Dominique Frelaut

Biographie

Dominique Frelaut naît en 1927 à Vannes dans une famille nombreuse catholique. Son père est le peintre-graveur Jean Frélaut[3].

Il fait ses études au collège catholique Saint-Martin de Rennes et est membre de la Jeunesse étudiante chrétienne (JEC)[4].

Venu travailler à Paris après la guerre, il s'engage aux côtés des prêtres ouvriers[3]. Il est embauché comme ouvrier spécialisé chez Citroën à Levallois. Militant de la Confédération générale du travail (CGT), il devient délégué du personnel. Il est licencié à la suite des grèves de 1950, après quoi il adhère au Parti communiste français (PCF)[4].

Recruté a l'usine Chausson de Gennevilliers en 1951, il est responsable syndical de l'entreprise et membre du bureau de l’Union des syndicats des métaux de la Seine[4].

Après son mariage avec Annie Blumberg, militante communiste, il habite à Gennevilliers et devient secrétaire permanent du syndicat des métaux en 1954-1955. Son militantisme politique l'amène à suivre les cours d'une école du parti en 1958 et occuper des postes à responsabilités. Installé ensuite à Colombes, il est élu maire de cette municipalité en 1965, puis réélu jusqu'en 2001[4].

Il est conseiller général des Hauts-de-Seine, élu dans le canton de Colombes-Nord, de 1967 à 1973, puis dans le canton de Colombes-Sud, de 1976 à 1982[5].

En 1973, il est élu député de la troisième circonscription des Hauts-de-Seine et réélu juqu'en 1986. Suppléant de Jacques Brunhes, député de la première circonscription des Hauts-de-Seine, depuis mars 1993, il remplace ce dernier à l'Assemblée en 2001 après sa nomination au poste de secrétaire d’État au Tourisme[5].

Il est nommé maire honoraire de Colombes en 2001 et siège au conseil municipal jusqu'en 2008[4].

Distinction

En 1994, Dominique Frelaut reçoit les insignes de chevalier de la Légion d'honneur des mains d'André Duroméa[6].

Détail des mandats

Mandats locaux

Mandats nationaux

Notes et références

  1. Adeline Daboval, « Colombes en deuil après la mort de son ancien maire (PCF) Dominique Frelaut : L’élu est décédé lundi à l’âge de 90 ans. Il sera inhumé vendredi dans la ville qu’il a dirigée pendant 36 ans, jusqu’en 2001. Elus et habitants lui rendent un hommage unanime », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ) « Fervent militant communiste, il avait dirigé la mairie de 1965 à 2001 avant de siéger un mandat de plus dans l’opposition, de 2001 à 2008, quand Nicole Gouéta lui avait ravi le siège. Fraiseur aux usines Chausson et syndicaliste, Dominique Frelaut avait aussi été député ».
  2. Lieux de naissance et décès trouvés dans la base MatchId des fichiers de décès en ligne du Ministère de l'Intérieur avec les données INSEE (consultation 17 janvier 2020)
  3. Gérard Le Puill, « Disparition. Dominique Frelaut, maire de Colombes, est parti », sur humanite.fr, (consulté le ).
  4. Paul Boulland, « FRELAUT Dominique », sur maitron.fr.
  5. « Assemblée nationale Dominique Frelaut », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  6. « Légion d'honneur pour Dominique Frelaut », sur humanite.fr, (consulté le ).

Liens externes

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