Maître de conférences
Les appellations maître de conférences et maîtresse de conférences sont employées pour désigner différents types d'enseignants ou enseignants-chercheurs.
En France
Un maître de conférences (abréviation MCF), en France, est un enseignant-chercheur titulaire, en général fonctionnaire, appartenant au corps homonyme[1], qui correspond en partie aux maîtres-assistants de l'enseignement supérieur du système antérieur à 1984[2], comme ces derniers mais à la différence des assistants, les actuels maîtres de conférences doivent être titulaires du doctorat.
Le titre de maître de conférences attribué avant 1984 correspond aux actuels professeurs des universités de 2e classe[1].
Par un usage propre à certaines écoles, l’expression maître de conférence peut également désigner un enseignant non titulaire (vacataire) assurant temporairement divers enseignements (cours, séminaires, travaux dirigés et autres conférences de méthodes) dans un Institut d'études politiques[réf. nécessaire] ou à l'École nationale d'administration[réf. nécessaire].
En Belgique
Maître de conférences, en Belgique francophone, est le titre (et non le grade) porté par les personnes étrangères au corps académique d'une université et qui, à titre temporaire, y donnent des cours libres ou qui y suppléent un membre du corps académique[3].
En Suisse
Le titre équivalent en Suisse romande, institué à la fin des années 1990[4], est maître d'enseignement et de recherche (MER)[5],[6],[7],[8].
Les candidats doivent être titulaires d'un doctorat[4]. Ils dépendent d'un professeur[9] et font partie du corps intermédiaire[10].
Autres pays francophones
Dans plusieurs pays africains, le titre de maître de conférences est utilisé comme dans le système français actuel ou antérieur à 1984[11].
Hors des pays francophones
Le terme de maître de conférences est parfois employé pour traduire le terme de docent/dosent/dozent/privatdozent/доцент[réf. souhaitée].
Ce terme est utilisé notamment en Allemagne, en Bosnie-Herzégovine, en Bulgarie, en Croatie, au Danemark, en Estonie, en Finlande, en Hongrie, en Lituanie, en Macédoine, en Norvège, en Pologne, en République tchèque, en Russie, en Serbie, en Slovaquie, en Slovénie, en Suède, en Suisse, en Turquie, en Ukraine.
Il peut être également utilisé pour traduire le titre d'autres catégories d'enseignant du supérieur[12].
Notes et références
- décret n° 84-431 du 6 juin 1984 relatif au statut des enseignants chercheurs de l'enseignement supérieur sur le site legifrance.gouv.fr
- article 59 du décret ci-dessus
- En Belgique francophone, ce titre est donc, en lui-même, totalement étranger à la qualité de fonctionnaire.
- « MER », sur www.unine.ch (consulté le )
- CH, VD. « Règlement d'application du 18 décembre 2013 de la loi du 6 juillet 2004 sur l'Université de Lausanne », art. 42. (version en vigueur : ) [lire en ligne]
- Loi du 28/04/1953 sur l'organisation de l'enseignement universitaire par l'État, art. 34 (universités organisées par la Communauté) et Loi du 27/07/1971 sur le financement et le contrôle des institutions universitaires, art. 41 (universités libres subventionnées par la Communauté).
- CH, FR. « Statuts du 4 novembre 2016 de l'Université de Fribourg », art. 39. (version en vigueur : 7 décembre 2020) [lire en ligne]
- CH, NE. « Loi du 2 novembre 2016 sur l'Université de Neuchâtel », art. 53. (version en vigueur : ) [lire en ligne]
- « Postes académiques - Division des ressources humaines », sur www.unige.ch, (consulté le )
- « Fonction et titres académiques », sur www.unil.ch (consulté le )
- http://www.education.gouv.sn/formations/enseignement-superieur.html
- par exemple les titres polonais de Wykładowca ou Starszy wykładowca attribués à des enseignants titulaires d'un diplôme d'enseignement supérieur ("magister") mais qui ne sont pas des enseignants-chercheurs ou à des chargés de cours.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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