The Economist

The Economist est un magazine d'actualité hebdomadaire britannique. Imprimé simultanément dans six pays, il est l'un des hebdomadaires de référence à l'échelle mondiale. Il est publié à la fois sur papier et le Web, sa diffusion est supérieure à 1 500 000 exemplaires[2]. Il est la propriété de The Economist Group, qui détient également l'Economist Intelligence Unit.


Une du The Economist du 8 septembre 2001.

Pays Royaume-Uni
Langue Anglais
Périodicité Hebdomadaire
Format Magazine
Genre Économie, politique, relations internationales, science et technologie[1]
Prix au numéro 7,50 €
Diffusion Tirage papier : 1 264 733 ex.
Abonnements en ligne : 282 829[2] ex. (juin 2015)
Fondateur James Wilson
Date de fondation Septembre 1843
Ville d’édition Londres

Propriétaire The Economist Group
Directeur de la rédaction Zanny Minton Beddoes
ISSN 0013-0613
Site web www.economist.com

The Economist se présente comme un journal, non comme un magazine ou une chronique d'économie, car il couvre l'ensemble de l'actualité mondiale mais aussi pour des raisons historiques[1]. Ce sont néanmoins ses analyses et ses commentaires des principaux faits d'actualités qui ont fait sa notoriété. Il est en effet reconnu pour la qualité de ses analyses et ses prises de positions sur les grandes questions économiques et politiques mais aussi sociétales et culturelles.

La ligne éditoriale du journal, auto-définie comme centriste, s'inscrit dans les doctrines du libéralisme économique (favorable à la mondialisation, au libre-échange) et du libéralisme politique (soutenant le progressisme, le modèle de la démocratie libérale et la liberté de circulation)[3],[4]. The Economist se définit comme héritier de la pensée de John Locke, David Hume, Adam Smith et John Stuart Mill[5].

The Economist est considéré comme « le journal le plus influent du monde » de par le nombre important de personnalités politiques et économiques que compte son lectorat (Bill Gates, Gordon Brown, Henry Kissinger, Larry Ellison, Margaret Thatcher, Nelson Mandela, Thomas Friedman, Richard Branson, Ronald Reagan, Dick Cheney, Helmut Schmidt, Barack Obama, Angela Merkel ou encore John F. Kennedy)[6],[7],[8].

Présentation

Siège de The Economist, sur St James's Street.

Mission

À la table des matières de chaque édition apparaît en italique l'énoncé de la mission que se donne The Economist. Le journal affirme « prendre part dans une compétition impitoyable entre l'intelligence, qui nous pousse à aller de l'avant, et une ignorance craintive et indigne entravant nos progrès »[9],[Note 1]. À cette fin, l'entreprise affirme qu'elle respecte une stricte indépendance et intégrité dans tous les services qu'elle propose[10]. L'Obs et Le Monde diplomatique le citent comme l'hebdomadaire « le plus influent du monde »[11].

The Economist Group

The Economist est l'une des marques de The Economist Group, qui possède également l'Economist Intelligence Unit, proposant des recherches et des analyses pour conseiller ses clients et connue pour son indice de démocratie[12]. L'entreprise a son siège à la Cité de Westminster à Londres et possède des succursales aux États-Unis, en France, en Allemagne, en Suisse, en Égypte, en Afrique du Sud, aux Émirats arabes unis, en Australie, en Corée du Sud, en Inde, en Chine, à Hong Kong, à Singapour et au Japon[13].

Le groupe était possédé à hauteur de 50 % par Pearson de 1928 à 2015. En , Pearson, après avoir vendu le Financial Times, annonce la vente pour 469 millions de livres de sa participation dans The Economist Group, au groupe italien Exor et à la famille Rothschild[14]. Par cette transaction, Exor, holding de la famille Agnelli, monte sa participation de 4,7 % à 43,4 %. Les autres parts sociales sont détenues par des actionnaires privés, dont la branche anglaise de la famille Rothschild. Pour garantir l'indépendance des journalistes, les statuts interdisent qu'une organisation possède plus de la moitié des parts de l'entreprise[15] et un maximum d'un cinquième des voix au conseil[11].

