Dolmens du Port-Blanc

Les dolmens, partiellement ensablés[1], sont situés sur la côte sauvage, sur une falaise[1]^,[3] dominant la plage de Porz-Guen au nord[3].

Il s'agit de deux dolmens à couloir[1] grossièrement orientés au sud-est[2]^,[3].

Les deux dolmens du Port-Blanc.

Le premier est plutôt bien conservé[1]. Sa chambre funéraire affecte un plan rectangulaire[1] d'environ 2,5 × 3 m[2]. Du couloir, ne reste qu'une seule pierre encore en place[3].

Le deuxième est en moins bon état[1], quelques orthostates permettant d'en établir la forme[1]. Sa chambre funéraire est circulaire[1]^,[2] et a perdu sa dalle de couverture[1]. Une dalle surmonte toujours néanmoins le couloir d'accès[1]. Il est possible que son état de mauvaise conservation soit dû au recul de la falaise proche[1].

Ils étaient originellement situés dans un grand cairn[3], aujourd'hui à nu, et dont seule la base a été restituée.

Le dolmen date du Néolithique[4] (probablement du IVe millénaire avant J.-C.). Des fouilles menées par Félix Gaillard en 1883[5] ont mis au jour des poterie de type Conguel[2], des outils en pierre (éclat de silex, haches polies), des paries de parures (dont une épingle en os) et des éléments de squelettes humains appartenant à une cinquantaine d'individus différents[5]^,[2] sur deux niveaux[2] protégés de l'acidité des sols par le sable[2]. La plupart des crânes étaient séparés des corps et disposés le long de l'un des murs[2]. Une épingle en bronze trouvée sur place témoigne que le site était encore utilisé à la fin du troisième millénaire avant J.-C.[6]

L'édifice est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1889[4].