Edmond Just Victor Boichut


Edmond Boichut, né le à Mélisey (Haute-Saône), mort le à Vichy, est un général français lors de la Première Guerre mondiale.

Edmond Boichut

Le général Boichut décorant le général Pénet en 1929 à Nancy.

Nom de naissance Edmond Just Victor Boichut
Naissance
Mélisey (Haute-Saône) (Haute-Saône)
Décès
Vichy (Allier)
Origine France
Arme Artillerie
Grade Général de division
Années de service 1884 – 1929
Commandement 61e régiment d'artillerie.
163e division d’infanterie
Conflits Première Guerre mondiale
Rif marocain
Distinctions Légion d'Honneur
Croix de guerre 1914-1918
Ordre de Léopold
Croix de guerre (Belgique)

Biographie

Engagé pour cinq ans, le , au 27e régiment d'infanterie, il entre comme élève à l'École polytechnique le . Il en sort en 1887, puis entre à l'École de l'artillerie.

Sous-lieutenant le , il rejoint le 4e régiment d'artillerie, puis, le , le 12e régiment d'artillerie. Lieutenant le , il est affecté au 19e régiment d'artillerie le .

Capitaine en second le , il est muté au 38e régiment d'artillerie le . Le , il est affecté au 6e régiment d'artillerie, puis au 22e régiment d'artillerie le . Il devient capitaine le . Promu chef d'escadron le , il rejoint le 12e régiment d'artillerie, puis revient au 22e régiment d'artillerie le . Le , il prend le commandement du 61e régiment d'artillerie.

Général de brigade le , il commande l'artillerie du 32e corps d'armée. Le , il est commandant de l'artillerie de la place fortifiée de Verdun, puis, le , commandant de l'artillerie de la 2e armée et le , commandant de l'artillerie du 34e corps d'armée.

Le , il prend le commandement de la 163e division d’infanterie, et est promu général de division le . Il commande la dernière attaque française dans la Meuse. Avec le 415e régiment d'infanterie il mène la traversée de la Meuse le . Ce régiment sonne le coup de clairon de l'armistice de 1918[1].

Il commande des troupes françaises au Maroc en 1925. Il obtient dans le Rif marocain la soumission d'Abdelkrim al-Khattabi.

Il reçoit la grand-croix de la Légion d'honneur le [2].

Du au il est membre du Conseil supérieur de la guerre.

De 1926 à 1929, il est gouverneur militaire de Strasbourg.

Une place porte son nom à Gray (Haute-Saône).

Notes et références

  1. Alain Fauveau, « Le dernier combat : Vrigne-Meuse, 10 et 11 novembre 1918 », Revue historique des armées, no 251, , p. 18-34 (lire en ligne, consulté le ).
  2. Fiche Légion d'honneur, sur la base Léonore.

Lien externe

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