Edmond Turquet

Edmond-Henri Turquet, né le à Senlis (Oise) et mort le à Paris, est un magistrat et homme politique français.

Edmond Turquet

Edmond Turquet photographié par Ernest Ladrey.
Fonctions
Député français

(18 ans, 8 mois et 6 jours)
Élection 8 février 1871
Réélection 20 février 1876
14 octobre 1877
21 août 1881
18 octobre 1885
Législature Ire, IIe, IIIe et IVe (Troisième République)
Sous-secrétaire d'État à l'Instruction publique et aux Beaux-Arts

(1 an, 7 mois et 29 jours)
Président Jules Grévy
Président du Conseil Henri Brisson
Charles de Freycinet
Gouvernement Henri Brisson I
Charles de Freycinet III
Prédécesseur Armand Fallières
Successeur Fonction supprimée

(1 an, 7 mois et 17 jours)
Président Jules Grévy
Président du Conseil William Henry Waddington
Charles de Freycinet
Gouvernement William Henry Waddington
Charles de Freycinet I
Prédécesseur Jean Casimir-Périer
Successeur Lui-même
Sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil à l'Instruction publique et aux Beaux-Arts

(1 an, 1 mois et 21 jours)
Président Jules Grévy
Président du Conseil Jules Ferry
Gouvernement Jules Ferry I
Prédécesseur Lui-même
Successeur Arthur Chalamet
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Senlis
Date de décès
Lieu de décès Paris
Entourage Marie Jean François Philibert Le Carlier d'Ardon grand-père

Biographie

En tant que sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts, Edmond Turquet a mobilisé les artistes favorables à la République. Il est ainsi à l'origine des œuvres exaltant le héros révolutionnaire Joseph Bara, peintes par Charles Moreau-Vauthier (La Mort de Joseph Bara), Jean-Jacques Henner (Bara) et Jean-Joseph Weerts (portrait de Bara et La Mort de Bara)[1].

Boulangiste, Turquet fut également proche des cercles antisémites et membre du comité de l'antidreyfusarde Ligue des intérêts de la défense nationale. En 1896, il a accepté de faire partie d'une commission chargée de départager les candidats à un concours organisé par La Libre Parole d'Édouard Drumont « sur les moyens pratiques d'arriver à l'anéantissement de la puissance juive en France ».

Il possédait une collection de tableaux dont un Gustave Jacquet, La Rêverie, qui fut publié par Goupil en 1875[2].

Notes et références

  1. Jean-Clément Martin, « Bara, de l'imaginaire révolutionnaire à la mémoire nationale », dans Révolution et Contre-Révolution en France de 1789 à 1989 : Les rouages de l'histoire, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », (ISBN 978-2-7535-2450-7, lire en ligne), p. 79–98
  2. Salon de 1875 / Reproductions des principaux ouvrages accompagnés de sonnets par Adrien Dézamy, Paris, 1876, n° XXXI.

Sources

  • Fréeéric Stévenot , « La politique au village. La crise du 16 mai 1877 dans l’arrondissement de Vervins », Mémoires de la Fédération des sociétés d'histoire de l'Aisne, 1997 ; En ligne.

Liens externes

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