Don (affluent de la Vilaine)

Le Don (Don en breton également) est une rivière française qui coule avant tout dans le nord du département de la Loire-Atlantique ainsi qu'en Ille-et-Vilaine et en Maine-et-Loire, dans les deux régions Pays de la Loire et Bretagne. C'est un affluent de la Vilaine en rive gauche.

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Don
(ruisseau de la Gravelle
ruisseau de Duron
ruisseau de l'étang de Maubusson)

Le Don à Guémené-Penfao.

Cours du Don.
Caractéristiques
Longueur 92,08 km [1]
Bassin 620 km2
Bassin collecteur Vilaine
Débit moyen 3,77 m3/s (Guémené-Penfao) [2]
Régime pluvial océanique
Cours
Source Maine-et-Loire
· Localisation Ombrée d'Anjou
· Altitude 92 m
· Coordonnées 47° 38′ 55″ N, 1° 08′ 11″ O
Confluence Vilaine
· Localisation Massérac (Loire-Atlantique)
· Altitude m
· Coordonnées 47° 40′ 16″ N, 1° 57′ 23″ O
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche Le Petit Don
Ruisseau de Sauzignac
· Rive droite La Cône
Pays traversés France
Départements Loire-Atlantique, Ille-et-Vilaine, Maine-et-Loire
Régions traversées Pays de la Loire, Bretagne

Sources : SANDRE:J79-0300, Géoportail, Banque Hydro

Géographie

D'une longueur de 92,08 km[1], le Don prend sa source dans les Marches de Bretagne-Anjou dans la commune de Saint-Michel-et-Chanveaux en Maine-et-Loire[3].

La rivière coule vers l'ouest en traversant le bourg de Saint-Julien-de-Vouvantes, le Petit-Auverné où il reçoit les eaux du Petit Don 9,3 km[4]. Les deux rivières unies traversent Moisdon-la-Rivière, puis les bourgs d'Issé, de Treffieux et de Jans, où il trouve la rivière nommé Cône 28 km[5].

Après être passée sous la RN 137, elle continue vers Marsac-sur-Don, Guémené-Penfao, puis Massérac où elle se jette dans la Vilaine à la limite entre la Loire-Atlantique et l'Ille-et-Vilaine.

Communes traversées

Dans les trois départements d'Ille-et-Vilaine, de la Loire-Atlantique et de Maine-et-Loire, le Don traverse seize communes[1] :

Affluents

Le Don a trente-et-un affluents référencés dont :

Hydrologie

Le Don est une rivière très irrégulière, à l'instar de ses voisines de la région de l'est du massif armoricain et du bassin de la Vilaine, tout comme le Semnon ou l'Oudon par exemple.

Le Don à Guémené-Penfao

Son débit a été observé durant une période de 25 ans (1983-2007), à Guémené-Penfao, localité du département de la Loire-Atlantique située tout près de son confluent avec la Vilaine[2]. La surface ainsi étudiée est de 598 km2, soit la presque totalité du bassin versant de la rivière.

Le module de la rivière à Guémené-Penfao est de 3,77 m3/s.

Le Don présente des fluctuations saisonnières de débit fort marquées, comme très souvent en Bretagne orientale. Les hautes eaux se déroulent en hiver et se caractérisent par des débits mensuels moyens allant de 5,95 à 11,7 m3/s, de décembre à mars inclus (avec un maximum très net en janvier). À partir du mois de mars, le débit baisse rapidement jusqu'aux basses eaux d'été qui ont lieu de juin à la mi-octobre inclus, entraînant une baisse du débit mensuel moyen allant jusqu'à 0,126 m3/s au mois d'août. Mais ces moyennes mensuelles ne sont que des moyennes et cachent des fluctuations bien plus prononcées selon les années, ou sur de courtes périodes.

Débit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : J7963010 - Le Don à Guémené-Penfao (Juzet) pour un bassin versant de 598 km2[2]
(données calculées de mars 1983 à février 2013)
Source : Banque Hydro - MEDDE

Étiage ou basses eaux

Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusque 0,002 m3/s (deux litres), en cas de période quinquennale sèche, ce qui est très sévère, le cours d'eau étant alors réduit à un mince filet d'eau. Mais ce fait est fréquent parmi les rivières de la région coulant sur le vieux socle armoricain peu perméable sur lequel les eaux des précipitations ruissellent rapidement.

Crues

Les crues peuvent être très importantes. Les QIX 2 et QIX 5 valent respectivement 55 et 89 m3/s. Le QIX 10 est de 110 m3/s, le QIX 20 de 130 m3/s, tandis que le QIX 50 se monte à pas moins de 160 m3/s.

Le débit instantané maximal enregistré à Guémené-Penfao a été de 141 m3/s le , tandis que la valeur journalière maximale était de 124 m3/s le lendemain 6 janvier. En comparant la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, il apparaît que cette crue était un peu plus que d'ordre vicennal, et donc destinée à se répéter tous les 25-30 ans en moyenne.

Lame d'eau et débit spécifique

Le Don est une rivière moyennement abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 200 millimètres annuellement, ce qui est nettement inférieur à la moyenne d'ensemble de la France, mais correspond aux valeurs que l'on retrouve dans la région. Le débit spécifique (ou Qsp) atteint 6,3 L/s par km2 de bassin.

Patrimoine

Aménagements et écologie

Le Syndicat du bassin versant du Don s'occupe des cinq actions : gestion des niveaux d'eau, Gestion des ouvrages hydrauliques, l'entretien et la restauration des berges, la sensibilisation à la protection de l'eau, et des espèces envahissantes avec ses partenaires techniques et financiers[8].

Articles connexes

Notes et références

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