Dolmen du Pouyol

Le dolmen du Pouyol, dénommé aussi dolmen de la Croix Ferrée, est un dolmen situé à Eybouleuf dans le département français de la Haute-Vienne.

Dolmen du Pouyol

Vue générale de l'édifice
Présentation
Nom local dolmen de la Croix Ferrée[1]
Type dolmen
Période Néolithique
Protection  Classé MH (1978)
Caractéristiques
Matériaux granite
Géographie
Coordonnées 45° 48′ 10″ nord, 1° 29′ 25″ est
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Commune Eybouleuf
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : France

Historique

Le dolmen est mentionné dès 1821[2]. Il est classé au titre des monuments historiques le [3]. Il a fait l'objet d'une fouille de sauvetage et d'une restauration au début des années 1980[4].

Description

Les dalles utilisées pour la construction de l'édifice sont en granite. La table de couverture en forme d'amande mesure 3,20 m de long sur 2,50 m dans sa plus grande largeur. Au début du XXe siècle, elle ne reposait plus que sur trois supports[2]. La chambre est piriforme[5]. La surface de trois des supports a été régularisée[6]. Selon l'abbé Leclerc, le sol de la chambre était dallé[2].

DalleHauteurÉpaisseurLargeur
A1,70 m0,35 m0,85 m
B1,63 m0,80 m
C1,60 m1,20 m
D1,50 m
E1,50 m
Données : Les Dolmens de Haute-Vienne[2]

La fouille a révélé la présence au nord de l'édifice de pierres de calage correspondant à des piliers disparus. La découverte à l'est de l'édifice d'un orthostate, plus petit que les autres, et de sa fosse d'implantation laissent supposer l'existence à l'origine d'une structure d'accès (de type couloir ?) désormais disparue[4].

Matériel archéologique

Le petit matériel lithique (haches polies, poignards, armatures de flèches perçantes et tranchantes), les éléments de parure (pendentif en roche verte) et la céramique qui y ont été découverts ont été attribués au Néolithique moyen avec une réoccupation au Néolithique final[4].

Folklore

Les pierres auraient été perdues par la Vierge lors de leur transport pour l'édification du clocher de Saint-Léonard[2].

Notes et références

  1. Franck Delage, « Les Dolmens de la Haute-Vienne », Bulletin de la Société préhistorique de France, vol. 19, no 3, , p. 87 (DOI 10.3406/bspf.1922.11982, lire en ligne).
  2. Imbert 1910
  3. « Dolmen du Pouyol », notice no PA00100301, base Mérimée, ministère français de la Culture
  4. Vuaillat 1985
  5. Joussaume 2016
  6. Vuaillat 1988

Annexes

Bibliographie

  • Martial Imbert, « Les dolmens de la Haute-Vienne », L'Homme préhistorique, no 1, , p. 20-23 (lire en ligne). 
  • Dominique Vuaillat, « Circonscription du Limousin », Gallia préhistoire, vol. 28, no 2, , p. 303-304 (lire en ligne). 
  • Dominique Vuaillat (préf. Claude Masset), « Bref bilan documentaire sur le mégalithisme du Limousin », dans La France des dolmens et des sépultures collectives (4500 - 2000 avant J.-C.), Paris, Éditions Errance, , 356 p. (ISBN 2877721574), p. 180
  • Roger Joussaume, Palets et minches de Gargantua : Mégalithisme dans le Centre-Ouest de la France, Association des Publications Chauvinoises, , 388 p. (ISBN 979-1090534391), p. 279. 

Articles connexes

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