Doom 3

Doom 3 est un jeu de tir à la première personne de type horrifique développé par id Software et publié par Activision le 3 août 2004 sur PC sous Windows. Le jeu est adapté sur Linux plus tard cette année-là, et est porté par Aspyr Media pour Mac OS X en 2005. Le développeur Vicarious Visions porte ensuite le jeu sur la console Xbox, le sortant le .

Doom 3

Développeur
Éditeur
Distributeur
Réalisateur

Tim Willits (en)[1],[2]

Directeur technique : John Carmack[2]

Programmeur en chef : Robert A. Duffy (en), assisté de Timothee Bebbet, Jim Dose (Jim Dosé), Jan Paul Van Waveren, Jonathan Wright[2]

Artistes : Kenneth Scott, assisté de Adrian Carmack, Andy Chih-Jen Chang (Andy Chang), Kevin Cloud, Patrick Duffy (Pat Duffy), Seneca Menard, Fredrik Nilsson, Patrick Thomas[2]

Scénariste : Matthew J. Costello[3],[2]
Scénariste
Compositeur
Clint Walsh (en)
Chris Vrenna[2] (musique d’intro)

Date de sortie
Genre
Mode de jeu
Un joueur, multijoueur
Plateforme

Langue
Moteur
Doom 3 engine (id Tech 4)
Version
1.3.1

Évaluation
PEGI 18 (d)
Site web

Doom

Ignorant les événements des précédents jeux Doom et Doom II, Doom 3 est le premier redémarrage (reboot) de la série (cependant, Doom RPG (en) déclare qu'il s'agit d'une préquelle au premier jeu). L'intrigue du jeu se déroule sur la planète Mars en 2145, à la différence de ses prédécesseurs : Doom se déroule sur les deux lunes de cette planète (Phobos et Deimos), et Doom II prend place sur Terre.

Le gameplay de Doom 3 est simple et linéaire : le personnage du joueur, un soldat isolé, doit se frayer un chemin par les armes au sein d'une base de recherche scientifique envahie par des créatures hostiles de provenance inconnue. Parcourant la base, un complexe de couloirs et de salles obscures dans un décor mécaniste et inquiétant, il doit remplir sa mission et tenter d'enrayer l'invasion démoniaque en cours.

Le jeu a été un succès critique et commercial ; avec plus de 3,5 millions d'exemplaires du jeu vendus, c'est le jeu le plus réussi par le développeur id Software à ce jour. Les critiques ont fait l'éloge des graphismes et de la présentation du jeu, bien qu'elles aient été divisées par la proximité du gameplay avec celui du Doom d'origine, se concentrant principalement sur la simple lutte contre un grand nombre de personnages ennemis.

Le , sort l'extension officielle Doom 3: Resurrection of Evil, développée par Nerve Software. Le , sort sur PC une édition spéciale de Doom 3, intitulée BFG Edition, puis une version basée sur la version BFG Edition est sortie sans multijoueur en ligne pour Android en juin 2015, et Nintendo Switch, PlayStation 4 et Xbox One en juillet 2019.

Doom 3 utilise le moteur de jeu id Tech 4, qui a depuis été concédé sous licence à d'autres développeurs. Le , celui-ci est libéré et placé sous licence publique GPL[4].

En 2016, sort la suite de Doom 3, un nouveau reboot intitulé Doom.

Synopsis

Logo de l’Union Aerospace Corporation (UAC) dans Doom 3.

Intrigue

L'intrigue de Doom 3 se déroule sur la planète Mars en 2145.

Au début du jeu, notamment avec la première cinématique, est présentée l'Union Aerospace Corporation (UAC), l'une des plus grandes corporations terriennes existantes. Initialement axée sur les contrats d'armement et de Défense, l'UAC a mis en place un important centre de recherche sur la planète Mars où elle mène de vastes recherches dans plusieurs domaines scientifiques, notamment en biologie et sur l'exploration spatiale ainsi que dans d'autres domaines de pointe. Grâce à des fonds illimités et la possibilité de ne pas tenir compte des limites légales ou morales dans ces recherches, l'UAC est à la tête d'une technologie parmi les plus avancées[alpha 1].

Au fur et à mesure de sa progression dans le jeu, le joueur apprend que de nombreux employés de la base sont perturbés en raison d'un grand nombre d'incidents impliquant des voix, des observations inexpliquées, ou ayant pour cause des cas de paranoïa et de folie qui conduisent souvent à des accidents mortels. Parmi les employés de l'UAC, des rumeurs concernant la nature des expériences top-secrètes conduites par le docteur Malcolm Betruger dans le secteur Delta de la base (Delta Labs), sont particulièrement répandues.

Déroulement

Le joueur assume dans le jeu le rôle d'un caporal Space Marine anonyme qui vient d'arriver en sur la base martienne de l'UAC, transféré par navette depuis la Terre.

