Écromagny

Écromagny est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté, au cœur du plateau des Mille étangs.

Écromagny

Vue d'Écromagny.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Lure
Intercommunalité Communauté de communes des mille étangs
Maire
Mandat
Michèle Chipaux
2020-2026
Code postal 70270
Code commune 70210
Démographie
Gentilé Ecromagnons
Population
municipale
154 hab. (2019 )
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 47′ 39″ nord, 6° 33′ 51″ est
Altitude Min. 370 m
Max. 492 m
Superficie 6,8 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Mélisey
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Écromagny
Géolocalisation sur la carte : France
Écromagny
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Écromagny
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Écromagny
Liens
Site web ecromagny.cchvo.org

    Géographie

    Écromagny est située à km au nord de Mélisey. Le village borde l’étang Pellevin, où des compétitions de ski nautique sont organisées[1].

    Étang du Pré aux Lièvres.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Écromagny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (49,7 %), forêts (38,4 %), eaux continentales[Note 2] (11,9 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Politique et administration

    Carte départementale représentant en rouge la communauté de communes des mille étangs.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.

    Elle fait partie depuis 1793 du canton de Mélisey[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton s'est agrandi, passant de 13 à 34 communes.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communauté de communes des mille étangs depuis le .

    Liste des maires

    La mairie d'Écromagny.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
      1980 Bernard Grandvoinet    
    juillet 1980 2014[10] Jean-Paul Dirand    
    mars 2014[11] En cours
    (au 30 mai 2020)
    Michèle Chipaux   Commerciale
    Réélue pour le mandat 2020-2026[12]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].

    En 2019, la commune comptait 154 habitants[Note 3], en augmentation de 1,32 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    359164280284303340366339377
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    327331332342322357373358300
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    317315294271262242225235237
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    209176150152158175177177160
    2017 2019 - - - - - - -
    158154-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Un travail (abri permettant de ferrer les bœufs) se trouvant à l'entrée du village permet de se remémorer l'état d'esprit des besognes du siècle dernier.
    • L'église à clocher comtois qui date de 1844.
    • De nombreux étangs dont l'étang Pellevin et les étangs de la Grand Peteneu.

    Héraldique

    Blason
    D'argent semé de tourteaux de sinople.
    Détails
    Les tourteaux représentent les nombreux hameaux et fermes éparpillés sur le territoire de la commune.
    Adopté par la municipalité.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Ça glisse pour les Suisses : Les meilleurs skieurs d’eau helvètes se mesurent ce week-end sur l’étang Pellevin à Écromagny. », L'Est républicain, édition de Haute-Saône, (lire en ligne) « Comme chaque année depuis 24 ans le plan d’eau du Pellerin bruisse des skis des meilleurs compétiteurs suisses. Un championnat très relevé et des finales spectaculaires à déguster encore aujourd’hui dimanche ».
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    10. « Le maire jette l’éponge », L'Est républicain, (lire en ligne) « Surprise au village : le maire Jean-Paul Dirand annonce sa volonté de quitter le fauteuil de maire. (...)
      Élu conseiller municipal et adjoint de Bernard Grandvoinet en mars 1977, il succède à ce dernier le 24 juillet 1980. (...)
      Les contrariétés sont venues « avec la mise en place des communautés de communes ». « Une entité qui prive les communes de nombre de compétences, et qui leur apporte plus de charges que de subsides », estime le premier édile. Il n’a « rallié » la Com de com de la Haute Vallée de l’Ognon qu’en 2013, « sous la contrainte »
      .
    11. « Michèle Chipaux élue maire », L'Est républicain, édition de Haute-Saône, (lire en ligne) « Seule en lice pour la succession de Jean-Paul Dirand, qui, après 36 années d’élu local, dont 33 de maire, avait décidé de « se retirer des affaires communales », la liste conduite par Michèle Chipaux fut élue sans problème dès le premier tour ».
    12. « Michèle Chipaux est réélue », sur L'Est républicain, (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    • Portail de la Haute-Saône
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.