El Gallo (Rafael Gómez Ortega)

Rafael Gómez Ortega dit « El Gallo » (le Coq), né le à Madrid (Espagne), mort le à Séville (Espagne), est un matador espagnol.

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Rafael Gómez Ortega
Biographie
Naissance
Décès
(à 77 ans)
Séville
Sépulture
Cimetière de San Fernando de Seville (en)
Nom de naissance
Rafael Gómez Ortega
Pseudonymes
Gallito, el Gallo, Divino Calvo
Nationalité
Activités
Famille
Gallo family (d)
Père
Mère
Gabriela Ortega Feria (d)
Fratrie
Gallito Chico (d)
Joselito
Conjoint

Présentation

Surnommé « El Divino Calvo » Le Divin Chauve ») en raison d’une calvitie précoce, Rafael « El Gallo » était fils de matador (Fernando Gómez « El Gallo »), frère de matador (José Gómez Ortega « Joselito », alias « Gallito »), et beau-frère de matador (Ignacio Sánchez Mejías). Il a donné son nom à une passe de muleta qui porte le nom de « molinete gallista », plus généralement connue sous le nom de molinete[1]. Il a aussi donné son nom à une passe aidée : le kikiriki.

Il était l’un des matadors les plus appréciés de son époque, grâce à son toreo élégant et classique, notamment au capote. Il l’était également à cause de ses carences qui, loin de le desservir, faisaient partie de son personnage et le rendaient encore plus attachant. Notamment, il lui arrivait souvent de s’arrêter en pleine faena[2], incapable de continuer à toréer. Il lui arrivait également souvent d’être pris d’une peur panique devant le taureau, ce qui déclenchait tout simplement une fuite en direction de la contrepiste. Loin de lui en tenir rigueur, le public s’en amusait, et même espérait ces espantadas[3], qu’il expliquait tout simplement : « Las broncas se las lleva el viento, y las cornadas se las queda uno. » Les broncas[4], le vent les emporte, les coups de cornes, il en reste quelque chose »)

Carrière

Notes

  1. Auguste Lafront - Paco Tolosa : « Encyclopédie de la corrida », éditions Prisma, 1950, p. 172
  2. La faena est le nom d'origine de toute la partie du travail du matador effectuée avec la muleta et précédant l'estocade. Mais il peut être étendu à l'ensemble du travail fait avec la cape, les banderilles et l'épée, Auguste Lafront, 1950, p. 118
  3. Espantada = fuite
  4. Bronca = protestations, sifflets du public mécontent

Voir aussi

Liste de matadors

Liens externes

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