Peu après son arrivée, son supérieur, le sergent Thomas Kelly qui dirige les forces militaires de Mars City, lui ordonne d'aller retrouver un scientifique disparu dans une zone désaffectée de la base. Alors qu'il parvient à le localiser, un évènement paranormal se déclenche, aboutissant à la transformation de la quasi-totalité du personnel de la base en zombies, ainsi qu'à l'apparition de créatures démoniaques inconnues, surgissant d'on ne sait où, et qui attaquent la base tout entière. Le marine se fraye alors un chemin dans la base tout en neutralisant les monstres qui se trouvent sur son chemin, dans le but de prévenir les secours sur Terre.

Pendant une grande partie du jeu, le soldat sera en contact avec son supérieur via une communication radio. Ce dernier lui indiquera les différentes tâches à réaliser et les points de contrôle à atteindre pour réussir les objectifs de sa mission.

Pour se défendre, le soldat a à sa disposition une armure de combat futuriste qu'il pourra réparer et un arsenal d'armes varié. Armé d'un pistolet et d'un fusil à pompe au départ, il trouvera progressivement des armes supplémentaires sur les cadavres de ses ennemis, ou dans des lieux spécifiques (armurerie, casiers et caisses de stockage d'armes ou de munitions) dispersés partout dans la base. S'il est blessé, le soldat peut utiliser des unités de « medpacks », des dispositifs médicaux portatifs (ou des « Health stations » fixées sur certains murs) qui lui rendent de la vigueur.

Pour progresser, le soldat peut également se servir des divers équipements informatiques de la base, au fur et à mesure de son exploration, certains ayant une interaction étendue comme ouvrir des portes, désactiver des systèmes de sécurité ou activer des mécanismes (caméras de surveillance, ascenseurs, casiers de munitions, voire donner l'accès à un monorail). Il peut également profiter des informations contenues dans les PDA (Personnal Digital Assistant) du personnel mort de la base (messages audio ou emails) pour obtenir les codes d'ouverture des casiers de matériel (ou de certaines portes), voire se servir de ces PDA pour accéder à des zones où lui-même n'a normalement pas accès, grâce au niveau d’accréditation intégré aux PDA.

Après une longue et calme phase d'introduction (jusqu'à la fin de la première mission de récupération du scientifique manquant), le jeu débute véritablement quand démarre l'invasion de la base par des entités hostiles. Le soldat est alors lâché dans cet enfer sans trop savoir ce qui se passe, et commence à lutter pour sa survie.

Lieux visités

La base martienne de l'UAC, souterraine, est divisée en plusieurs secteurs et zones que le personnage du joueur devra explorer pour continuer sa mission. Le personnel de la base est constitué de scientifiques, de techniciens, de Marines et de soldats de la sécurité.

Reliée par des couloirs et des portes automatiques, voire en se déplaçant à la surface de Mars (en utilisant un appareil respiratoire autonome, à cause du manque d’oxygène de l'atmosphère martienne), la base est très étendue. Des ascenseurs sont aussi utilisés pour se déplacer de niveaux en niveaux.

Les zones contiennent diverses pièces, ateliers et installations, regroupées dans les principaux secteurs suivants :

  • Mars City, le camp de base au début du jeu. Contient la zone de débarquement des vaisseaux spatiaux, une zone de maintenance technique et de stockage, des laboratoires, une zone de vie et de détente, des bureaux et le quartier général des Marines, dirigés par le sergent Kelly ;
  • le complexe des laboratoires Alpha (Alpha Labs, divisé en 4 secteurs), spécialisé dans la recherche sur les sources d'énergie pour l’exploration spatiale (Hydrocon, Molecular Fuel Storage, Elemental Phase Deconstructor) et en armement (Chaingun) ;
  • entre le complexe Alpha et Delta, se trouve l'Empro plant, la centrale énergétique de la base de Mars ; un autre générateur se trouve à Alpha Labs, que le joueur devra réactiver pour progresser. Se trouve aussi le secteur des Communications, d'où le joueur tentera de lancer l'appel de détresse à la flotte spatiale terrienne ;
  • le complexe des laboratoires Delta (Delta Labs, divisé en 3 secteurs), spécialisé dans la recherche sur la téléportation, certains projets biologiques et en armement de pointe (Plasma gun, BFG 9000 (en)). Donne accès au secteur CPU (CPU Processing et Central Processing) qui gère les supercalculateurs de la base, et au premier site archéologique (Site 3) via un dispositif de transfert automatique (Transfert bridge) ;
  • le site archéologique, d'où proviennent les artefacts trouvés par les savants (dont le Soul Cube). Reliée à Delta Labs avec le site 3, il est divisé en 3 zones (site 1, 2 et 3). Les deux dernières zones sont accessibles via un dédale de cavernes reliéees par des ascensceurs, aboutissant à la dernière zone (Site 1) où se trouve le portail démoniaque, gardé par le Cyberdemon, le boss de fin du jeu.

Le complexe Alpha est relié au complexe Delta par un long monorail. Se rendant au monorail après avoir terminé sa mission au secteur Communication, le joueur est victime d'un incident (causé par Betruger) qui l'oblige à prendre un autre chemin, devant continuer sa route par le secteur Recyclage (Recycling) de la base avant d'atteindre finalement un des quais du monorail. Peu après, son trajet est stoppé, le joueur devant débloquer la route du monorail pour arriver au complexe Delta.

