Ecosia
Ecosia est un métamoteur de recherche allemand créé le qui reverse une large part de ses bénéfices[2] à des associations à but non lucratif qui œuvrent aux programmes de reforestation présents essentiellement dans les pays du Sud. Ecosia plante des arbres au Burkina Faso, au Pérou, en Tanzanie, à Madagascar et dans onze autres pays[3]. L'entreprise est certifiée B corporation[4].
Ecosia | |
![]() Logo de Ecosia | |
Adresse | ecosia.org info.ecosia.org |
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Slogan | Le moteur de recherche qui plante des arbres |
Commercial | ![]() |
Publicité | ![]() |
Type de site | Métamoteur de recherche |
Langue | Multilingue |
Inscription | facultative |
Siège social | Berlin[1] ![]() |
Propriétaire | Ecosia GmbH |
Créé par | Christian Kroll |
Lancement | le 7 décembre 2009 |
Revenus | 28,07 millions d'€ (2021) |
État actuel | ![]() |
En juillet 2020, Ecosia passe la barre des 100 millions d'arbres plantés à travers le monde depuis sa création[5], ce qui représente plusieurs milliards de recherches au total.
Fonctionnement
Les résultats affichés par le moteur de recherche sont générés par Bing, modifiés par des algorithmes particuliers développés par Ecosia[6] et via des encarts publicitaires par Yahoo!, il affiche des liens publicitaires qui génèrent des revenus à chaque clic[7].
Il est possible de ne pas afficher de liens publicitaires, auquel cas le financement effectué par les recherches est moins important.
Depuis 2019, Ecosia neutralise 100 % des émissions de CO2 de ses serveurs, de son infrastructure, de ses locaux et des appareils de ses utilisateurs, à travers un projet de compensation carbone géré par son partenaire myclimate. Depuis 2019, il est entièrement alimenté par de l'énergie solaire grâce à la construction de deux centrales solaires : une de 531 kWc installée à Aue et une autre de 199 kWc à Schinne[8].
En tant qu'entreprise sociale, Ecosia s'est donné pour mission de « cultiver un monde plus durable sur le plan environnemental, social et économique. » Le moteur de recherche plante régulièrement des arbres dans certains des pays les plus pauvres, arides et déforestés (notamment en Afrique et en Amérique du Sud)[9]. Le siège d'Ecosia GmbH est situé à Berlin, en Allemagne, où travaille une équipe de 7 à 13 personnes. En 2017, 22 personnes travaillent chez Ecosia, et des milliers d'emplois ont été créés pour planter des arbres partout dans le monde[10][source insuffisante].
En date de , plus de 6,6 millions d'euros[11] ont été collectés depuis la mise en ligne du site[12],le 7 décembre 2009.[réf. nécessaire]
Ecosia met en place de nombreux projets pour lutter contre la déforestation, la faim ou le changement climatique, surtout en Amérique du Sud, en Afrique et en Océanie. Notamment, le moteur de recherche aide des agriculteurs sénégalais à planter des jardins-forêts pour lutter contre la monoculture et également contre la faim. Ecosia plante en Indonésie des arbres pour lutter contre la déforestation causée par les plantations de palmiers à huile[13].
Histoire
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L'entreprise Ecosia GmbH a été créée en 2009 par Christian Kroll à la suite d'un voyage au Brésil où il a constaté les ravages causés par la déforestation. Il lance ainsi le moteur de recherche Ecosia le 7 décembre 2009 à Berlin[14],[15]. Ce lancement a eu lieu pendant que se tenait la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Copenhague, au Danemark. Ce moteur de recherche succède aux projets de recherche caritative Xabbel, Forestle et Znout lancés auparavant par Christian Kroll. Forestle et Znout ont été interrompus en et leur URL redirigée vers Ecosia[16].
