Edmond Duvernoy

Edmond Charles Henri Duvernoy (né le à Paris - décédé le à Rouen) est un pianiste, baryton et professeur de musique français[1]. Il est le frère d'Alphonse Duvernoy.

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Edmond Duvernoy
Biographie
Naissance
Décès
(à 82 ans)
Paris
Nationalité
Formation
Activités
Père
Charles-François Duvernoy (d)
Fratrie
Autres informations
A travaillé pour
Tessiture
Instrument
Distinctions

Carrière

Après avoir reçu l'enseignement de son père Charles-François Duvernoy, il étudie au Conservatoire de Paris. Très bon pianiste, il enseigne puis étudie le chant à l'Opéra-Comique[1]. Il débute sur scène dans le rôle de Mercutio lors de la première représentation du Roméo et Juliette de Charles Gounod à l'Opéra-Comique le . Il chante aussi le rôle de Moralès lors de la première de Carmen de Georges Bizet le [2]. Bizet composera trois versions du mélodrame de l'acte 1 pour Duvernoy.

Selon Charles Malherbe, il a une voix relativement douce qu'il utilise avec goût, et il a un talent suffisant pour devenir l'un des professeurs de chants les plus prisés de son temps[3].

En 1873, il chante le Ganymède de Galathée de Victor Massé avec sa future épouse la soprano de l'Opéra-Comique Mlle Franck[3]. En 1877, Edmond Duvernoy et sa femme passent au Théâtre-Lyrique. Le , ils participent ensemble à la première privée des Contes d'Hoffmann d'Offenbach avec Edmond Duvernoy au piano[4].

De 1887 à 1910, Duvernoy enseigne le chant au Conservatoire de Paris[5], avec de nombreux élèves célèbres comme Aino Ackté, Germaine Bailac, Antoinette Laute-Brun, Anna Edström (sv), Pauline Donalda, Marie Lafargue, Gabriel Paulet, Thomas Salignac, Rose Féart ou Lucy Berthet[6].

Il meurt à Rouen le [7] et est inhumé au cimetière Montmartre[8], dans la tombe où reposent ses parents (Charles-François Duvernoy et Clémence Chapuis) et son épouse, Adèle-Anna Kahn[9], dans la 32e division, avenue Guersant.

Décoré des Palmes académiques (officier d'académie en 1881 puis officier d'instruction publique en 1888)[10], il était également officier de l'ordre de la Légion d'honneur (nommé chevalier en 1901 puis promu en 1919)[11].

Distinctions

Références

  1. François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, Paris, Firmin-Didot,
  2. Piotr Kaminski, Mille et un opéras, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », , 1819 p. (ISBN 978-2-213-60017-8), p. 128
  3. Albert Soubies et Charles Théodore Malherbe, Histoire de l'opéra comique — La seconde salle Favart 1840–1887, Paris, Flammarion,
  4. Stéphane Wolff, Un demi-siècle d'Opéra-Comique 1900–1950, Paris, André Bonne,
  5. « Comoedia / rédacteur en chef : Gaston de Pawlowski », sur Gallica, (consulté le )
  6. « Le Ménestrel », sur Gallica, (consulté le )
  7. Transcription du décès de Charles-Henri-Edmond Duvernoy, décédé le 13 décembre 1926 à Rouen, sur le site des Archives de Paris 8e, le 10 février 1927, vue 5/31
  8. Obsèques d’Edmond Duvernoy « Le Figaro » 19 décembre 1926
  9. Obsèques de Mme Edmond Duvernoy « Le Journal » 4 juillet 1912
  10. « Comœdia illustré : journal artistique bimensuel / [directeur-gérant : M. de Brunoff] », sur Gallica, (consulté le )
  11. « Cote LH/886/8 », base Léonore, ministère français de la Culture

Liens externes

Bibliographie

  • Brigitte Labat-Poussin, Jean Favier, Archives du théâtre national de l'opéra. Inventaire, Paris, Archives Nationales,
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