Par ailleurs, au cours de son aventure via les portails de téléportation de Delta labs, le joueur fera l’expérience d'une visite en Enfer où il devra trouver sa route pour quitter cet endroit infesté de créatures démoniaques cauchemardesques, tout en récupérant l’artefact nommé le Cube des âmes (Soul Cube) que le docteur Betruger a caché là-bas.

Ambiance

Le jeu dispose d'une ambiance sonore particulièrement réaliste et de bruitages crédibles. Par ailleurs, la base martienne de l'UAC où évolue le personnage du joueur est peu éclairée, à cause de problèmes d'alimentation en électricité qui semblent être causés par les expériences conduites au complexe Delta. Les couloirs, ainsi que la base elle-même semblent être fabriqués avec des pièces pré-fabriquées, puis assemblées.

Certains endroits sont en bon état et propres (notamment au début du jeu à Mars City) mais, après l'invasion, la base est majoritairement endommagée et des traces de sang sont souvent visibles sur le sol ou les murs, des cadavres jonchant le sol. Le niveau le plus ravagé est le complexe Delta, lieu d'où a surgi l'invasion (des phrases agressives, écrites avec du sang, sont notamment visibles dans les couloirs qui jouxtent le téléporteur principal de Delta).

Après l'attaque démoniaque, la base est peu, voire quasiment pas éclairée, laissant le joueur dans une obscurité presque totale. À certains moments du jeu, l'éclairage tombe subitement en panne, prélude à une attaque surprise des adversaires du joueur. Celui-ci est alors souvent contraint de choisir entre brandir une arme ou sa lampe torche, qui le laisse exposé à une attaque. L'impossibilité de s'éclairer et de manipuler une arme en même temps a été très critiquée lors de la sortie du jeu ; la ressortie du jeu dans son édition BFG Edition corrigera ce problème en intégrant la lampe sur l'armure du joueur.

Historique du développement du jeu

Création et développement

En juin 2000, John Carmack annonce sur son fichier « .plan »[5] (plan update)[alpha 2],[6] le début d'une nouvelle version de Doom utilisant les techniques de la prochaine génération en matière de rendu temps réel en 3D. Ce plan, rendu public de manière controversé, était en fait destiné à forcer la main d'id Software pour lancer officiellement le projet.

Kevin Cloud et Adrian Carmack, deux responsables d'id Software qui contrôlaient plus de 50 % de la société, ont toujours été fortement opposés à la réalisation d'un nouveau Doom. Ils pensaient qu'id Software réutilisait trop souvent les mêmes vieilles formules et propriétés. Cependant, après la très bonne réception de Return to Castle Wolfenstein et les dernières améliorations technologiques de rendu 3D, la plupart des employés étaient convaincus qu'une refonte du jeu serait une bonne idée. Kevin et Adrian furent confrontés à un ultimatum : « We are working on DOOM for the next project unless you fire us », ce qui signifie : « nous travaillons sur DOOM pour le prochain projet, sauf si vous nous licenciez » (John Carmack inclus). Après une confrontation relativement calme (bien que l'artiste Paul Steed (en), l'un des instigateurs du conflit ait été licencié) l'accord de travailler sur Doom 3 est pris.

Quatre années sont nécessaires pour développer le jeu. La première présentation publique est faite en 2001, lors de la Macworld Conference & Expo à Tōkyō, puis plus tard à l'E3 2002, où une démo jouable de 15 minutes est montrée dans un petit amphithéâtre. Le jeu remporte cinq récompenses à l'E3 cette même année.

Peu de temps après le salon, une version de développement du jeu se diffuse rapidement sur Internet, apparemment une fuite de ATI Technologies. Le jeu est également montré aux expositions E3 suivantes en 2003 et 2004, bien que le site Internet de id Software n'ait pas été mis à jour pour inclure le projet Doom 3 jusqu'à fin en 2003. Selon les dires de John Carmack, le développement a pris plus longtemps que prévu. À l'origine, il est prévu que Doom 3 sorte en même temps que d'autres jeux tels que Halo 2 ou Half-Life 2, soit à Noël 2003. Cependant, aucun de ces jeux ne sortit à temps pour la saison de Noël.

Doom 3 atteint sa version « gold » le , et le lendemain une version pour Mac OS X est confirmée. Le jeu sort finalement sorti aux États-Unis le . Par la suite, une version pour GNU/Linux sort le . Due à une forte pression du public, le jeu est rendu disponible dans les magasins dès minuit du . Le jeu sort ensuite dans le reste du monde vers le (excepté en Russie et dans d'autres pays de l'ancienne Union soviétique, où la localisation officielle est retardée ; des versions piratées sont cependant disponibles dès le ).