De 2009 à , Ecosia s'est associé aux Fonds mondial pour la nature (WWF) pour protéger les parcs nationaux de Juruena et de Tumucumaque (tous deux situés dans la forêt tropicale du nord du Brésil), ce qui a permis de récolter des dons pour un total de 1 266 295 €. Toutefois, le site Internet WWF ne présente aucun lien qui peut justifier cette association entre Ecosia et le Fonds mondial pour la nature[réf. nécessaire].
En , Ecosia compte 5 employés permanents et 10 bénévoles. Le moteur de recherche a alors attiré 200 000 utilisateurs actifs et généré 20 millions de recherches mensuelles, soit 1,286 millions d'euros de revenus qui sont alors redistribués à WWF, alors partenaire de l'entreprise[15]. Le même mois, Christian Kroll annonce que les revenus mensuels d'Ecosia ont dépassé les 60 000 euros[15]. Ecosia annonce également un nouveau partenariat avec The Nature Conservancy[15]. Ecosia est certifiée B corporation depuis [4],[17].
En , Ecosia a dépassé la barre des 10 millions d'arbres plantés[18]. En , le nombre d'arbres plantés dépasse les 20 millions[19], jusqu'à atteindre 50 millions un an plus tard. Le , Ecosia passe la barre des 100 millions d'arbres plantés à travers le monde[5].
En , Ecosia comptait plus de 30 salariés et indépendants[14]. En , le nombre d'employés s'élève à 70[20].
Cette compagnie s'était fixé comme premier objectif d'atteindre le milliard d'arbres plantés d'ici 2020[14], ce qui constituerait 0,033 % de la population arboricole actuelle. L'objectif n'a pas été atteint, car l'entreprise avait planté à cette date moins de 100 millions d'arbres.

Le , Ecosia publie un nouveau manifeste et se dote d'une nouvelle identité visuelle avec une refonte graphique de son site ainsi qu'un nouveau logo[27].
Partenaire
Ecosia travaille avec différents partenaires dont WeForest et OZG au Burkina Faso, PUR Projet au Pérou et Eden Project à Madagascar[28].
Popularité
Le , alors que le trafic du site web Ecosia culmine à 57 millions de visites mensuelles d'après SimilarWeb, le moteur a franchi la barre des 7 millions d'arbres plantés. En , il a dépassé la barre des 13 millions d'arbres plantés. En , il a dépassé la barre des 14 millions d'arbres plantés. C'est le , que le navigateur Ecosia franchit un nouveau cap, avec 15 millions d'arbres plantés à travers le monde. Début , il a dépassé la barre des 16 millions d'arbres plantés et le cap des 17 millions d'arbres plantés en moins d'un mois, le . Le , Ecosia atteint la barre des 18 millions d'arbres. Le , Ecosia atteint le seuil de 20 millions d'arbres. Le mardi , Ecosia a dépassé la barre des 30 millions d'arbres plantés, et une année après, le cap des 60 millions d'arbres[29]. Le rapport financier de indique que 2 450 511 arbres pour une somme de 206 621 euros ont été plantés dans cinq pays avec cinq partenaires.
En , il y a eu 76,6 millions de visiteurs sur Ecosia. Le nombre d'utilisateurs sur Ecosia a ensuite diminué au premier semestre 2018. En effet, en , il n'y a eu que 62,8 millions d'utilisateurs[30].
En , les utilisateurs d'Ecosia étaient principalement des Français (23 % du trafic), suivi des Allemands (17 %) et des Américains (15 %)[31]. Ses principaux concurrents étaient Qwant et DuckDuckGo, des moteurs de recherche spécialisés, quant à eux, dans la protection des données[réf. nécessaire].
En , Ecosia annonce qu'il y a eu une croissance de 8 millions d'utilisateurs supplémentaires, depuis le mois dernier. Ecosia annonce également replanter 3 millions d'arbres en Amazonie, après les incendies de l'été 2019[32].
Le , Ecosia annonce à la fin d'une rétrospective pour son 10e anniversaire que son but est de planter un milliard d'arbres.[33]
Ecosia bénéficie de la promotion de plusieurs vidéastes francophones, parmi lesquels EnjoyPhoenix, Doc Seven, Max Bird[34], Anonimal[35], ou encore Le Grand JD[36].