Rédaction

En 2015, la rédaction du magazine comptait 97 journalistes et éditorialistes. Parmi ceux-ci, une soixantaine travaillent à son siège à Londres[11]. Les États-Unis sont le pays étranger comportant le plus de journalistes de The Economist, 12 d'entre eux y étant basés. Les autres journalistes sont répartis à travers le monde : France, Belgique, Allemagne, Pays-Bas, Mexique, Brésil, Pérou, Égypte, Liban, Inde, Singapour, Chine, Corée du Sud et Japon[16]. En , Zanny Minton Beddoes devient le 17e rédacteur en chef de The Economist et la première femme à occuper ce poste[11],[17],[Note 2].

À l'inverse de la majorité des journaux actuels, aucun journaliste ne signe ses articles, même le nom rédacteur en chef n'est pas mentionné dans un signat[18]. The Economist justifie cet anonymat par la volonté de ne s'exprimer que par une seule voix commune, définie lors de réunions hebdomadaires, plutôt que par une multitude de voix aux opinions diverses : dans une sorte de « centralisme démocratique », chaque article devient une « œuvre collective »[11]. De plus, le journal considère que le contenu importe plus que l'auteur[19]. Enfin, les articles sont vérifiés avec minutie par le service de documentation. Zanny Minton Beddoes précise que « le sens collectif des valeurs serait diminué si nous renoncions à l'anonymat[11]. » Ce principe comporte néanmoins certaines exceptions, notamment à l'occasion de certains articles et dossiers spéciaux ou quand la critique d'un livre risque de créer un conflit d'intérêts. Depuis la création de la publication, un « guide du style » immuable reste imposé à l'ensemble des journalistes, renforcé depuis peu par une correction informatique du style de leurs écrits[11].

Le journaliste américain Michael Lewis a vivement critiqué cet anonymat en 1991, considérant qu'il pourrait permettre de dissimuler le fait que certains articles soient écrits par de jeunes journalistes inexpérimentés[20]. L’essayiste John Ralston Saul a également dénoncé ce procédé, affirmant que l'anonymat a pour but de donner l'illusion d'un journal objectif alors que The Economist ne véhicule que des opinions.

Historique

James Wilson, fondateur de The Economist

The Economist est fondé par James Wilson en 1843 et paraît pour la première fois en septembre de la même année. Il est créé pour soutenir la campagne demandant l'abrogation des Corn Laws, lois protectionnistes sur les céréales, et pour promouvoir le libre-échange[1]. Son titre reflète alors cette orientation politique marquée, le terme « économisme » désignant à l'époque principalement le libéralisme économique. Bien que les Corn Laws soient abolies en 1846, le journal perdure, restant fidèle aux idées libérales de Wilson.

Karl Marx décrit en ce temps le journal comme « l’organe européen » de « l’aristocratie des finances »[21]. Le journal se montre assez hostile envers les plus défavorisés, qu'il estime responsables de leur condition : « Quand on voit leurs habitudes, leur ignorance, leur déférence envers les faux amis, leur confiance inébranlable dans une longue succession de dirigeants qui étaient autant de charlatans, nous ne pouvons pas les disculper. La nature les tient pour responsables de leur conduite, et pourquoi n’en ferions-nous pas de même ? Nous les voyons souffrir et nous les déclarons fautifs »[22].

Il se montre favorable à l'usage de la force pour défendre les intérêts britanniques et défend ainsi la guerre contre la Chine en 1847 et l'écrasement de la révolte des cipayes en Inde, allant jusqu'à relever avec satisfaction la « démonstration de force produite par les exécutions quotidiennes de mutins de tous grades ».

En 1861, Walter Bagehot devient son troisième rédacteur en chef. Il élargit le lectorat du journal en couvrant les questions politiques en plus des questions économiques et en montrant un intérêt particulier pour l'Amérique du Nord[1]. Néanmoins, jusqu'aux années 1930, le magazine demeure peu diffusé en dehors de Londres et vendu à moins de 10 000 exemplaires[23].