Deux jours avant sa sortie officielle, le jeu est mis à disposition sur Internet par des groupes de pirates, probablement l'une des propagations les plus rapides jamais constatée. Comme le jeu est principalement intéressant pour son mode solo, le besoin d'un numéro de série valide, indispensable uniquement pour le jeu multijoueur en ligne, était très faiblement dissuasif contre la piraterie. L'autre facteur contribuant à la demande élevée de la version piratée fut certainement le délai retardé pour la sortie du jeu en dehors des États-Unis.

La « fuite » d'ATI

Plus d'un an avant la sortie officielle du jeu, une version de test inachevée de Doom 3 se retrouve sur le Web, permettant aux joueurs de se rendre compte de la beauté du jeu. Officiellement, id Software dit que la « fuite » provient de la compagnie de composants graphiques ATI.

Grâce à des propos attribués à « Xian » (Christian Antkow (sv))[7], un membre d'id Software, dans une discussion sur IRC, il est découvert que toutes les versions démo du jeu ont été « marquées » (pour pouvoir identifier les éventuelles fuites), confirmant qu'ATI a bien distribué la version « démo » qui lui avait été fournie.

Dans la seule déclaration officielle d'id Software à ce sujet, John Carmack précise dans un message sur Slashdot[8] que cette fuite n'est pas un coup de publicité de leur part, et que cela aura des répercussions sur les relations futures entre les deux sociétés.

De fait, à la sortie du jeu en 2004, ce sont les cartes graphiques nVIDIA qui sont conseillées par id Software[9]. Pourtant, lors de la première présentation l'E3 en 2002, le jeu fonctionnait sur une carte ATI Radeon 9700.

Dans le même temps, John Carmack explique que les cartes ATI sont techniquement plus performantes sur les jeux de l'époque[10], notamment pour les calculs d'ombrage. On peut toutefois remarquer que des benchmark réalisés sur Doom 3 ont montré que le jeu affiche plus d'images par seconde en utilisant une carte nVIDIA[11].

Configuration système

Exigeant sur la configuration pour faire fonctionner Doom 3, aucun PC grand public, à la date de sortie du jeu, ne pouvait faire fonctionner le jeu avec les options graphiques réglées au maximum. Les cartes graphiques ATI avaient beaucoup de difficultés avec ce jeu : il était conseillé d'utiliser les pilotes ATI Catalyst version 4.9 pour ces dernières.

  • Configuration conseillée
    • Intel Pentium 4 3,2 GHz/AMD Athlon 3200+
    • Go de RAM
    • carte graphique 256 Mo (GeForce 6800/Radeon X800)

Graphismes et son

Doté d'un moteur graphique de haute qualité (id Tech 4), Doom 3 utilise par contre un moteur physique peu développé. Par ailleurs, les lumières du jeu sont gérées en temps réel. C'est l'un des premiers jeux à mettre en application un modèle de lumière unifié, qui se calque sur le comportement de la lumière dans le monde réel.

Contrairement à nombre de ses homologues, Doom 3 utilise l'API graphique OpenGL et non Direct3D. On peut également souligner que le jeu est le premier à réellement exploiter le potentiel du circuit graphique GeForce 3 de Nvidia.

Au niveau du son, le jeu restitue une bande sonore sur cinq canaux (si l'on est équipé en conséquence), ce qui renforce le réalisme et l’immersion. La musique d'introduction du jeu a été réalisée par Clint Walsh (en) et interprétée par Chris Vrenna.

Distribution

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Personnages principaux et voix additionnelles[2]
  • Neil Ross : le sergent Thomas Kelly (voix)
  • Philip L. Clarke : le Dr Malcolm Betruger (voix)
  • Andy Chanley : Jack Campbell (voix)
  • J. Grant Albrecht : Video Logs / voix additionnelles
  • Dee Bradley Baker : voix additionnelles
  • S. Scott Bullock : voix additionnelles
  • Keith Ferguson : voix additionnelles
  • Jay Gordon : voix additionnelles
  • Michael Gough : E. Grafton / voix additionnelles
  • Nick Jameson : voix additionnelles
  • Jim Meskimen : voix additionnelles
  • Matt Prescott Morton : voix additionnelles
  • Daran Norris : voix additionnelles
  • Rob Paulsen : le directeur de recherche Larry Bullman (voix)
  • Phil Proctor : voix additionnelles
  • André Sogliuzzo : voix additionnelles
  • Jim Ward : voix additionnelles
  • Wally Wingert : voix additionnelles
  • Edward Yin : voix additionnelles
  • Keone Young : voix additionnelles
  • Ryun Yu : le Dr Jonathan Ishii / voix additionnelles
Autres personnages[2]
  • Michael Bell : voix off additionnelles (non crédité)
  • Steve Blum : K. Miller / voix off additionnelles (non crédité)
  • Cam Clarke : le présentateur du journal télévisé IPN / voix off additionnelles (non crédité)
  • Kat Cressida : diverses voix (non créditée)
  • Charles Dennis : le conseiller Elliot Swann (voix, non crédité)
  • Robin Atkin Downes : le Dr Richard Davies / Henry Nelson / Richard Price (voix, non crédité)
  • Grey Griffin : voix de l'ordinateur / Theresa Chazar (voix, non créditée)
  • Bill Harper : voix off additionnelles (non crédité)
  • David Kaye : voix off additionnelles (non crédité)
  • Phil LaMarr : T. Washington / D. Morton / voix off additionnelles (non crédité)

