Dominique Loiseau (horloger)

Dominique Loiseau, né le à Boulogne-Billancourt et mort le [1], est un horloger franco-suisse actif dans le secteur de la Haute Horlogerie à partir des années 1970. Il est le créateur de montres à complications dont les 6 montres des sables, la pendule La Rose des temps, les montres Renaissance[2] ou encore Blancpain 1735[3]. En 2011, il présente la 1f4[4],[5], une des montres bracelet automatiques les plus compliquées avec 8 brevets. En 2012, Dominique Loiseau annonce sa collaboration avec la Manufacture de Haute Horlogerie Suisse Girard-Perregaux[6],[7],[8].

Dominique Loiseau

Pour les articles homonymes, voir Loiseau et Dominique Loiseau.

Dominique Loiseau
Biographie
Naissance
Décès
Nationalités
Formation
Philosophie, Université de Nanterre. École d’Horlogerie d’Anet, Dreux.
Activités
Autres informations
Site web

Biographie

Adolescent, Dominique Loiseau ignore le désir de son père de le voir perpétuer la tradition horlogère de la famille. Bachelier à 15 ans, il entreprend des études sur l’art, la littérature et l’histoire et est diplômé es philosophie à l’université de Nanterre. La période de 1968 bouleverse sa vie et l’amène à s’interroger sur son avenir et l’amour qu’avait son père pour le travail manuel… Il intègre l’École d’horlogerie d’Anet à Dreux puis le Technicum de La Chaux-de-Fonds en Suisse. Il est ensuite nommé responsable des restaurations au musée international d'horlogerie à la Chaux-de-Fonds pendant trois ans puis s’engage au sein de son atelier personnel dans la restauration de plusieurs chefs-d’œuvre horlogers dont l’automate La musicienne de Pierre Jaquet-Droz.

Enfin, il se tourne vers la réalisation de créations horlogères[9]. Œuvrant notamment en coulisses de plusieurs manufactures de Haute Horlogerie[10], il donne naissance à plusieurs créations: la montre à grande sonnerie Renaissance, le Tourbillon (horlogerie) Capriccio, la pendule Rose des temps [11], les 6 montres des sables, l’automate Alpha-Omega ou la Blancpain 1735.

Articles connexes

Notes et références

Liens externes

  • Portail de l’horlogerie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.