentz n’a jamais réalisé une docufiction en tant qu’on la considère ici. En fait, son seul film où des acteurs jouent leur propre rôle (médecins d’une maternité de Chicago) est une pure fiction de l’année de 1940, The Fight for Life, déguisée en documentaire, un docudrama, filmé en muet et sonnorisé en post-production[15],[16].
Il implique aussi le principe que fiction et documentaire sont des genres fondamentaux dans l'analyse de film, dû au statut ontologique de l’image filmée[17] en tant que photographie : le double (l’image du sujet) est quelque part la même chose en tant que représentation et réalité[18] : en tant que simulacre dans la fiction et en tant qu'image véridique dans le documentaire. Dans la fiction un acteur représente (stands for) une autre personne et les événements photographiés sont inventés ou manipulés. Étant les deux, la docufiction est un genre hybride qui suscite des problèmes éthiques concernant le vrai, puisque le réel peut être manipulé et confondu avec le fictif[19],[20],[21],[22],[23],[24],[25],[26],[27],[28].
Dans le domaine de l’anthropologie visuelle, le rôle novateur de Jean Rouch nous permet de le considérer comme le père d’un sous-genre nommé ethnofiction[29],[30],[31],[32]. Ce terme veut dire film ethnographique avec des natives qui jouent des rôles fictionnels. Leur faire jouer un rôle sur eux-mêmes aidera à construire le réel, renforcé avec l’imaginaire. Pour la même raison, un documentaire non ethnographique touché par la fiction pourra être nommé docufiction.
Genre hybride
Concept
Le terme « docufiction » (ou « docu-fiction »), généralement employé au masculin, désigne couramment dans la langue française des films qui recréent des situations ‘réelles’. Cette désignation est devenue populaire par l'imposition des chaînes de télévision à des fins commerciales, avec l'intention d'atteindre un large public[33],[34].
En vérité le docufiction est un genre hybride dans lequel le documentaire et la fiction pèsent plus ou moins. Il est rare que les deux aient un poids égal. L'aiguille de la balance peut basculer plus vers un côté que vers l'autre : d'un extrême à l'autre. Ceci pose la question de l’existence de docufictions extrêmes[35],[36],[37],[38].
Jusqu'où peut aller un cinéaste sans franchir certaines limites, souvent incertaines, au-delà desquelles le documentaire se transforme en fiction ? : traversant une frontière, pénétrant dans un territoire qui ne lui appartient pas et où il sera perçu comme un intrus. Il s'avancera, dans une situation extrême, sur un territoire réel qui deviendra un lieu entièrement fictif. Il y a des endroits où nous ne savons pas où nous sommes, où nos certitudes s’évanouissent dans le néant. Là, on peut se sentir à peine un peu confus (et ça peut être amusant) ou, dans le pire des cas, désespéré (et ça peut être tragique)[39], là ou ailleurs[40],[41],[42].
Les films documentaires suscitent rarement des sentiments d'empathie chez les spectateurs car ils ne sont pas faits pour cela mais simplement pour les impressionner d'une manière différente : montrer des faits qui traitent de la conscience, aider à être plus conscient de ce qu'est le réel. Ils sont bruts par nature et ainsi ils doivent l'être : « pour atteindre le réel, il faut au préalable pouvoir faire abstraction du vécu »[43].
En plus, « Si les spectateurs hésitent à regarder des documentaires sur des problèmes sociaux "lourds", alors ces questions doivent être présentées de manière plus subtile ou plus acceptable »[44]. Thomas Larson s'y réfère en ces termes (dans la littérature, mais aussi dans le cinéma) : « Les écrivains hybrides mêlent réalité et fiction; poésie et prose; mémoire et histoire; biographie et mémoires. L'hybride porte un certain nombre de noms : récit non linéaire, composite, pastiche, montage, collage, mosaïque et bricolage; c'est une forme qui brouille un genre avec un autre; et décrit tout récit dont la structure est fragmentée, tressée, enfilée, brisée ou segmentée, c'est-à-dire étant tempérée par des ingrédients esthétiques ou éthiques, se transformant en fiction avec des effets plus ou moins graves sur les deux, leur valeur et leurs conséquences »[45]. En d'autres termes : dans des situations extrêmes, le documentaire peut dégénérer en fantaisie et la fiction en cinéma vérité corrompu (Voir Cinéma vérité)[46],[47].