Personnages

Personnages principaux

Malcolm Betruger

Le docteur Malcolm Betruger[12] est le directeur scientifique de la base de Mars. Il est notamment chargé des recherches sur la téléportation au sein du complexe des laboratoires Delta (« Delta Labs »). Chauve, il est vêtu d'un costume identique aux autres scientifique de la base, et a comme signe distinctif un œil avec un strabisme divergent, ce qui, avec sa voix sèche rend son aspect quelque peu inquiétant. Au début du jeu, certains indices (contenus dans des séquences cinématiques), font penser au joueur que Betruger semble émotionnellement instable.

En avançant dans le jeu, le joueur découvre que c'est Betruger lui-même  en bon archétype du savant fou  qui a organisé l'invasion démoniaque de la base martienne, en association avec le « Malédicte » (le diable dans l'univers de Doom 3). Il vole le « Cube des âmes » (« Soul Cube »), un artéfact extra-terrestre d'une ancienne civilisation martienne qui a elle-aussi combattu une invasion démoniaque, trouvé par les scientifiques de l'UAC dans la dimension qu'ils ont découvert avec leurs expériences de téléportation. Cachant le cube au sein de cette dimension, à la garde d'un démon, Betruger déclenche ensuite l'invasion de Mars. Après la victoire du joueur à la fin du jeu, on peut voir Betruger en Enfer où son corps a fusionné avec le Malédicte dans une espèce de monstre ressemblant à un dragon démoniaque.

Par ailleurs, le terme « betrüger » est un mot allemand qui signifie « imposteur ».

Elliot Swann

Le conseiller (counselor) Elliot Swann[13] est un cadre dirigeant haut placé dans la hiérarchie de l'UAC, membre du directoire (board) du conglomérat. Il arrive sur Mars avec son garde du corps Campbell par la même navette spatiale que celle du marine, le héros du jeu, peu de temps avant le déclenchement de l’invasion par Betruger.

Swann est chargé par le directoire de l'UAC d’inspecter l'ensemble de la base de Mars et d'enquêter sur les rapports d'incidents concernant le personnel de la base (accidents mortels mystérieux, disparitions non élucidées, démotivation ou demandes de transfert sur Terre), tout en vérifiant les projets scientifiques en cours. Il est notamment chargé de contrôler l’avancement des recherches sur la téléportation pratiquées au sein des laboratoires Delta qui, du fait des décisions prises par Malcom Betruger  qui réoriente la recherche sur le voyage vers les autres dimensions  semblent accuser un retard sur les prévisions. Par ailleurs, Betruger devient de plus en plus difficile à gérer par l'administration de l'UAC, prenant ombrage de toute entrave à ses prérogatives de directeur scientifique. Swan a notamment été alerté de son comportement étrange par le docteur Elizabeth McNeil, une scientifique de Delta Labs que Betruger a transféré sur Terre.

Lors de l'invasion de la base par des créatures inconnues, Swann tente de comprendre ce qui se passe. Découvrant les intentions maléfiques de Betruger, et par peur que l'invasion ne se propage sur Terre, il tente par tous les moyens de détruire les systèmes de communication reliant Mars à la Terre. Il sera à cette occasion confronté au héros du jeu, et lui intimera l'ordre d'annuler la transmission d'un message de détresse à la flotte spatiale terrestre que le Sergent Kelly avait ordonné au marine d'effectuer.

Alors qu'il tente de rejoindre avec Campbell, à partir de Delta, l'ancien site archéologique pour détruire le portail dimensionnel démoniaque d'où affluent les envahisseurs, Swan est mortellement blessé par le sergent Kelly (Sarge), possédé par le mal et passé du côté de Betruger ; son garde du corps, Campbell, part à la poursuite de Sarge dans le complexe, armé de son fusil BFG 9000. Lorsque le joueur retrouve Swan dans le secteur de l’Administration du complexe Delta, il le découvre mourant, étendu au sol ; celui-ci lui donne son PDA (assistant personnel numérique), ce qui permettra au personnage du joueur d'accéder aux zones de sécurité auxquelles il n'avait jusque-là pas accès.

Sergent Kelly

Le Master Sergeant Thomas Kelly (alias « Sarge »)[14] est l'officier militaire en chef de la base de Mars. C'est un homme grand et autoritaire, vêtu d'une armure de combat. Il supervise toutes les tâches militaires et la sécurité de la base (soldats et gardes de sécurité). Quand le joueur arrive dans le quartier général des Marines à Mars City, Sarge le réprimande pour son retard mais il semble, au début du jeu, réceptif envers ses troupes tout en gardant une attitude sévère et professionnelle.

