Droupt-Sainte-Marie

Droupt-Sainte-Marie est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Ne doit pas être confondu avec Droupt-Saint-Basle.

Droupt-Sainte-Marie

L'église de la Nativité-de-la-Vierge.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Nogent-sur-Seine
Intercommunalité Communauté de communes Seine et Aube
Maire
Mandat
Christian Stapf
2020-2026
Code postal 10170
Code commune 10132
Démographie
Gentilé Drouillons, Drouillonnes
Population
municipale
234 hab. (2019 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 29′ 43″ nord, 3° 55′ 30″ est
Superficie 14,4 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Creney-près-Troyes
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Droupt-Sainte-Marie
Géolocalisation sur la carte : France
Droupt-Sainte-Marie
Géolocalisation sur la carte : Aube
Droupt-Sainte-Marie
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Droupt-Sainte-Marie

    Géographie

    Toponymie

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Droup-le-Petit[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Droupt-Sainte-Marie est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,7 %), forêts (14,9 %), prairies (3,3 %), zones urbanisées (2,3 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), eaux continentales[Note 3] (0,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    En 1789, le village était de l'intendance et de la généralité de Chalons, de l'élection et du bailliage de Troyes.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[9]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1796 Pierre Vegeot    
    1796 1804 Charles-Etienne Danton    
    1804 1810 Joseph Robin    
    1810 1816 Julien Merlin    
    1816 1840 Charles-Etienne Danton, fils    
    1840 1848 Hubert Colin    
    1848 1852 Edme Belloeuvre    
    1852 1855 Pierre Errard    
    1855   Adolphe de Chavandon    
    mars 2001 En cours Pascal Simon Dit Roy[10]   Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2019, la commune comptait 234 habitants[Note 4], en augmentation de 1,74 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    288325355309350337389401399
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    428435428406388384372367337
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    332311296272288272255226249
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    265239210199207218234235237
    2019 - - - - - - - -
    234--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Héraldique

    Blason
    Tiercé en pairle renversé : au 1er d'azur à la bande d'argent côtoyée de deux doubles cotices potencées contre-potencées d'or, au 2e de gueules à un lys des jardins au naturel, au 3e de sinople à la fasce ondée d'argent et à une ancre renversée d'or brochant sur la fasce[14].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Hariot, Recherches...Méry-sur-Seine...Arcis-sur-Aube, 1863, p383.
    10. Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    14. « 10132 Droupt-Sainte-Marie (Aube) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

    Liens externes

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