Dominique de Legge

Dominique de Legge de Kerléan, dit Dominique de Legge, est un homme politique français né le au Pertre (Ille-et-Vilaine). Il est sénateur d’Ille-et-Vilaine depuis 2008

Dominique de Legge
Fonctions
Sénateur d'Ille-et-Vilaine
En fonction depuis le
(13 ans, 11 mois et 2 jours)
Élection 21 septembre 2008
Réélection 28 septembre 2014
27 septembre 2020
Groupe politique UMP (2008-2015)
LR (depuis 2015)
Maire du Pertre

(22 ans, 3 mois et 23 jours)
Prédécesseur Théophile Paré
Successeur Joseph Maréchal
Conseiller régional de Bretagne

(16 ans, 1 mois et 1 jour)
Président Josselin de Rohan
Jean-Yves Le Drian
Pierrick Massiot
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Le Pertre (Ille-et-Vilaine)
Nationalité Française
Parti politique RPR (1998-2002)
UMP (2002-2015)
LR (depuis 2015)
Famille Famille de Legge de Kerléan
Profession Cadre dirigeant

Biographie

Vie professionnelle

Conseiller technique auprès du maire de Paris pour les affaires familiales au début des années 80, il occupe successivement quelques-unes des plus importantes directions de la Ville de Paris : Aide sociale, Action sociale et enfin Propreté et environnement. Il rejoint le Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (SIAAP) en 1999, l'organisme qui gère le traitement des eaux usés de plusieurs communes franciliennes. Il quitte le SIAAP trois ans plus tard pour prendre la tête de l'Association française contre les myopathies (AFM), connue pour son organisation du Téléthon chaque année. Le 17 juillet 2003, il est nommé Délégué interministériel à la famille en Conseil des ministres, fonction dont il démissionne le 27 février 2008[1]. Dominique de Legge est père de quatre enfants.

Dominique de Legge est l'auteur d'un ouvrage sur la famille, publié en novembre 2007 et dans lequel il évoque les profondes mutations de la cellule familiales des dernières décennies en France : La famille dans tous ses éclats[2].

Engagement politique

Dominique de Legge est élu au conseil municipal du Pertre pour la première fois en 1983. Il y siège sans discontinuer depuis. En 1995, il devient maire. Ses électeurs le reconduisent en 2001, 2008 et 2014. Il est par ailleurs vice-président de la Communauté d'agglomération de Vitré Communauté chargé des affaires économiques.

Conseiller régional de Bretagne de 1998 à 2014, il a présidé le groupe d'opposition Union pour un mouvement populaire entre 2004 et 2010. Lors des élections régionales de 2010, il prend la tête de liste UMP en Ille-et-Vilaine[3] ; Bernadette Malgorn étant tête de liste régionale. En obtenant 32,66 % des voix au second tour dans le département, il réalise un score légèrement supérieur à la moyenne régionale (32,36 %) mais qui reste cependant historiquement bas pour la droite dans le département[4].

En juillet 2008, il est la première personnalité de droite du département d’Ille-et-Vilaine à présenter une liste pour les élections sénatoriales de septembre. Quelques semaines plus tard, il reçoit l'investiture de l'UMP et du Nouveau Centre. Le 21 septembre 2008, il est l'unique sénateur de droite à être élu dans le département. Au palais du Luxembourg, il est membre de la commission des finances[5] et rapporteur du budget de la Défense[6].

En juin 2014, il présente une liste d'Union UMP-UDI dans la perspective du scrutin sénatorial. Lors de ce scrutin la liste qu'il conduit obtient 2 élus. Dominique de Legge est donc reconduit pour un deuxième mandat de sénateur le 28 septembre 2014.

Président de la fédération départementale de l'UMP d'Ille-et-Vilaine de 2008 à 2015[7], il est aujourd'hui membre du parti Les Républicains. Il soutient François Fillon pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[8].

Il est réélu sénateur d'Ile-et-Vilaine en septembre 2020, en deuxième position derrière la sénatrice centriste Françoise Gatel[9].

Prises de position

En juillet , il présente un rapport, au nom de la commission des finances, sur l’état du parc immobilier de la défense : « Il est dans un état pitoyable »[10]. En décembre , au sénat, il vote contre le projet de loi visant à interdire les thérapies de conversion qui est approuvé avec 305 voix contre 28[11].

Mandats électoraux

Sénateur
Conseiller régional
Conseiller municipal / Maire

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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