Histoire
Dans l'histoire du cinéma, le concept d'ethnofiction (ethnographie + fiction) dépasserait la pratique scientifique et, par analogie, donnerait lieu à une désignation plus large (docufiction: documentaire + fiction) dans laquelle l'ethnofiction serait classée comme sous-genre. La docufiction serait alors utilisée pour classer les films apparus dans plusieurs pays, directement sous l'influence de Robert Flaherty ou indirectement par une ressemblance occasionnelle, dans les deux cas sans corrélation et avec des différences significatives de forme et de contenu. D'un côté, l’hybride est devenu l'un des critères qui ont rejoint le documentaire et la fiction dans un seul concept[48]. D'un autre côté, les personnes qui jouent leurs propres rôles dans la vie réelle et en temps réel sont quelqu'un d'autre qui se donne du fondement, qui devient vraisemblable. Ces deux exigences sont étroitement associées à deux autres dans la pratique de la docufiction : 1 - éthique[49] et esthétique, i.e. fidélité au vrai et au réel[50],[51],[52] 2 - signifiants and connotations, i.e. formes d’expression qui représentent des faits de manière illustrative ou allusive, dévoilant les facettes de la vie humaine.
Docufiction extrême
La modernité est, par définition, l’exigence qui a fait que le film documentaire a traversé une nouvelle frontière et est devenu docufiction, ce qui n’a pas été sans conséquences : des récits réels qui deviennent fictifs, qui s'excèdent dans des situations extrêmes. Ça peut bien se passer ou non. Ça peut mal se passer si la réalité filmée devient une fantaisie délirante.
Pour la première fois dans l'Histoire moderne un film le montre : Les Enfants d'Hiroshima (1952). Il nous donne à voir, à l’extrême du délire, les survivants d'une tragédie colossale causée par des agents fous, une histoire de vengeance interprétée par des acteurs comme Le Grand Artiste et Le Mal Nécessaire. Les Enfants d'Hiroshima est une docufiction qui ose décrire les conséquences des premières bombes atomiques lancées sur des gens innocents, des explosions terribles qui implosent en effets cathartiques, en dévastation et souffrance, en images d’une grande beauté. Face à des tragédies comme ça, comme celles du théâtre grec, il faut qu’on se soumette à une exigence extrême : On ne doit pas faire des choses comme ça !. L'esthétique, plutôt que l'éthique, a le pouvoir d'imposer des prescriptions comme celle-ci.
Dans le même style, mais à une échelle inférieure, de nouvelles tentatives ont été faites pour provoquer des effets semblables. Des films ultérieurs déclencheraient moins de pathos, certains avec une compréhension plus aiguë des réalités modernes[53],[54]. Jusqu'où peuvent-ils aller ? Jusqu'où les vanités de l'auteur blessent-elles les spectateurs ? Cette mode perverse aura-t-elle un avenir ? Des films comme ceux-ci sont peu nombreux. Seront-ils beaucoup ceux qui suivent ? Seront-ils adaptés aux définitions modernes[55] ? Ou deviendront-ils postmodernes? (voir Postmodernist film)
Robert Flaherty illustrait les réalités qu'il filmait avec une esthétique séduisante qui touchait l'Amérique, un public naïf assoiffé de paysages séduisants. Il montrait à ces pauvres gens des natifs exotiques, de beaux et nobles sauvages de pays lointains. Il tournait des images fortes, conçues pour plaire à un large public et à des producteurs gourmands[56],[57]. Aussi séduit par de tels charmes, Jean Rouch, un scientifique avant tout le reste, est un de ceux qui a osé d'aller plus loin dans des tentatives extrêmes[58],[59].
