Dona nobis pacem

Dona nobis pacem (en latin "Accorde-nous la paix") est une phrase tirée de l'Agnus Dei, prière de la messe catholique latine.

Description

L'expression, prise isolément, a été reprise dans un certain nombre d'œuvres musicales, dont les suivantes :

  • Dona nobis pacem, un canon traditionnel, dont la musique est parfois attribuée à Mozart, dans sa Messe du Couronnement
  • la cantate Dona nobis pacem de Ralph Vaughan Williams (composée en 1936 et créée le de la même année)[1].
  • le troisième mouvement de la Symphonie Liturgique d'Arthur Honegger (1945)
  • inclus dans l'album de Noël de Bobby Darin, The 25th Day of December (1960)
  • dans Present from Nancy du groupe néerlandais Supersister (1970)
  • interprétée par des membres de la distribution (en tant que chorale impromptue) dans l'épisode de Noël 1978 de M*A*S*H, Dear Sis
  • à la fin de Pray Your Gods de Toad the Wet Sprocket (1992)
  • le bassiste Michael Manring interprète une version instrumentale de la compilation Windham Hill A Winter's Solstice IV (1993)
  • David Fanshawe, sur l'enregistrement de l'album African Sanctus (1994)
  • inclus dans un arrangement de I Heard the Bells on Christmas Day enregistré par Wayne Watson One Christmas Eve (1994)
  • œuvre pour chœur et orchestre du compositeur letton, Pēteris Vasks (1996)
  • le clarinettiste Richard Stoltzman interprète une chanson sur la compilation The Carols of Christmas de Windham Hill (1996)
  • 2 titres de l'album Adiemus V : Vocalise, de Karl Jenkins (2003)
  • morceau 12 de l'album Whiskey Tango Ghosts, par Tanya Donelly (2004)
  • dans l'album No Boundaries de Ladysmith Black Mambazo (2006)
  • la phrase est répétée dans la chanson Old City (Instrumental) de l'album Instrumentals by the Shanghai Restoration Project (2008)
  • titre d'un morceau de la partition de Max Richter pour la série The Leftovers de HBO
  • titre d'une composition de Jacques Berthier (pour la communauté de Taizé)
  • pièce pour chœur d'enfants a cappella du compositeur finlandais Esa-Pekka Salonen (2010)[2].

Dans d'autres domaines artistiques :

  • expression citée à plusieurs reprises dans le roman de Graham Greene, Le Rocher de Brighton (1938), par son antihéros Pinkie Brown
  • utilisée dans cet autre roman de Graham Greene, Les Comédiens (1966)
  • utilisée par le Docteur - saison 4, épisode 6 de Doctor Who, The Poison Sky - lorsqu'il parle en code à Donna Noble qui est piégée sur le TARDIS par les Sontariens. (Original airdate : 3 May 2008)
  • le titre d'une composition de Motoi Sakuraba dans le jeu vidéo Tales of Destiny 2
  • Sœur Steven, un personnage de la bande dessinée 9 Chickweed Lane utilise cette phrase à plusieurs reprises lorsque sa patience est mise à rude épreuve.

Notes et références

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