Doire Ripaire

La Doire Ripaire (en italien : Dora Riparia et Dòira Rivaira en piémontais) est un cours d'eau du Piémont long de 125 km, doté d'un bassin de 1 251 km2, et affluent de rive gauche du .

«  Dora Riparia » redirige ici. Pour les autres significations, voir Dora et Riparia.

Pour les articles homonymes, voir Doire.

Doire Ripaire
(italien : Dora Riparia)

La Doire Ripaire à Exilles

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Caractéristiques
Longueur 125 km
Bassin 1 251 km2
Bassin collecteur
Débit moyen 26 m3/s (Turin)
Organisme gestionnaire l'Agence régionale pour la protection Ambientale (ARPA)
Régime nivo-pluvial
Cours
Source principale Petite Doire (Piccolo Dora)
· Localisation Alpes cottiennes, près du col de Montgenèvre, Hautes-Alpes, France
· Altitude 2 500 m
· Coordonnées 44° 54′ 28″ N, 6° 44′ 32″ E
Source secondaire Ripa
· Localisation Sauze di Cesana, province de Turin, Italie
· Altitude 2 550 m
· Coordonnées 44° 51′ N, 7° 00′ E
Confluence des sources source confluence
· Localisation Cesana Torinese, province de Turin, Italie
· Altitude 1 350 m
· Coordonnées 44° 57′ 30″ N, 6° 47′ 30″ E
Confluence
· Localisation Turin, Italie
· Coordonnées 45° 04′ 43″ N, 7° 43′ 30″ E
Géographie
Pays traversés France, Italie
Département Hautes-Alpes
Régions traversées Province de Turin
Principales localités Turin, Suse

Sources : ARPA

Son parcours se déroule presque entièrement dans le val de Suse en Province de Turin.

Hydronymie

Le nom Riparia dérive du latin ripa qui veut dire « rive », « bord de l'eau. » La terminaison ria peut désigner l'aire au sens de zone [1].

Doire ce nom viendrait du latin Duria mineur , par opposition à Duria Maior (maintenant Baltée]). Des hydronymes semblables existent :

Parcours

Le cours d'eau naît sur les Alpes cottiennes en territoire français, près du col de Montgenèvre sous le nom de Piccola Dora (Petite Doire), prenant après quelques km plus en aval près de Cesana Torinese la dénomination propre de Doire Ripaire (Dora Riparia), à la suite de la confluence avec le torrent Ripa (provenant du val Argentera) et le torrent Thuras de Bousson.

Près d'Oulx, la rivière grossit par l’apport à gauche de son principal affluent la Dora di Bardonecchia, puis peu avant la commune de Suse, elle reçoit le Rio Galambra, le Rio Clarea et le torrent de la Cenischia, dernier tributaire notable.

La Doire Ripaire traverse Suse avec un cours impétueux et particulièrement copieux en eau et reçoit seulement des affluents de peu d’importance parmi lesquels, de sa gauche, le Gravio de Condoue, le Sessi de Caprie et le Messa de Almese, et à sa droite le Rio Scaglione de Méans et le Gravio de Villar Focchiardo.

En direction sud-est, elle baigne la cité de Bussolin et tout le bas Val de Suse.

Arrivée en plaine, elle traverse les territoires des communes de Avigliana, Alpignano, Pianezza, Collegno et la grande zone métropolitaine de Turin ; là, après avoir traversé le parco della Pellerina, elle continue sa descente sur la partie nord de la ville pour aller confluer dans le près du Parco Colletta de Turin.

Principaux affluents

Régime hydrologique

Le régime de la Doire Ripaire est du type nivo-pluvial, avec des crues sur la fin du printemps-été et automne et sec en hiver. Malgré un bon débit moyen de 26 m3/s. la variation de débit du fleuve subit des hausses saisonnières avec des crues parfois désastreuses en cas de fortes précipitations, comme celle d’octobre 2000 (plus de 700 m3/s à Turin) qui inonda les centres de Suse, Bussolin et quelques quartiers de Turin, ou la récente du 30 mai 2008 qui rejoignit le niveau de celle de 2000, inondant la commune de Bussolin.

Débit moyen

Débit moyen mensuel (en m3)
Station hydrologique : confluence du
(1951 - 1991)

Source : AA.VV., Piano di tutela della acque - Allegato tecnico II.h/1 Bilancio delle disponibilita' idriche naturali e

valutazione dell'incidenza dei prelievi - Bilancio idrologico - Rapporto tecnico; tabella 8, p. 28; juillet 2004; Regione Piemonte (consulté en décembre 2011)

Histoire

Statue à la Doire Ripaire, place CNL, Turin.

À la confluence de la Doire Ripaire dans le Pô, fut créée la cité de Turin à l’époque romaine. La Doire Ripaire a longtemps été la principale ressource énergétique : déjà au Moyen Âge ses eaux était déviées vers des canaux (duriae), qui alimentaient les moulins et autres implantations.

Au XXe siècle, le développement industriel et urbanistique a notablement dégradé la qualité des eaux du fleuve ; l’œuvre d’assainissement a seulement commencé dans les années 1990.

En 1999, l'Agence régionale pour la protection Ambientale (ARPA) de Grugliasco a réalisé une étude de toute la Doire Ripaire et de tout le Sangone, qui a révélé leur grave pollution.

En 2002, est né le parco agro-naturale della Dora Riparia, financé par la commune de Collegno et la région du Piémont pour préserver le patrimoine naturel.

Voir aussi

Notes et références

  1. DORA RIPARIA , la voix de «Encyclopédie Treccani éd. 1932, en ligne sur www.treccani.it (consulté en Décembre 2014)
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