Utilisant des lentilles 'neutres' (en perspective naïve) et un sens de la poésie très personnel il est parti filmer des Noirs dans des pays mystérieux d'Afrique avec la noble intention de découvrir qui ils sont et ce qu'ils représentent[60]. Il s'est soumis à la confrontation sur les deux fronts : réduire l'esthétique à des images sans prétention et l'éthique à des principes stricts, indispensables pour dévoiler le vrai[61]. De différents pays, il y en a qui font pareil. Pour des raisons fortes, certains osent aller au-delà des limites qu'ils devraient garder, transformant le documentaire en fiction irréductible, en fantaisie sans retour : Les Mille et Une Nuits et de l'autre côté, à son extrême, Cavalo Dinheiro, deux films portugais . D'autres aventuriers, en circonstances similaires, utilisant des astuces subtiles, mettent le pied sur la ligne rouge sans se faire brûler : Taxi Téhéran (Iran), Dérives (Portugal)[62], c'est-à-dire (autobiographies, portraits urbains, films sans argent, metafilms, du cinéma à l’extrême). Des tendances opposées auront lieu dans les temps qui nous attendent. Des réalités mutantes les feront différer[63],[64]. On parle aujourd'hui d'un « réalisme d’avant-garde » (Avant-Garde Realism). « Aujourd'hui, le réel est devenu la nouvelle avant-garde. Si l'avant-garde d'hier constituait un geste meurtrier contre le réel, l'avant-garde d'aujourd'hui ressuscite l'anarchie du réel et le triomphe du cinéma total. »[Qui ?][65],[66],[67],[68],[69].
Liste de docufictions
Premières docufictions par pays
- 1926 – États-Unis : Moana de Robert Flaherty
- 1930 – Portugal : Maria do Mar de Leitão de Barros
- 1932 – France : L'Or des mers de Jean Epstein
- 1948 – Italie : La Terra trema (La Terre tremble) de Luchino Visconti
- 1963 – Canada : Pour la suite du monde de Pierre Perrault et Michel Brault
- 1981 – Maroc : Transes d'Ahmed El Maânouni
- 1988 – Guinée-Bissau : Mortu Nega de Flora Gomes
- 1990 – Iran : Close-up de Abbas Kiarostami
- 1991 – Finlande : Zombie and the Ghost Train de Mika Kaurismäki
- 2002 – Brésil : La Cité de Dieux (La Cité de Dieu) de Fernando Meirelles
- 2005 – Irak : (en) Underexposure de Oday Rasheed
Autres docufictions historiques
- 1931: Tabu de F.W. Murnau et Robert Flaherty
- 1934 : L'Homme d'Aran de Robert Flaherty
- 1945 : Ala-Arriba! de Leitão de Barros
- 1948 : Louisiana Story de Robert Flaherty
- 1956 : On the Bowery[70] de Lionel Rogosin
- 1958 : Moi, un noir de Jean Rouch
- 1960 : Come Back, Africa de Lionel Rogosin
- 1961 : La Pyramide humaine de Jean Rouch, France
- 1958/59 Indie Matra Bhumi (The Motherland) de Roberto Rossellini, sorti 2007[71],[72],[73]
- 1964 : Belarmino de Fernando Lopes
- 1971 : Petit à petit de Jean Rouch
- 1972 : Trevico-Torino (viaggio nel Fiat-Nam) de Ettore Scola
- 1974 : Les Ordres de Michel Brault
- 1976 : Mau Tempo, Marés e Mudança (en Changing Tides), de Ricardo Costa
- 1976 : Gente da Praia da Vieira[74] de António Campos
- 1976: Trás-os-Montes[75],[76] de António Reis et Margarida Cordeiro[77]
- 1979 : Le pain et le vin (en O Pão e o Vinho) de Ricardo Costa
- 1982 : Ana[78],[79],[80],[81] de António Reis et Margarida Cordeiro
- 1982 : After the Axe de Sturla Gunnarsson
- 1990 : Le Fabuleux gang des sept[82] de Cynthia Scott
- 2000 : Dans la chambre de Vanda de Pedro Costa (Portugal)
