Dyo

Dyo est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Dyo

Le chevet de la chapelle.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Charolles
Intercommunalité Communauté de communes La Clayette Chauffailles en Brionnais
Maire
Mandat
Jérôme Debarreix
2018-2026
Code postal 71800
Code commune 71185
Démographie
Gentilé Dyotois et Dyotoises
Population
municipale
332 hab. (2019 )
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 21′ 38″ nord, 4° 16′ 38″ est
Altitude Min. 288 m
Max. 469 m
Superficie 15,8 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Charolles
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Dyo
Géolocalisation sur la carte : France
Dyo
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Dyo
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Dyo
Liens
Site web www.communededyo.fr

    Géographie

    Dyo fait partie du Brionnais. Charolles est à 13 km et Paray-le-Monial à 20 km.

    Dyo Le bourg vu du château de Vaulx de Saint-Julien-de-Civry

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Dyo est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (75,8 %), forêts (16,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,7 %), zones urbanisées (0,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    L'occupation du site remonte sans doute à l'époque carolingienne. Il est marqué par la maison de Dyo – dite aussi à partir d'une certaine époque « Palatin de Dyo », du nom d'une famille à laquelle cette maison s'était alliée –, famille noble de Bourgogne qui posséda plusieurs fiefs, notamment celui de Dyo en Mâconnais. Elle avait pour armes : « Fascé d'or et d'azur, à la bordure de gueules. ».

    • Fin du XIe siècle : le fief appartient à la maison de Dyo.
    • 1336 : à la suite du mariage de Guyot de Dyo avec Alix Palatin, les Dyo ajoutent à leur patronyme celui de Palatin (ils seront donc les « comtes Palatin de Dyo », et non des « comtes palatins de Dyo » comme il pourrait sembler).
    • Milieu du XVIIe siècle : par mariage, Marie-Élisabeth Palatin de Dyo apporte la seigneurie à Louis-Antoine-Hérard Damas d'Anlezy.
    • 1789 : Marie-Angélique de Gassion, veuve de Louis Damas d'Anlezy, en est propriétaire.
    • XVIIIe siècle : le château tombe en ruines[8].

    Politique et administration

    Mairie de Dyo.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1947 François Vaizand    
    1947 1980 Henri Michel    
    1980 mars 1989 Francis Verchère    
    mars 1989 juin 1995 Henri Fayolle    
    juin 1995 mars 2014 Jean-Paul Michel    
    mars 2014 Septembre 2018 Isabelle Lenglain    
    Novembre 2018 En cours Jérôme Debarreix    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].

    En 2019, la commune comptait 332 habitants[Note 2], en diminution de 4,32 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9058508361 0031 0681 0281 0081 0711 080
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 006941934906914877891851843
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    791740718656655634566518487
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    438417373352338327333335347
    2018 2019 - - - - - - -
    337332-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église de Dyo.
    • Le château de Dyo.
    • La maison forte de Lavaux.
    • L'église, qui date de 1870 et a été construite d'après des plans dressés par l'architecte Giroud (de Mâcon)[13].
    • La chapelle de Mans (remaniée en 1837).
    • Le viaduc de La Côte.
    • La chapelle de Saint-Prix.
    • Le hameau de Mans, hameau préservé fait de constructions représentatives de l'habitat rural en Charolais[14].

    Héraldique

    Blason
    Fascé d'or et d'azur de 6 pièces à la bordure de gueules. Une clé d'argent brochant sur le fascé l'anneau en pointe, le panneton à dextre.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Armes de la maison de Dyo.
    Armes des Damas.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. D'après Château de Dyo
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    13. « Le canton de La Clayette, porte du pays brionnais », article de Raymond Oursel paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 78 (été 1989), pages 3 à 8.
    14. « Un village à protéger : Mans », article de Michel Bouillot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 59 (automne 1984), pages 7 à 9.
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