Lorsque l'invasion commence, il coordonnes les unités de Marines survivantes et attribue les missions du joueur. Il semble ne pas faire confiance à Swann et Campbell. Quand le joueur parvient à retourner au QG des Marines, il lui ordonne de rallier une unité de soldats isolée puis, quand celle-ci se fait décimer par les envahisseurs, d'envoyer lui-même un message de détresse à la flotte Terrienne. Plus tard, une de ses communication avec le joueur est brutalement interrompue. Par la suite, le joueur se rend compte que Kelly est passé du côté de Betruger, ayant été corrompu par le Mal. Il devra finalement le combattre, Sarge ayant été transformé en une créature bio-cybernétique, mi-humaine mi-tank appelée « Sabaoth »[15], armée du fusil BFG 9000 que Sarge a dérobé a Campbell.

Campbell

Jack Campbell[16] (il est appelé Campbell dans le jeu) est le garde du corps du conseiller Elliot Swann. C'est un militaire équipé d'une armure de combat comme celle de Sarge, et qui porte à la main un attaché-case où est caché un fusil BFG 9000 (en), une arme très puissante à effet de zone (BFG = Big F..king Gun). Après que le conseiller Swann a été blessé mortellement par Kelly, Campbell part à la poursuite de ce dernier dans le complexe Delta. Le joueur le découvrira plus tard, mourant, dans le secteur CPU des labos Delta, après avoir été attaqué par Sarge qui lui a dérobé son arme.

Quelques personnages secondaires

Elizabeth McNeil

Le docteur Elizabeth McNeil est une ancienne scientifique des laboratoires Delta (« Delta Labs »), transférée sur Terre par Malcolm Betruger quand ce dernier la prend en grippe. C'est elle qui alerte le conseiller Elliot Swann et le directoire de l'UAC sur les activités étranges de Betruger sur Mars[17].

McNeil n’apparaît pas visuellement, sinon par ses messages laissés sur son PDA (et celui de Swann) quand le joueur le retrouve dans son bureau à Delta Labs. Par la suite, le personnage fait un retour en tant que personnage principal du supplément Doom 3: Resurrection of Evil où McNeil donne les missions au joueur[17].

Ian McCormick

Le docteur Ian McCormick[18] est un scientifique qui travaille au secteur 2 de Delta Labs et que le joueur rencontre après l'invasion. C'est un des responsable des recherches sur les portails de téléportation interdimensionnelle. Présent lors de l'invasion de la base par les démons conjurés par Betruger, il a pu se cacher dans son labo dont il a sécurisé l'entrée (porte et barricade).

McCormick a fait un enregistrement sur un vidéodisque qui raconte toute l'histoire des recherches en téléportation et sur les spécimens découverts au-delà du portail. Il fait notamment référence à Betruger, dont la personnalité change curieusement après son premier voyage en solitaire à travers le portail, pour finalement causer l'irruption des démons dans la base, après qu'il a emporté le « Soul Cube » en Enfer.

Dans son vidéodisque, McCormick laisse entendre qu'il ne survivra pas et que, en tout état de cause, ces informations doivent être transmises aux responsables de L'UAC coûte que coûte. Il donne par ailleurs une copie de ce disque au joueur, à charge pour ce dernier de l'apporter aux dirigeants de l'UAC. Il apparaît effectivement qu'il n'ait pas survécu, car lorsque la flotte terrienne débarque sur Mars à la fin du jeu, les soldats ne retrouvent aucun survivant à l’exception du personnage du joueur.

Simon Garlick

Simon Garlick est un technicien, assistant de recherche au secteur 3 de Delta Labs qui prend part à l’expédition 14A-2, entrée dans le portal vers l'Enfer au début d'août 2145. Il n'apparaît pas physiquement dans le jeu, sinon par ses messages audio écoutables sur son PDA que le joueur retrouve en Enfer[19].

D’après ses messages audio, Garlick a « égaré » le reste de son équipe alors qu'il prélevait des échantillons. Il les retrouve finalement deux jours plus tard, mais s’aperçoit que leurs corps sont mutilés, ses collègues ayant été tués par des démons. Il est depuis isolé en enfer ; les démons, pour une raison inconnue ne l'ont pas tué mais « jouent » avec lui, comme le suggère Garlick. Son deuxième message audio est brutalement interrompu, au milieu d'un mot. Il est probable qu'il a été tué par des démons en Enfer[19].

Armes et équipement du jeu

Voici la liste des armes et équipements disponibles dans le jeu :

Armes :

Équipement :

  • Lampe torche
  • PDA (Personnal Digital Assistant ; en français « assistant personnel numérique »)
  • Medpacks (dispositifs portables) et Health stations (bornes automatiques installées sur certains murs)

Monstres

Voici la liste des monstres du jeu que le joueur va devoir affronter durant son périple martien[20] :
Voir à ce sujet le Bestiaire de Doom.