- 2002 : Ten de Abbas Kiarostami (Iran)
- 2005 : Alien Planet de Wayne Douglas Barlowe (États-Unis)
- 2006 : En avant, jeunesse ! de Pedro Costa (Portugal)
- 2008 : Ce cher mois d'août de Miguel Gomes (Portugal)
- 2009 : La bocca del lupo de Pietro Marcello (Italie)
- 2013 : Pardé de Jafar Panahi et Kambuzia Partovi (Iran)
- 2015 : Taxi de Jafar Panahi (Iran)
- 2016 : Dérives de Ricardo Costa (Portugal)
- 2016 : Palmyre (film) de Lokman SLim et Monika Borgmann (Liban)
- 2017 : Arribas de Ricardo Costa (Portugal) - dernier film de la trilogie Lointains
Docudrama
- 1995 : Le Dossier B. (sur les souterrains du palais de Justice de Bruxelles et sa construction)
- 2003 : Le Dernier Jour de Pompéi (sur la disparition des Pompéiens)
- 2004 : Les Champions d'Olympie (sur l'origine des jeux Olympiques)
- 2004 : La Cellule de Hambourg (The Hamburg Cell) d'Antonia Bird (parcours de 19 jeunes musulmans fanatisés pour participer aux attentats du 11 septembre 2001)
- 2005 : Ils voulaient tuer de Gaulle réalisé par Jean-Teddy Filippe avec Jean-Pierre Michael (Jean-Marie Bastien-Thiry), Pierre-Arnaud Juin (Alain de La Tocnaye), Fred Bianconi (Armand Belvisi)
- 2006 : Chaos sur la planète (Perfect Disaster).
- 2006 : The Road to Guantanamo, sur le voyage vers un mariage qui finit mal.
- 2006 : Tahar l'étudiant, de Cyril Mennegun. La galère d'un étudiant
- 2006 : Prehistoric Park, de Sid Bennett. Nigel Marven retourne dans le temps pour sauvegarder des dinosaures.
- 2006 : Bye Bye Belgium, de la RTBF. La Belgique a cessé d'exister, les Flamands proclament leur indépendance.
Notes et références
- L'usage est variable, selon que l'on parle d'un documentaire ou d'une fiction.
- Il est aussi possible de l'écrire avec un tiret (docu-fiction) voire en deux parties séparées (docu fiction)
- Reality and documentary – at Six Types Of Documentary, article par Girish Shambu (blog)
- What is docufiction? - section II, p. 37-75 (quatre chapitres) de la thèse du Prof. Theo Mäusli
- Indie Matra Bhumi (The Motherland) – Festival de Cannes
- Brian De Palma's On His Iraq Docu-Fiction Comeback sur The Huffington Post – Festival de Toronto et Festival de Venise
- New Film Events – London Short Film Festival
- Oscilloscope 'Howl' for Off Beat Docu-Fiction Sundance Selection sur Ion Cinema
- Docufiction sur plusieurs festivals
- Voir Docudrama: the real (his)tory Confusion of genres – Page 2 de la thèse de Çiçek Coşkun (New York University School of Education)
- What is mockumentary? sur Ranker
- A television programme or film which takes the form of a serious documentary in order to satirize its subject. – definition: The Free Dictionary and Dictionary.com
- Definition of documentary – New Frontiers in American documentary (American Studies at The University of Virginia)
- The Impulse of Documentary-Fiction – Paper, Transart Institute
- ‘Items for criticism (not in sequence)’: Joseph DeLee, Pare Lorentz and The Fight for Life (1940) – article de Caitjan Gainty, sur The British Journal for the History of Science, 19 September 2017
- Pare Lorentz, Louis Gruenberg, and The Fight for Life: The Making of a Film Score – article de Robert Nisbett sur Oxford Journals. Pare Lorentz est considéré comme un cineaste pionnier en écologie de l’environemment.
