Dolmen du Cayrou de l'Empiri
Le dolmen du Cayrou de l'Empiri (ou de l'Empéri) est un dolmen, désormais détruit, qui était situé à Alos, dans le département français du Tarn, en région Occitanie.
Dolmen du Cayrou de l'Empiri | |
Présentation | |
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Nom local | Dolmen du Cayrou de l'Empéri |
Type | dolmen |
Fouille | 1930 |
Visite | détruit |
Caractéristiques | |
Mobilier | perles, racloir |
Géographie | |
Pays | France |
Subdivision administrative | Occitanie |
Subdivision administrative | Tarn |
Subdivision administrative | Alos |
Historique
L'édifice a été fouillé par l'abbé Terral vers 1930 et par le chanoine Farenc et M. Delpech en 1960. Le dolmen a été entièrement détruit en 1974 par des travaux agricoles[1]. Son nom signifie la grande pierre de la Justice[2].
Description
C'était un petit dolmen à couloir comportant une chambre rectangulaire inclus dans un tumulus ovalaire mesurant 16 m de longueur sur 8 m de largeur et 1,80 m de hauteur. La chambre était délimitée d'un côté par un orthostate de 2 m de longueur, 0,90 m de hauteur et 0,35 m d'épaisseur et de l'autre par un muret en pierre sèche. Le couloir était délimité d'un côté par trois petites dalles sur environ 2 m de longueur et de l'autre par une petit mur[1].
L'intérieur de la chambre comportait deux fosses. La première fosse, en position centrale, contenait un racloir en silex, des perles (1 en cuivre, 130 en coquillage, 8 en stéatite, 1 en calcite). La seconde fosse, située au nord de la première, mesurait 2 m sur 1,90 m. Le fond était dallé. Elle contenait le squelette presque entier d'une femme qui fut déposée sur le dos, la tête tournée vers la gauche, les avant-bras repliés. La dépouille portait un ornement en perles (150 en calcium, 1 en stéatite et 1 de forme olivaire). Deux cents dents diverses et d'autres perles (19 en calcaire, 1 en stéatite) furent découvertes dans l'axe de la première fosse. Une grande partie du matériel archéologique découvert est conservé au musée Toulouse-Lautrec d'Albi[1].
Notes et références
- Lautier 1981
- André Soutou, « Une voie ancienne de Toulouse à Rodez », Pallas. Revue d'études antiques, vol. 10, no 2, , p. 97–107 (DOI 10.3406/palla.1961.986, lire en ligne, consulté le )