Dommartin-la-Chaussée
Dommartin-la-Chaussée est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Dommartin.
Dommartin-la-Chaussée | |||||
Église Saint-Martin. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Toul | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Mad et Moselle | ||||
Maire Mandat |
Denis Petit 2020-2026 |
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Code postal | 54470 | ||||
Code commune | 54166 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Dommartinais, Dommartinaises | ||||
Population municipale |
32 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 00′ 43″ nord, 5° 51′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 224 m Max. 262 m |
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Superficie | 2,71 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Metz (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Nord-Toulois | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Géographie
Dommartin-la-Chaussée est une commune rurale implantée dans le nord du département de Meurthe-et-Moselle « dans le cou de l’oie ».
La commune est située sur la route départementale no 28, orientée sud-est / nord-ouest, elle relie Charey (RD 131) à Dampvitoux (RD 901).
Le territoire communal est ceinturé par quatre communes en périphérie : Hagéville au nord, Dampvitoux à l’ouest, Charey au sud-est et Saint Julien-lès-Gorze à l’est. L’aérodrome dit "de Chambley" est situé au nord-est de Dommartin-la-Chaussée, il est en partie implanté sur le territoire communal.
La superficie du ban communal représente 271 hectares.
Communes limitrophes
La commune de Dommartin-la-Chaussée est située à :
- 67 km de Nancy,
- 32 km de Metz,
- 28 km de Pont-à-Mousson,
- 45 km de Verdun,
- 30 km de Saint-Mihiel.
Urbanisme
Typologie
Dommartin-la-Chaussée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (81,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18,6 %), prairies (15,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Moyen Âge
En 1277, Dompmartin-de-la-chaulcie relevait de la baronnie d’Apremont. Appelé ainsi parce que traversée par une voie romaine.
C’est en 1290, par les textes que nous avons la certitude que ce village existait à l’emplacement d’aujourd’hui puisque le duc de Ferry reconnaît officiellement qu’un habitant devient son homme –lige, pour 100 livres de l’époque.
Temps modernes
En 1663 le seigneur est le chevalier Antoine de Gourcy capitaine et bailli d'Étain.
En 1703, le village est appelé Dompmartin.
En 1709, le duc de Lorraine Stanislas Leszczyński en était le seigneur et justicier. Le patronage appartenait à l’Abbé de Gorze. (Dans le vieux cimetière qui se visite, madame Marie Françoise, veuve de messire Charles François Boyard 1er maître d’hôtel du duc, y repose depuis 1722.)
En 1710, Dommartin-les-Thiaucourt, 12 habitants est rattaché à la prévôté de Thiaucourt.
En 1752, Dommartin-sous-les-côtes, 14 habitants est rattaché à la prévôté de Saint Mihiel.
En 1773, un ancien château appartenant aux comtes de Bainville est incendié. Sur ses ruines est reconstituée une ferme fortifiée et monsieur le comte de Gourcy obtient le droit de justice.
Époque contemporaine
En 1823, un curé de campagne, l’abbé Daunot (né à Liverdun, le 8 mars, ancien officier des dragons dans les armées de Napoléon 1er, curé de Flirey puis de Charey), devant la misère des populations, décida de fonder une communauté.
En 1827, il obtient l’autorisation officielle épiscopale.
Le 17 septembre 1845, c’est l’autorité civile qui lui accorde par les vertus d’un statut du roi Louis-Philippe, le droit de devenir une congrégation appelée congrégation des sœurs de la Sainte Enfance de Marie. La congrégation obtient ainsi le droit d’être une congrégation hospitalière puis enseignante en 1855.
En 1858, l’abbé obtint la croix de la Légion d’honneur.
En 1860, il construit une chapelle pour la communauté. Dommartin se fait appeler Dommartin-la-chapelle et comptent 142 habitants dont 80 sœurs.
Le 11 avril 1866, l’abbé décède et est inhumé dans le petit cimetière jouxtant l’église où sa tombe y est toujours présente.
Trop éloignée de la ville, la communauté dut être transférée tout d’abord à Houdemont le 16 juillet 1870 puis quelques années après à Nancy où la communauté continue d’exister sous le nom des sœurs de l’Alliance. Le corps de l’abbé Daunot a lui aussi été transféré le 16 juin 1877 à l’entrée de la maison mère à Nancy.
Église Saint-Martin dévastée en 1917 reconstruite en néo-roman en 1924.
En 1965, Dommartin-la-chapelle est rebaptisé en Dommartin-la-chaussée.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2019, la commune comptait 32 habitants[Note 3], en diminution de 13,51 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Une villa gallo-romaine fouillée en 1953 a donné un abondant mobilier, dont un monument d'environ 3 m de haut (dit "Cavalier à l'Anguipède"), actuellement au musée lorrain, qui avait été jeté dans un puits, probablement à l'avènement du christianisme.
- Nécropole mérovingienne fouillée en 1877.
- Église Saint-Martin dévastée en 1917, reconstruite en néo-roman en 1924.
Héraldique, logotype et devise
Blason | D'azur semé de croisettes recroisetées au pied fiché d'or chargé de deux bars de même; l'écu chapé d'or à deux taux de sable. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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