Dolmen de La Pierre

Le dolmen de la Pierre est un dolmen situé à Moulins-sur-Céphons dans le département français de l'Indre.

Dolmen de la Pierre

Vue générale de l'édifice
Présentation
Type dolmen
Période Néolithique
Protection  Classé MH (1900)
Caractéristiques
Géographie
Coordonnées 46° 59′ 49″ nord, 1° 32′ 30″ est
Pays France
Région Centre
Département Indre
Commune Moulins-sur-Céphons
Géolocalisation sur la carte : Indre
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Géolocalisation sur la carte : France

Historique

L'édifice est classé monument historique par la liste de 1900[1] sous le nom de Dolmen et cromlech de La Pierre. Le dolmen fut victime d'une fouille sauvage en 1870, dont les résultats sont inconnus, mais qui provoquèrent l'effondrement d'une table de couverture et laissèrent le monument partiellement ruiné[2].

Description

Le dolmen a été édifié sur un rebord de plateau dominant le ruisseau du Lamps. C'est un dolmen de type angevin. Il mesure m de long sur 4,20 m de large pour une hauteur maximale de 1,60 m. Il comporte deux tables de couverture. La plus grande des deux repose sur trois orthostates. La seconde table est brisée en deux parties,la plus grande, inclinée à 45° repose d'un côté sur un pilier et de l'autre sur le sol[2].

DalleLongueurÉpaisseurLargeur
Table A4,20 m0,40 m3,50 m
Fragment de la table B2,80 m0,60 m1,80 m
Fragment de la table B2,10 m1,80 m
Dalle de chevet2,80 m1,30 m
Orthostate nord2,30 m
Orthostate sud4,25 m1,30 m
Pilier nord-est1,60 m1,30 m
Données : Indre Guide Dolmens & Menhirs[2]

L'ensemble délimite une chambre funéraire de 5,80 m de long sur 2,30 m de large qui atteint 1,30 m dans sa plus grande hauteur sous dalle. Toutes les dalles sont en grès. Selon Ludovic Martinet, la pierre proviendrait de Bagneux ou de Dun-le-Poëlier, communes distantes de plus de 30 km[2].

L'existence à l'époque du classement d'un cromlech entourant le dolmen semble peu probable. Les blocs supposés le constituer, qui sont désormais presque tous disparus, pourraient cependant provenir du démantèlement du dolmen ou correspondre aux vestiges d'un éventuel tumulus[2].

Folklore

Selon une tradition populaire, celui qui aurait touché à l'édifice devait mourir dans l'année[2].

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Gérard Coulon, Indre Guide Dolmens & Menhirs, Berry en poche, Éditions La Bouinotte, , 156 p. (ISBN 9782915729313), p. 134-138. 
  • Frédéric Lontcho, Dolmens et menhirs de France, Lacapelle-Marival, Editions Archéologie Nouvelle, coll. « Archéologie Vivante », , 216 p. (ISBN 979-10-91458-09-2), p. 118

Articles connexes

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