Nom du monstre Points de vie Classification
Zombie 50-100 Zombie
Gros zombie 100 Zombie
Zombie enflammé 150 Zombie
Zombie commando 170 Zombie
Zombie avec tronçonneuse 250 Zombie
Z-Sec[alpha 4] avec pistolet 55 Zombie
Z-Sec avec mitrailleuse 90 Zombie
Z-Sec avec fusil à pompe 90 Zombie
Z-Sec avec bouclier 110 Zombie
Trites[alpha 5] 20 Démon
Les âmes perdues 20 Démon
Tique 20 Démon
Chérubin 50 Démon
Asticot (Maggot) 80 Démon
Âme en peine (Wraith) 130 Démon
Diablotin (Imp) 130 Démon
Cacodemon 200 Démon
Démon (Pinky demon) 220 Démon
Revenant 272 Démon
Archvile 425 Démon
Chevalier de l'enfer (Hellknight) 900 Démon
Mancubus 1000 Démon
Gardien (Guardian) 800 / 70 Boss
Vagary 1300 Boss
Sabaoth[alpha 6] 1750 Boss
Cyberdemon 4000 Boss de fin

Accueil

Aperçu des notes obtenues
Doom 3 (PC)
MédiaNat.Notes
Canard PCFR8/10[21]
EurogamerUS9/10[22]
GamekultFR8/10[23]
Game RevolutionUSB+[24]
GameSpotUS85 %[25]
Gen4FR90%[26]
IGNUS89 %[27]
Jeuxvideo.comFR16/20[28]
JoystickFR9/10[29]
Compilations de notes
MetacriticUS87 %[30]
GameRankingsUS86.7 %[31]

Ventes

Doom 3 a été un succès commercial pour id Software. Aux États-Unis, la version PC s'est vendue à 760 000 exemplaires et a rapporté 32,4 millions de dollars en août 2006. Il s'agissait du 16e jeu pour ordinateur le plus vendu du pays entre janvier 2000 et août 2006[32]. La version PC a également reçu une certification « Gold » de la part de l'Entertainment and Leisure Software Publishers Association (ELSPA)[33], indiquant des ventes d'au moins 200 000 exemplaires au Royaume-Uni[34]. Début 2007, plus de 3,5 millions d'exemplaires de Doom 3 avaient été vendus dans le monde, ce qui en fait le projet le plus abouti d'id Software à ce jour[35],[36].

Extensions et suite

Resurrection of Evil

Doom 3: Resurrection of Evil est une extension officielle pour Doom 3 développée par Nerve Software (en) et sortie le , huit mois après la sortie de Doom 3 sur Windows[37]. Cette mini-suite, bien que moins longue et prenante que le jeu original permet cependant aux fans du titre de s'immerger à nouveau dans l'ambiance et l'univers du jeu[38].

Doom 3 BFG Edition

Doom 3 BFG Edition est une édition spéciale de Doom 3, sortie le sur PC[39],[40]. Elle comprend le jeu Doom 3 original, l'extension Resurrection of Evil, plus 8 niveaux inédits (Lost Mission), ainsi qu'une réédition limitée des épisodes originaux de Doom et Doom II[41]. Par la suite, une version basée sur la version BFG Edition est sortie sans multijoueur en ligne pour Android en juin 2015, et Nintendo Switch, PlayStation 4 et Xbox One en juillet 2019[42].

Depuis 2012, le jeu original seul et son extension Resurrection of Evil ne sont plus disponibles individuellement sur Steam. La seule version proposée est la BFG Edition (qui intègre l'extension Resurrection of Evil, Lost mission et Doom 1 et 2)[43], moins complète (réglages du jeu limités, pas de multijoueur dans Doom et Doom II, pas de possibilité d’utiliser les mods de Doom 3 créés par la communauté)[40].

Doom 4

Doom 4, la suite de Doom 3, est officiellement annoncé en . Le jeu, finalement transformé en reboot de la série, est rebaptisé Doom et sort en 2016.

Adaptations au cinéma

Le jeu est adapté une première fois au cinéma en 2005 avec le film Doom de Andrzej Bartkowiak.

En 2019, une seconde adaptions cinématographique du jeu, Doom: Annihilation de Tony Giglio (en), sort directement en Direct-to-video.

Mods

Voici certains des mods (modification du jeu par la communauté des joueurs) non officiels les plus connus de Doom 3 :

  • Classic Doom : les cartes de Doom sous le moteur de Doom 3 ;
  • Last Man Standing : mod COOP (supporte les cartes de Classic Doom) ;
  • DuckTape : avoir la lampe torche sur le fusil à pompe (ce problème a aussi été corrigé avec la sortie de Doom 3 BFG Edition) ;
  • Ultimate : de nouvelles armes (dont un lance flammes et un double pistolet) et plus de munitions (non compatibles avec les autres mods) ;
  • divers mods améliorant l'aspect graphique du jeu.

