Dolmen des Courades

Le dolmen des Courades, dit la Pierre Levée, est situé sur la commune de Saint-Même-les-Carrières en Charente.

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Dolmen des Courades

Dolmen dit la Pierre Levée ou des Courades
Présentation
Nom local La Pierre Levée
Type Dolmen
Période Néolithique
Protection  Classé MH (1926)
Caractéristiques
Matériaux calcaire de Saint-Même
Géographie
Coordonnées 45° 37′ 59″ nord, 0° 09′ 29″ ouest
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Commune Saint-Même-les-Carrières
Géolocalisation sur la carte : Charente

Historique

L'édifice est signalé dès 1835 par François Marvaud qui en donne une description où la table de couverture est déjà renversée[1]. Il a été classé monument historique par arrêté du [2].

Description

La chambre de forme rectangulaire ouvre à l'est. Elle est délimitée par cinq orthostates, dont les plus hauts atteignent 1,90 m de hauteur, qui étaient joints par des murets en pierres sèches. Elle était recouverte d'une unique table de couverture, désormais brisée en 10 morceaux, qui mesurait à l'origine m de long sur au maximum m de large et 0,90 m d'épaisseur. Le pilier nord-est pourrait avoir été constitué de deux blocs superposés, le bloc supérieur gisant désormais à l'intérieur de la chambre.

La grande originalité de cet édifice réside dans la dalle (m de long sur 2,70 m de large) qui recouvre entièrement le sol de la chambre (le seul autre cas connu dans la région est le dolmen A de la Sauzaie à Soubise). Cette dalle a été creusée en auge avec un double-bassin sur une profondeur de 0,20 à 0,35 m, l'épaisseur du bloc atteignant près d'un mètre par endroits, soit un poids total estimé à 18 tonnes. Robert Delamain a émis comme hypothèse que la dalle aurait été posée pour préserver les sépultures de l'humidité émanant de la proximité de la source voisine du ruisseau de la Smaronne. L'auge a été creusée à une époque récente (creusement par usage d'outils métalliques) et pourrait avoir servi pour entreposer le raisin provenant des vignes environnantes[1].

Pillé très anciennement, la fouille du dolmen n'a livré qu'une fine feuille d'or[1].

La voie romaine de Saintes à Périgueux, dite chemin Boisné, pour laquelle il a peut-être servi de repère, passe à proximité.

Galerie

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Sébastien Pourtaud, Dolmens, menhirs, tumulus et pierres à légendes en Charente, Les Indes savantes, , 280 p. (ISBN 978-2-84654-581-5), p. 236-238

Articles connexes

Liens externes

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