Fermement non-interventionniste, The Economist dénonce en 1877 la gestion de la famine en Inde par l'administrateur colonial Richard Temple qui avait massivement fait importer du riz depuis la Birmanie. The Economist lui reproche d'introduire ainsi l'idée auprès des « Indiens paresseux » que « c'est au gouvernement de les garder en vie »[24].

The Economist ne devient réellement un journal d'envergure internationale qu'après la Seconde Guerre mondiale. Geoffrey Crowther, rédacteur en chef de 1938 à 1956, développe la couverture de l'actualité internationale par le magazine et créé une section dédiée exclusivement aux États-Unis. Alors que les ventes au Royaume-Uni stagnent durant les années 1960 et 1970, sa diffusion à l'international augmente régulièrement. Son logo est conçu en 1959 par Reynolds Stone, remplaçant l'écriture gothique d'origine[1]. La rédaction du journal établit son siège sur St. James's Street à Londres dans les années 1960[14].

Son tirage reste toutefois limité jusqu'aux années 1980, n’atteignant les 100 000 exemplaires qu'en 1970. Le magazine commence à être imprimé aux États-Unis en 1981[25]. Entre 1984 et 1992, son lectorat double pour atteindre les 500 000. Cette forte augmentation se maintient jusqu'aux années 2000, lui permettant d'être diffusé à plus de 1 000 000 exemplaires hebdomadaires[23]. En 2012, la Chine devient le second pays à se voir consacrer une section entière chaque semaine[26]. En 2015, Pearson, qui détenait la moitié du journal depuis 1928, cède ses parts au groupe italien Exor, qui devient le nouvel actionnaire principal du groupe[14].

Diffusion et tirage

Imprimé chaque jeudi et disponible à partir du vendredi, la version web est consultable dès le jeudi soir pour la majorité des articles. Le site internet, créé dès 1997, voit douze millions de visites par mois et 300 000 abonnés[11]. Le magazine est tiré à 1,3 million d'exemplaires en 2007 puis 1,6 million en 2015[11]. Environ 86 % du tirage est diffusé hors de Grande-Bretagne[réf. souhaitée]. Sa diffusion est en croissance continue depuis 26 années consécutives, en particulier grâce à l'accent important mis depuis longtemps sur la qualité des analyses.

Selon l'étude de 2006 de l'Audit Bureau of Circulations, l'organisme de mesure anglais, 53 % des lecteurs sont nord-américains, 14 % britanniques et 19 % d'Europe continentale. 40 000 exemplaires sont vendus en France chaque semaine.

Le revenu annuel moyen des lecteurs du journal est de 200 000 dollars[27] ; la publication est largement bénéficiaire avec 411 millions de chiffre d'affaires en 2015 dont 75 millions de bénéfice opérationnel[11].

The Economist compte 1,4 million d'abonnés dans le monde en 2018[28].

Ligne éditoriale

Les sujets les plus souvent abordés sont l'économie internationale, la politique, les affaires, la finance, les sciences et technologies et les arts.

The Economist se considère comme d' « extrême-centre »[1] et comme partisan d'un libéralisme inspiré d'Adam Smith, de John Stuart Mill et de William Ewart Gladstone, s'opposant à toute limitation injustifiée des libertés individuelles, qu'elles soient économiques ou personnelles[3]. Il prend ainsi position en faveur à la fois d'un libéralisme économique, notamment le libre-échange[29] et la dérégulation[30], et d'un libéralisme sociétal, en défendant par exemple la légalisation des drogues[31] et le mariage homosexuel[32]. Le magazine affirme néanmoins être plus pragmatique qu'idéologue[3] et supporte parfois des mesures interventionnistes qu'il trouve raisonnables, comme le contrôle des armes à feu[33] et une couverture de santé universelle[34].