- The Gap: Documentary Truth between Reality and Perception – article de Randolph Jordan qui souligne «l’absence croissante de diversité entre film documentaire et fiction», Hors Champ
- Open-ended Realities - article de Luciana Lang, Latineos
- Semiotics, Book Regs
- Semiotics for Beginners par Daniel Chandler, Aberystwyth University
- (NON)FICTION AND THE VIEWER: RE-INTERPRETING THE DOCUMENTARY FILM – Paper de Tammy Stone, Avila University
- hybrid genre – page 50, thèse sur la du Prof. Theo Mäusli
- The appeal of hybrid documentary forms in West Africa, Project Muse
- Ethics and Documentary Filmmaking – Article de Marty Lucas, Center for Social Media (American University in Washington, D.C)
- On Ethics and Documentary: A Real and Actual Truth – Article de Garnet C. Butchart, Programme sur les études culturels, Université de Trent, Peterborough, Ontario, Canada, publié University of South Florida
- What to Do About Documentary Distortion? Toward a Code of Ethics – Article de Bill Nichols, Documentary.org
- Documentary Film Prompts-Ethics in Documentary/Fiction vs. Documentary – Paper de Ardavon Naimi, University of Texas at Dallas
- Ethics and Filmmaking in Developing Countries, Unite For Sight
- [PDF] Rayma Watkinson,Reading the image: Visual Literacy And The Films Of Jean Rouch, inter-disciplinary.net.
- (en) Michael Eaton, Jean Rouch 1917-2004, A Valediction, rouge.com.au/
- Glossary, www.maitres-fous.net
- Jean Rouch and the Genesis of Ethnofiction, thèse de Brian Quist, Long Island University
- Mélissa Thériault, Documentaire et jeux de fiction. Le cas du cinéma québécois, editions-harmattan.fr.
- Lise Henric, Le docufiction entre création originale et documentaire, revue Française des Sciences de l'information et de la communication.
- Marc Augé, De l’imaginaire au “tout fictionnel”, Recherches en communication, no 7, 1997.
- Éric Clémens, Le fictionnel et le fictif, essai sur le réel et le(s) monde(s), gerardgranel.com.
- André Habib,Terrains battus : reconquête fictionnelle ou dommages au réel, autour de 9/11, histart.umontreal.ca, juin 2002.
- Justine Peneau, Fiction du réel, réel du fictionnel : quand le design critique, Art et histoire de l’art, 2015.
- ‘Based on a true story’ : the fine line between fact and fiction – article de Geoff Dyer
- Documentary and Fiction Breed to Create a Better Truth, article de Chuleenan Svetvilas sur Documentary IDA
- In and out of this world: digital video and the aesthetics of realism in the new hybrid documentary – article de Ohad Landesman
- Scripting the Docufiction: Combining the Narrative and Documentary Modes in a Social Issue Film – thèse de Joseph V. Brown, University of Denver, 1 janvier 2010
- Selon Le Cru et le Cuit, de Claude Lévi-Strauss.
- Page 2 in Docufiction: Combining the Narrative and Documentary Modes in a Social Issue Film, by Joseph V. Brown)
- The Hybrid Narrative – article par Thomas Larson
- « Cinéma-vérité » ou « cinéma direct » : hasard terminologique ou paradigme théorique ? – article par Séverine Graff
- Home Feature Articles – Jean Rouch: Cinéma-vérité, Chronicle of a Summer and The Human Pyramid, article par Barbara Bruni sur Senses of Cinema, mars 2002
- Exploring Objectivity in Docufiction Filmmaking through the Concept of Hybridity, Eleanorforder, 7 août, 2014
- Why are ethical issues central to documentary filmmaking? – premier chapitre d’une introduction au film documentaire par Bill Nichols, Indiana University Press
- Reality in the Age of Aesthetics – Article at Frieze, Issue 114, April 2008
- Documentary-for-the-Other: Relationships, Ethics and (Observational) Documentary – Article by Kate Nash, Journal of Mass Media Ethics, 26:224–239, 2011
- On Ethics and Documentary: A Real and Actual Truth – article par Garnet C. Butchart, Cultural Studies Program, Trent University, Peterborough, Ontario, Canada K9H 7P4]
- Postmodernism and film – livre de Catherine Constable. Postmodernism and Film: Rethinking Hollywood's Aesthestics. Columbia University Press, 2015. JSTOR, www.jstor.org/stable/10.7312/cons17455
