E. Ravignat
E. Ravignat, de son vrai nom Jean Baptiste Antoine Ravignat, est un dessinateur, aquarelliste et lithographe né à Luxembourg le et mort à Saint-Loup-sur-Semouse le . Il est également professeur dans différents collèges de Lorraine et du Jura.
Naissance | |
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Décès |
(à 72 ans) Saint-Loup-sur-Semouse |
Nom de naissance |
Jean-Baptiste Antoine Ravignat |
Nationalité | |
Activités | |
Autres activités |
Professeur |
Biographie
Ravignat est le fils d'Antoine Ravignat, Adjudant Major au 3e Régiment de hussards, mort en héros dans la Seine en 1803[1], et de Catherine de Marbaix (1780-1841). Il a une sœur ainée, Marie Louise.
Les Vosges
Professeur de collège, il devient régent de 4e et de 5e au collège de Remiremont dès [2]. Puis, en , il exerce cette profession à Bar-le-Duc et demande finalement un congé[3]. C'est là qu'il réalise son premier album de lithographies, composé de 10 vues de la ville[4],[5]. La même année, il illustre la Revue pittoresque, historique et statistique des Vosges[6] écrit par Charles Charton : Ravignat réalise 47 dessins représentant différents paysages des Vosges. Les dessins sont lithographiés[7]. Il se marie à Paris en décembre 1842, avec Jeanne Didelin et obtient un poste dans le Jura.
Le Jura
En 1845, il illustre un deuxième ouvrage, concernant cette fois-ci la ville de Besançon, qui est écrit par Alexandre Guénard. Cette fois, il dessine et lithographie 38 estampes représentant les monuments anciens et modernes de la ville[8]. Trois ans plus tard, il réalise de nouveau 24 lithographies pour le Jura pittoresque : ses dessins représentent les sites, monuments et ruines historiques du département du Jura[9]. En 1851, il intègre la Société d'émulation du Jura puis il vit ensuite à Lure (Haute-Saône) [10] et en 1856 : il est témoin de la naissance de Georges Colomb, l’inventeur du sapeur Camember. Son père Nicolas Colomb est en effet principal du collège où Ravignat exerce comme régent. Selon le témoignage de Christophe, Ravignat est aussi son professeur de dessin au collège [11]. En 1869, après 36 années de professorat, il reçoit une pension de la part de l'État[12].
Galerie
- Le Donon.
- La place des Vosges, à Épinal.
Notes et références
- Charles Mangin, Études historiques et critiques, ou mémoires pour servir à l'histoire de Deneuvre et de Baccarat, Baccarat, (lire en ligne), p. 260
- « Collège de Remiremont », Annuaire statistique du département des Vosges, pour l'année bissextile 1832, , p. 87 (lire en ligne)
- Claude-Isabelle Brelot, « Ravignat », sur cths.fr, (consulté le )
- « Bar-le-Duc en 1860 », L'écho de Nancy, , p. 5 (lire en ligne)
- « RAVIGNAT – ALBUM BARISIEN », sur estampes-mas.fr (consulté le )
- Revue pittoresque, historique et statistique des Vosges et les illustrations de cette revue sur Commons.
- Charles Charton (ill. Ravignat), Revue pittoresque, historique et statistique des Vosges, dédiée à MM. les membres du Conseil Général., Épinal, Ponton fils, (lire en ligne), p. 98 - 190
- Alexandre Guénard (ill. Ravignat), Album Besançon, monuments anciens et modernes. Plan et vue générale de cette ville, Besançon, Imprimerie Valluet jeune, (lire en ligne)
- Charles Sauria, Le Jura pittoresque : 24 vues lithographiées représentant les sites, monuments et ruines historiques, ouvrages d'art etc. du département du Jura, Besançon, (lire en ligne)
- Revue de l'instruction publique
- Benjamin 1934
- Bulletin des lois de la République française, Paris, Imprimerie nationale des lois, (lire en ligne), p. 68
Liens externes
- Les estampes de Ravignat conservées à la Bibliothèque multimédia intercommunale d'Épinal.
- Les estampes de Ravignat conservées à la Bibliothèque municipale de Besançon.
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