Le journal s'engage régulièrement sur les grandes questions qui touchent le monde, défendant « la vision libérale »[18]. Il a soutenu des dirigeants politiques conservateurs comme Margaret Thatcher, Ronald Reagan ou George W. Bush[35] comme des travaillistes (Tony Blair) ou des démocrates (John Kerry, Barack Obama et Bill Clinton). Le journal a pris parti dans l'élection présidentielle française en soutenant Nicolas Sarkozy « faute de mieux » en [36], tandis qu'en 2008, clairement opposé à Silvio Berlusconi depuis les années 1990, il a appelé à voter pour Walter Veltroni en Italie. En 2016, The Economist s'oppose clairement au Brexit qui divise l'Angleterre[11]. Pour l'élection présidentielle américaine de 2020, The Economist apporte son soutien à Joe Biden, candidat du Parti Démocrate[37].

Partisan de l'intervention américaine au Viêt Nam, il a également soutenu et épousé certaines causes libérales en se montrant favorable à la décolonisation[38]. Le journal donne une couverture plutôt favorable au putsch du général Pinochet en 1973[39].

Sur l'échiquier politique anglais, The Economist se définit lui-même comme proche des radicaux, voyant dans l'« extrême centre » sa position historique. Walter Layton (en) qui fut rédacteur en chef de 1922 à 1938 et de 1944 à 1963 était membre du Parti libéral. De 1938 à 1944, le rédacteur en chef fut Geoffrey Crowther (en)[18].

Le journal est connu pour son indice Big Mac, un indice du coût de la vie qui compare le prix d'un Big Mac dans le monde[40].

Polémiques et critiques

Polémique de The Lancet à propos des pays de l'ancien bloc communiste

Le , la revue médicale britannique The Lancet publie un article démontrant que le programme de privatisations massives et rapides des années 1990 dans les anciens pays communistes est lié à un effondrement soudain de l'espérance de vie (« près de cinq années entre 1991 et 1994 »)[41].

À la parution de l'article, The Economist, qui avait soutenu la « thérapie de choc », balaie ces critiques et affirme que The Lancet « se trompe quant au calendrier et à l'impact des réformes », et affirme que « la tragédie russe, c'est que les réformes ont été trop lentes, pas trop rapides »[42].

Dans leur livre The Body Economic: Why Austerity Kills, David Stuckler et Sanjay Basu décortiquent la réponse de The Economist à The Lancet. D'après eux : « en utilisant des chiffres lissés par période de cinq années - et en éliminant certaines sources pour leur en préférer d'autres -, les éditeurs du magazine écrêtent la courbe de la mortalité russe des années 1990. Un accroissement important et soudain se transforme alors en diminution progressive. (…) Si l'un de nos étudiants s'était rendu coupable d'une telle légèreté, nous l'aurions directement envoyé chez le doyen de la faculté »[43].

Attaque de la France

En , The Economist est accusé par Arnaud Montebourg et Laurence Parisot de prendre trop régulièrement la France pour cible dans ses articles[44].

Critique de fond du Monde diplomatique

En , le mensuel de la gauche antilibérale Le Monde diplomatique publie un article critiquant ce qu'il appelle les contradictions, les manipulations et l'alignement de la ligne éditoriale du journal sur celle des gouvernements américains successifs. Pour l'auteur, le libéralisme qui caractérisait The Economist à ses débuts a profondément changé : « libéré de l’accusation de chauvinisme, le journal s’enthousiasme pour des campagnes militaires dont les justifications, qu’elles soient humanitaires, patriotiques ou économiques, lui auraient paru hautement suspectes à l’époque de la domination britannique. Son directeur actuel, formé dans les banques américaines, est un pur produit de cette nouvelle culture éditoriale où se mêlent le libéralisme des jours tranquilles et sa variante contemporaine »[18].

Notes et références

Notes

  1. « To take part in a severe contest between intelligence, which presses forward, and an unworthy, timid ignorance obstructing our progress. ».
  2. Rédacteurs-en-chef successifs de The Economist : James Wilson (1843-1857), Richard Holt Hutton (1857-1861), Walter Bagehot (1861-1877), Daniel Conner Lathbury (1877-1881), Inglis Palgrave (1877-1883), Edward Johnstone (1883-1907), Francis Wrigley Hirst (1907-1916), Hartley Withers (1916-1921), Walter Layton (1922-1938), Geoffrey Crowther (1938-1956), Donald Tyerman (en) (1956-1965), Alastair Burnet (1965-1974), Andrew Knight (1974-1986), Rupert Pennant-Rea (1986-1993), Bill Emmott (1993-2006), John Micklethwait (2006-2014)

