Edward Hyde (1er comte de Clarendon)

Edward Hyde (, Dinton, Wiltshire, Rouen), 1er comte de Clarendon, est un magistrat, historien et homme d'État anglais.

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Edward Hyde
Edward Hyde de Clarendon.
Fonctions
Lord-lieutenant de l'Oxfordshire
-
Chancelier de l'université d'Oxford
-
Lord chancelier
-
Chancelier de l'Échiquier
-
John Colepeper (en)
Membre du Parlement d'Angleterre
Membre du parlement d'Angleterre d'avril 1640
Wootton Bassett (d)
Membre du parlement d'Angleterre de 1640-1642
Saltash (d)
Titres de noblesse
Knight Bachelor
à partir de
Comte de Clarendon
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
(à 65 ans)
Rouen
Sépulture
Formation
Magdalen Hall (d)
Gillingham School (en)
Middle Temple
Activités
Père
Henry Hyde (en)
Mère
Mary Langford (d)
Conjoints
Anne Ayliffe (d)
Frances Hyde (en) (depuis )
Enfants
Anne Hyde
Edward Hyde (en)
Laurence Hyde Rochester
Henry Hyde
Frances Hyde (d)
Autres informations
Parti politique
Membre de
Conflit
Distinction
Archives conservées par
Signature

Biographie

Lors de la guerre civile, il sert le parti du roi, notamment lors du traité d'Uxbridge, et est fait chancelier de l'Échiquier et membre du conseil privé par Charles Ier Stuart. Après l'exécution de Charles Ier, il rejoint le fils de ce prince (Charles II d'Angleterre) et est chargé par lui à Dunkerque de négociations importantes.

En 1657, Charles II le nomme Lord grand chancelier d'Angleterre. Lors de la Restauration en 1660, il le confirme dans cette dignité et y ajoute les titres de comte de Clarendon et de pair. Le crédit dont il jouit, son intolérance et quelques mesures impopulaires, comme la vente de Dunkerque à Louis XIV, lui font beaucoup d'ennemis et ils finirent par le faire disgracier.

Le roi, importuné de sa vertu rigide ou des plaintes dont il est l'objet, le dépouille de toutes ses places, et le parlement le bannit à perpétuité.

Il se retire en France et mourut à Rouen dans l'hôtel de Senneville où il demeurait[2].

Famille

Clarendon se trouvait allié à la famille royale, une de ses filles, Anne, ayant épousé le duc d'York (Jacques II d'Angleterre), et étant devenue mère des princesses Marie et Anne, qui régnèrent.

Ses fils Henry et Laurence occuperont d'importantes fonctions auprès de Jacques ii.

Œuvres

On a de lui :

  • Histoire de la rébellion, depuis 1641 jusqu'au rétablissement de Charles II, publiée en 1702, 3 volumes in-folio, traduit en français, La Haye, 1704, 6 volumes ;
  • son autobiographie (Oxford, 1661).

Notes et références

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  1. « http://hdl.handle.net/10079/fa/beinecke.fb152 »
  2. Paul Helot, « Notes sur l'hôtel de Senneville », dans Églises, hôtels, vieilles maisons de Rouen, Rouen, Société des amis des monuments rouennais, , 518 p. (OCLC 758618632), p. 423-432.

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