Le , la page YouTube d'Ecosia dépasse les 100 000 abonnés. À la date du , la page YouTube possède 148 000 abonnés[37].
La popularité d'Ecosia grandissant, des entreprises, universités ou collectivités font le choix de son utilisation en tant que moteur de recherche par défaut. Parmi ces organisations se trouvent l'Université du Sussex[38],[39] et l'Université de Glasgow[40] au Royaume-Uni, ainsi que la KU Leuven[41] et les villes de Tournai[42] et Saint-Ghislain en Belgique[43].
En , Ecosia lance sa première campagne de mode TEES4TREES, une collection de t-shirts éco-responsables et recyclables[44]. Pour chaque t-shirt acheté, 20 arbres sont plantés dans des zones stratégiques pour la biodiversité[45].
Navigateur
Un navigateur web basé sur Chromium[46] a également été développé. Il est disponible sur smartphones iOS, et Android.
Accueil
Dans un article paru dans Le Point en , Héloïse Pons apprécie le caractère « philanthrope » d'Ecosia[47].
En , dans un article paru sur le site Clubic[14], Johan Gautreau apprécie l'engagement écologique et l'éco-responsabilité d'Ecosia, ainsi que sa politique de confidentialité claire et sa transparence au sujet de ses résultats financiers. Il indique qu'en matière de confidentialité, Ecosia n'est pas et ne prétend pas être aussi exigeante que des concurrents plus axés sur la protection des données personnelles, puisque son fonctionnement implique de générer des revenus publicitaires pour financer ses projets de reboisement ; il estime cependant qu'en la matière Ecosia « fait mieux que ce que propose Google ». En matière de performances de recherche, Gautreau estime qu'Ecosia « ne donne pas de résultats aussi précis et complets que Google », lequel « reste souvent invaincu dans ce domaine, ceci aux prix de nos données les plus privées »[14].
Dans un comparatif de moteurs de recherche paru sur le même site en [48], Matthieu Gagnot apprécie l'engagement écologique d'Ecosia ainsi que ses « pages de résultats performantes » grâce à l'intermédiaire de Bing. Il lui reproche en revanche l'abondance des publicités : « Pour la bonne cause, Ecosia affiche donc de la pub, beaucoup de pubs. ».
Logotypes
- Logo jusqu'au 8 juin 2022
- Logo actuel depuis le 9 juin 2022
Notes et références
- Ecosia GmbH, limited liability company, Schinkestraße 9 12047 Berlin, DE
- (en) « FAQ Ecosia 80 % bénéfices reversés » (consulté le ).
- (en-US) « Where does Ecosia plant trees? »
, sur https://ecosia.zendesk.com/ (consulté le )
- « Ecosia GmbH | Certified B Corporation », sur bcorporation.net (consulté le )
- Valentin Hamon-Beugin, « Ecosia, le moteur de recherche qui plante 100 millions d’arbres », sur Le Figaro, (consulté le )
- Principales fonctionnalités, principaux avantages
- Mathieu Tamigniau, « Ecosia, un moteur de recherche qui plante des arbres plutôt que de rapporter des milliards à une multinationale », sur RTL info, (consulté le ).
- (en) « “Carbon neutral” is not enough: Ecosia built its own solar plants », sur The Ecosia Blog, (consulté le )
- (en) « Where Ecosia plants trees | Projects by country », sur The Ecosia Blog (consulté le )
- « A propos d'Ecosia », sur https://info.ecosia.org/ (consulté le ).
- (en) « Ecosia is the search engine that plants trees », sur ecosia.org (consulté le ).
- (en) « Ecosia debuts 'world's greenest search engine' », The Guardian, 3 décembre 2009.
- « Projets », sur Ecosia Blog FR (consulté le )
- Ecosia, le moteur de recherche écologique qui veut reboiser la Terre, article de Johan Gautreau sur Clubic le 10 mai 2018. Page consultée le 8 novembre 2018.