- Docufictions: an intervew with Matin Scorsese on documentary film
- Postmodern Cinema – article par Dana Knight
- Robert Flaherty – article par en: Deane Williams, Senses of Cinema
- Realism, Romanticism and the Documentary Form: Robert Flaherty's Man of Aran – Chapter 4, Brian McFarlane, Ed, 24 Frames: The Cinema of Britain and Ireland, Wallflower, 2005
- A Tribute to Jean Rouch – article par Paul Stoller sur Rouge
- Jean Rouch's Ciné-Ethnography: at the conjunction of research, poetry and politics – article par Lorraine Mortimer sur Screenig the Past
- L'autre face du miroir :Jean Rouch et l' "autre" – article par Ricardo Costa, le 11 mars 2000
- "Maîtres Fous.net"
- Dérives (page illustrée)
- Cinematography: The Creative Use of Reality, Maya Deren, "Cinematography: The Creative Use of Reality" in The Avant-Garde Film: A Reader of Theory and Criticism, ed. P. Adams Sitney (New York: Anthology Film Archives, 1978), p. 60-73
- Reality Ink: When Nonfiction Film Meets Experimental Cinema – article par Cynthia Close, April 15, 2015
- Avant-Garde Realism
- Cinema in the Digital Age – livre de Nicholas Rombes, Columbia University
- Le réalisme d’avant-garde au 20e siècle dans la culture visuelle et la littérature, 1914-1968 (Nagoya, Japon) – Notes pour un colloque, information publiée le 26 janvier 2018 par l'Université de Lausanne (source : Hiromi MATSUI), le 7 avril 2018
- The Realist Tendency – note sur la “tendence réaliste” au cinema d’après Siegfried Kracauer sur Film Reference
- Documentary Film and the Modernist Avant-Garde – essai de Bill Nichols; source : Critical Inquiry, Vol. 27, No. 4 (Summer, 2001), pp. 580-610, The University of Chicago Press
- Article de Cyril Cossardeaux sur Culturopoing (2010-05-16)
- (en) « Chicago Cinema Forum », sur Cine-file.info, (consulté le )
- India: Matri Bhumi – Article de Doug Cummings, F i l m j o u r n e y (18 mars 2007)
- India, Matri Bhumi restauré en digital au Festival du Film de Vienna – Article sur IBN Live
- Voir Gente da Praia da Vieira
- Trás-os-Montes chez la Cinémathèque de Harvard
- Trás-os-Montes – Séances à la Cinémathèque française
- António Reis et Margarida Cordeiro sur l'Université de Californie à Los Angeles
- Rep Pick: Ana – Article d'Aaron Cutler sur The L Magazine
- Ana (coréalisation avec Margarida Cordeiro)
- Ana sur Films sans frontières
- Les Cahiers du Cinéma, Les Nouvelles Littéraires
- Le Fabuleux gang des sept sur L’Encyclopédie canadienne
Voir aussi
Docufiction
- Isabelle Veyrat-Masson, Télévision et Histoire, la confusion des genres (docudramas, docufictions et fictions du réel), Bruxelles, Ina-de Boeck, coll. Médias-Recherches, 2008
- 3 questions à…Isabelle Veyrat-Masson – entretien (Le Journal du CNRS)
- L'ethnofiction à l'œuvre, Ethnologies comparées
- Peter Watkins, un cinéaste maudit - article sur Critikat
- (en) Derek Paget, No Other Way to Tell It. Dramadoc/docudrama on television, Manchester University Press, , 237 p. (ISBN 978-0-7190-4533-2, lire en ligne)
- (en) Alan Rosenthal, Why Docudrama? : Fact-Fiction on Film and TV, Carbondale & Edwardsville, Southern Illinois Press, , 387 p. (ISBN 978-0-8093-2186-5)
- (en) Steven N. Lipkin (éditeur), Real Emotional Logic. Film and Television Docudrama As Persuasive Practice, Carbondale, Southern Illinois Press, , 171 p. (ISBN 978-0-8093-2409-5)
- (en) Table of contents for Docufictions : essays on the intersection of documentary and fictional filmmaking
- (en) Docudrama: the real (his)tory these par Çiçek Coşkun (New York University School of Education)
- (it) Un genere cinematografico: la docu-fiction. Il caso di 150 ore a Pavia by Laura Marchesi (thèse – abstract)
Docudrama
Articles connexes
- Documentaire
- Ethnofiction
- Cinéma vérité
- Cinéma de guérilla
- Living history (en)
- Histoire du quotidien, Histotainment
- Peter Watkins
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