Domenico Giani

Domenico Giani (né le 16 août 1962 à Arezzo, en Italie) est un commandant de la Gendarmerie vaticane et directeur des services de sécurité du Vatican de 2015 à 2019.

Domenico Giani

Fonction
Chef de police

Biographie
Naissance	16 août 1962 Arezzo
Nationalité	Italienne
Activité	Policier

Autres informations
Arme	Forces armées italiennes
Distinctions	Commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand Grand-croix de l'ordre de Saint-Sylvestre Chevalier grand-croix de l'ordre du Mérite de la République italienne

Biographie

Diplômé en pédagogie de la faculté d'éducation de l'université de Sienne, il a été sous-officier et officier de la Garde des finances (en italien : Guardia di Finanza). Il a ensuite travaillé dans les services du renseignement italien.

En 1999, Domenico Giani devient l'adjoint de Camillo Cibin, préfet du Corps de la gendarmerie de l'État de la Cité du Vatican, alors connu sous le nom de Corps de sécurité de l'État de la cité du Vatican. Giani a notamment protégé le pape Benoît XVI des deux agressions de Susanna Maiolo lors des messes de minuit de Noël en 2008 et 2009, à la basilique Saint-Pierre[1].

Depuis le 3 juin 2006, Domenico Giani est le préfet du Corps de la gendarmerie de l'État de la Cité du Vatican, ainsi que le principal garde du corps du pape Benoît XVI et du pape François. Il est à la tête d'une unité de 130 policiers (2015)[2].

Il a coordonné et mené les enquêtes Vatileaks et Vatileaks 2 [3].

Le 14 octobre 2019, il démissionne de son poste de chef de la gendarmerie. Son départ est causé par une fuite d'informations liée à des enquêtes sur des opérations financières et immobilières de la Secrétairerie d'État[4].

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Domenico Giani » (voir la liste des auteurs).

Carol Glatz, « Vatican to decide fate of woman who knocked pope down », The Catholic Transcript Online, Archdiocese of Hartford,‎ 28 décembre 2009 (lire en ligne, consulté le 31 décembre 2009)
(it) « Commander of Vatican Gendarmerie: Here’s how we protect the Pope », sur LaStampa.it (consulté le 11 mars 2019)
(it) « Vatileaks 2: tutti i protagonisti - Politica », sur Agenzia ANSA, 4 novembre 2015 (consulté le 14 août 2022)
(it) Fiorenza Sarzanini e Gian Guido Vecchi, « Vaticano, il Papa accetta le dimissioni di Giani. Il capo della Gendarmeria: «Io servo inutile» », sur Corriere della Sera, 14 octobre 2019 (consulté le 14 août 2022)

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[1] Carol Glatz, « Vatican to decide fate of woman who knocked pope down », The Catholic Transcript Online, Archdiocese of Hartford,‎ 28 décembre 2009 (lire en ligne, consulté le 31 décembre 2009)

[2] (it) « Commander of Vatican Gendarmerie: Here’s how we protect the Pope », sur LaStampa.it (consulté le 11 mars 2019)

[3] (it) « Vatileaks 2: tutti i protagonisti - Politica », sur Agenzia ANSA, 4 novembre 2015 (consulté le 14 août 2022)

[4] (it) Fiorenza Sarzanini e Gian Guido Vecchi, « Vaticano, il Papa accetta le dimissioni di Giani. Il capo della Gendarmeria: «Io servo inutile» », sur Corriere della Sera, 14 octobre 2019 (consulté le 14 août 2022)