- Ecosia, l’alternative verte à Google ?, article sur le site Influencia le 9 septembre 2013. Page consultée le 8 novembre 2018.
- http://ecosia-en.tumblr.com/post/65996432008/fall-cleaning-forestle-znout-and-treely-discontinued#.UwIr7kJdW2U.
- « Tableau Public », sur public.tableau.com (consulté le )
- « 10 millions d’arbres plantés par le moteur de recherche Ecosia », Clubic.com, (lire en ligne, consulté le ).
- Chaine YouTube officiel d'Ecosia, « 20 millions d'arbres plantés! », sur YouTube, (consulté le )
- (en-GB) Suzanne Bearne, « The search engine boss who wants to help us all plant trees », BBC News, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Ecosia », sur WeForest, (consulté le )
- (en) « Donations - Documents - The Best Way to Share & Discover Documents », sur DocGo.Net (consulté le )
- « Reports 2009 until end of 2014 », sur documents.ecosia.org (consulté le )
- (en) « Donation Statements », sur Google Docs (consulté le )
- (en) « Ecosia's financial reports and tree-planting receipts », sur The Ecosia Blog, (consulté le )
- (en) « Ecosia's financial reports and tree-planting receipts », sur The Ecosia Blog, (consulté le )
- « On y va à fond : le manifeste Ecosia », sur Ecosia Blog FR, (consulté le )
- « Ecosia Blog (Français) — Nous plantons désormais aussi des arbres au Pérou... », sur Ecosia Blog (Français) (consulté le ).
- « Ecosia – Le moteur de recherche qui plante des arbres », sur www.ecosia.org (consulté le )
- « Analyses du trafic par Similarweb », sur https://www.similarweb.com (consulté le ).
- « Ecosia Competitive Analysis, Marketing Mix and Traffic - Alexa », sur www.alexa.com (consulté le )
- « Bonne nouvelle pour la planète : nous allons planter plus d’arbres que jamais », sur Ecosia Blog FR, (consulté le )
- « Ecosia fête ses 10 ans », sur Ecosia Blog FR, (consulté le )
- Brut, « « On se rend compte qu'on ne fait pas les choses pour rien »... Des youtubeurs replantent des arbres en Tanzanie », sur France Info, (consulté le ).
- Anonimal, « Ecosia vraiment bon pour l'environnement? », sur youtube.com, (consulté le )
- LE GRAND JD, « Cette application peut sauver les forêts », (consulté le )
- « Ecosia », sur YouTube (consulté le )
- « Help : ITS : University of Sussex », sur www.sussex.ac.uk (consulté le )
- (en) « Students turn search engine hits into trees », sur theecologist.org (consulté le )
- (en-GB) « University considering new eco search engine ‹ Glasgow Guardian », sur Glasgow Guardian, (consulté le )
- Michel van der Ven, « La KU Leuven renonce à Google au profit du moteur de recherche écologique Ecosia », sur Site-DataNews-FR, (consulté le )
- « Une première pour la Ville de Tournai avec Ecosia », sur Édition digitale de Mouscron, (consulté le )
- DH Les Sports+, « À Saint-Ghislain, les ordinateurs tourneront "un peu plus vert" grâce à Ecosia », sur DH Les Sports +, (consulté le )
- Bernie, « TEES4TREES, des T-shirts inspirés par la nature - Bernieshoot blogueur chroniqueur influenceur toulousain », sur Bernieshoot (consulté le )
- « PARIS : Ecosia, le moteur de recherche engagé, lance sa première campagne de mode TEES4TREES », sur La lettre économique et politique de PACA, (consulté le )
- « Ecosia, un navigateur qui plante des arbres », sur Android-Zone, (consulté le )
- Moteurs de recherche : dix alternatives à Google, article d'Héloïse Pons sur Le Point le 26 juin 2017. Page consultée le 8 novembre 2018.
- Google, Qwant, DuckDuckGo… Comparatif de 6 moteurs de recherche, article de Matthieu Gagnot sur Clubic le 8 juin 2018. Page consultée le 8 novembre 2018.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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