Références

  1. About us, Site officiel.
  2. Audience, Site officiel.
  3. Is The Economist left- or right-wing?, The Economist, 2 septembre 2013
  4. « The Economist - Londres », sur Courrier international (consulté le ).
  5. « The literature of liberalism », The Economist, (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le ).
  6. Alexander Zevin, « « The Economist », le journal le plus influent du monde », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  7. « "The Economist" : le journal qui ne connaît pas la crise », sur L'Obs, (consulté le ).
  8. « Reader reviews » (version du 7 septembre 2006 sur l'Internet Archive), sur printmediakit.economist.com, .
  9. The Economist brand family, Site de The Economist Group
  10. Our mission, Site de The Economist Group
  11. Sylvain Courage, « « The Economist » ne connait pas la crise », L'Obs, no 2685, 21 au 27 avril 2016, p. 47 (ISSN 0029-4713).
  12. Site de Economist Intelligence Unit.
  13. Locations, Site de The Economist Group.
  14. Agnelli family becomes largest Economist investor as Pearson sells out, Reuters, 12 août 2015.
  15. Editorial philosophy, Site de The Economist Group
  16. Media directory, Site officiel
  17. Zanny Minton Beddoes appointed new editor of The Economist, Site de The Economist Group.
  18. Alexander Zevin, « « The Economist », le journal le plus influent du monde », Le Monde diplomatique, (lire en ligne).
  19. Why are The Economist’s writers anonymous?, The Economist, 4 septembre 2013.
  20. The Economics of the Colonial Cringe, The Atlantic, 26 février 1991.
  21. James Cogan, « The Economist : L’humanité au bord de la guerre mondiale », WSWS.org, (lire en ligne, consulté le ).
  22. Alexander Zevin, « Le libre-échange à la canonnière », sur Le Monde diplomatique, .
  23. So what's the secret of 'The Economist'?, The Independent, 26 février 2006.
  24. (en-GB) « Johann Hari: The truth? Our empire killed millions », The Independent, (lire en ligne, consulté le ).
  25. (en) Jeremy W. Peters, « The Economist Tends Its Sophisticate Garden », The New York Times, (lire en ligne).
  26. Our new China section, Site officiel.
  27. Serge Halimi, le Grand Bond en arrière, 2012, Éditions Agone, p. 394.
  28. (en-US) « The Economist's subscriber base is 70 percent male, and it's trying to change that », sur Digiday, (consulté le ).
  29. Why did The Economist favour free trade?, The Economist, 6 septembre 2013.
  30. Over-regulated America, The Economist, 18 février 2012.
  31. The right way to do drugs, The Economist, 13 février 2016.
  32. The case for gay marriage, The Economist, 26 février 2004.
  33. Newtown’s horror, The Economist, 22 décembre 2012
  34. Pass the bill, The Economist, 18 mars 2010.
  35. Benoît Bréville, « Délirantes surenchères des candidats à l'investiture républicaine », sur La valise diplomatique, .
  36. (en) France's chance, The Economist, 12 avril 2007.
  37. (en) « Why it has to be Biden », The Economist, (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le ).
  38. Aline Leclerc, « Le drôle de destin de la taxe Tobin », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  39. Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d'États modernes et autres tentatives de destabilisation, Don Quichotte, , p. 628.
  40. « McDonald's: où trouve-t-on les Big Mac les plus chers du monde? », Challenges, (lire en ligne, consulté le ).
  41. David Stuckler, Lawrence King, Martin McKee Mass privatisation and the post-communist mortality crisis: a cross-national analysis The Lancet, 31 janvier 2009.
  42. Mass murder and the market, The Economist, 22 janvier 2009.
  43. David Stuckler et Sanjay Basu, The Body Economic : Why Austerity Kills, Allen Lane, Londres, 2013.
  44. « La France, souffre-douleur préféré de The Economist », Le Monde, 15 novembre 2012.

Liens externes

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