Notes et références

Notes

  1. (en) « The Union Aerospace Corporation is the largest corporate entity in existence. Originally focused on weapons and defense contracts, new ventures have expanded into biological research, space exploration, and other scientific endeavors. With unlimited funds and the ability to engage in research outside of moral and legal obligations, the UAC controls the most advanced technology ever conceived. »Doom 3, introduction du jeu.
  2. Explication de « .plan update », littéralement « mise à jour du fichier « .plan » » : sous Unix, chaque utilisateur a la possibilité de créer un fichier nommé « .plan ». Un programme permet alors de rendre accessible le fichier « .plan » de chaque utilisateur par le réseau. Les utilisateurs d'internet n'ont plus qu'à utiliser le programme « finger » pour afficher des informations sur l'utilisateur et le contenu de ce fichier. Exemple : la commande Unix "finger johnc@idsoftware.com" affichait le contenu du « .plan » de John Carmack. Ce système a longtemps été utilisé par les développeurs d'Id Software pour communiquer avec le public mais il ne fonctionne plus, à la suite des problèmes liés à la sortie de Doom 3.
  3. La présence de tronçonneuses, inutiles sur la base martienne, est due à une erreur de gestion de l'UAC, comme le joueur le découvrira en consultant les messages sur les PDA de certains employés.
  4. « Z-sec » signifie « zombie de [garde de] sécurité » (« sec » pour security en anglais).
  5. Les « trites » sont des araignées sauteuses[réf. nécessaire].
  6. « Sabaoth » est le nom de Dieu dans la Bible du roi Jacques (King James Version of Bible).

Références

  1. (en) id Software, Doom 3 (manuel), , p. 16 :
    « "Doom 3" lore – Tim Willits, the lead designer on "Doom 3", started his career making maps for the original "Doom" and releasing them on the internet for free. id liked his work and hired him as a designer in 1995. »
  2. (en) « Doom³ (2004 Video Game) - Full Cast & Crew », sur imbd.com (consulté le 17 février 2020).
  3. (en) « Doom 3 Overview » [archive du ], sur Planet Doom (consulté le )
  4. (en) « Doom 3 GPL source release », sur github.com, .
  5. (en) « Annonce de John Carmack », sur bluesnews.com, .
  6. (en) « 13.4 finger », sur slackbook.org.
  7. (en) « Propos de Xian sur IRC à propos de la fuite », sur nofrag.com.
  8. (en) « Message de John Carmack sur Slashdot à propos de la fuite », sur slashdot.org.
  9. (en) « id Software recommande les cartes nVIDIA », sur clubic.com.
  10. John Carmack explique que le calcul d'ombrage sur les cartes de nVIDIA est moins performant que sur les cartes de ATI pour les jeux utilisant DirectX 9
  11. Test comparatif de carte 3D sur Doom 3
  12. (en) Fiche de Malcom Betruger sur un wiki spécialisé (consulté le 3 mai 2018).
  13. (en) Fiche d'Elliot Swann sur un wiki spécialisé (consulté le 3 mai 2018).
  14. (en) Fiche de Thomas Kelly sur un wiki spécialisé (consulté le 3 mai 2018).
  15. (en) Fiche de Sabaoth sur un wiki spécialisé (consulté le 3 mai 2018).
  16. (en) Fiche de Jack Campbell sur un wiki spécialisé (consulté le 3 mai 2018).
  17. (en) Fiche d'Elizabeth McNeil sur un wiki spécialisé (consulté le 19 février 2018).
  18. (en) Fiche de Ian McCormick sur un wiki spécialisé (consulté le 3 mai 2018)
  19. (en) Fiche de Simon Garlick sur un wiki spécialisé (consulté le 19 février 2018).
  20. liste des monstres en anglais
  21. « Doom 3 », Canard PC, no 34, , p. 14.
  22. (en) Kristan Reed, « Doom 3 : Single-Player », sur Eurogamer, .
  23. Gaël Fouquet, « Test : Doom 3 », sur Gamekult, .
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  25. (en) Greg Kasavin, « Doom 3 Review », sur GameSpot, .
  26. Jérome, « Doom 3: Back in Black », Gen4, no 180, , p. 31-36.
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  34. (en) Eric Caoili, « ELSPA: "Wii Fit", "Mario Kart" Reach Diamond Status In UK » [archive du ], sur Gamasutra.com, .
  35. (en) « John Carmack and id Software's pioneering development work in 3D game engines recognized with two technology Emmy awards » [archive du ], sur Shacknews.com, .
  36. (en) Adam Doree, « Interview: id Software's Todd Hollenshead » [archive du ], sur Kikizo.com, .
  37. (en) « Doom 3: Resurrection of Evil (PC » [archive du ], sur GameSpy (consulté le )
  38. Dinowan, « Test de Resurrection of Evil », sur Jeuxvideo.com, .
  39. Malcolm 89, « Doom 3 BFG Edition daté », sur play3-live.com, .
  40. « Test de Doom 3 BFG Edition », jeuxvideo.com, 19 octobre 2012.
  41. Breakerfou, « Doom 3 BFG Edition annoncée sur PS3 », sur play3-live.com, .
  42. (en) Ryan Craddock, « The Original DOOM, DOOM II And DOOM 3 Have All Surprise Launched On Nintendo Switch », sur Nintendo Life, .
  43. « Plus de Doom 3 sur Steam », jeuxvideo.com, 24 octobre 2012.

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