Pastora Imperio
Pastora Imperio est le nom de scène de Pastora Rojas Monje, née le à Séville (Andalousie, Espagne) et morte le à Madrid (Espagne)[1], danseuse gitane de flamenco et actrice de cinéma, elle s'est distinguée, par son répertoire large et complet, comme l'une des meilleures artistes de l'époque.
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Pastora Rojas Monje |
Nationalité | |
Activités |
Danseur de flamenco, actrice |
Période d'activité |
- |
Père |
Víctor José Rojas Teresa (d) |
Mère |
La Mejorana (d) |
Conjoint |
Rafael Gómez Ortega (de à ) |
Cheveux | |
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Yeux |
Biographie
À douze ans, elle est déjà connue sous le nom de Pastora Monje puis plus tard celui de Pastora Rojas puis sous celui définitif de Pastora Imperio. Son répertoire est très varié, elle récite, chante et danse n'importe quel thème du folklore espagnol. Très tôt, elle commence à être reconnue par le public[1].
En 1912 elle se produit au Théâtre Romea de Madrid et plus tard dans tout le pays[2]. En 1914 elle se rend à Paris et fait une tournée en Amérique latine, notamment à Cuba, Argentine et Mexique. Le , elle est consacrée définitivement dans la première de L'Amour sorcier de Manuel de Falla (dont la composition fut inspirée par sa danse[3]), au théâtre Lara de Madrid. Le , elle se produit devant le roi d'Espagne lors d'un gala pour la Croix Rouge.
En 1928, elle se retire de la vie artistique pour y retourner à nouveau en 1934, jusqu'en 1959 où elle se retire définitivement des spectacles[4].
Elle se marie le avec le célèbre torero Rafael Gómez surnommé «El Gallo», qui reconnaît sa fille Rosario Gómez Rojas, née en 1920 de Fernando de Borbon y Madán, cousin de Alfonso XIII[5]. Elle est l'arrière-grand-mère de l'actrice Pastora Vega (es)[6].
Elle figure dans de nombreux films[7] comme La danse fatale (1914), La reine d'une race (1917), le célèbre María de la O (1936)[8], La marquesona (1940), Canelita en rama (1943), L'amour sorcier (1949)[9] et Duelo en la cañada (1959)[1].
Elle meurt à Madrid le , à l'âge de 92 ans. En 2006, un monument en son honneur lui a été dédié à Séville, œuvre de Luis Álvarez Duarte.
- Musée de cire de Barcelone : Carmen Amaya (au centre), La Chunga (à droite) et Pastora Imperio à gauche.
- Pastora Imperio en 1913 par Julio Romero de Torres.
- Pastora Imperio en 1922 par Julio Romero de Torres.
Voir aussi
Article principal
Liens externes
- Ressource relative à la musique :
Références
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Pastora Imperio » (voir la liste des auteurs).
- (es) « Monumentos Flamencos: Pastora Imperio | Revista La Flamenca », sur www.revistalaflamenca.com (consulté le )
- (en) Bernard Leblon et Centre de recherches tsiganes (Université René Descartes), Gypsies and Flamenco : The Emergence of the Art of Flamenco in Andalusia, Univ of Hertfordshire Press, , 135 p. (ISBN 978-1-902806-05-1, lire en ligne)
- « Pastora Imperio », sur IMDb (consulté le )
- (es) Pastora ImperioBailaora sevillanaNombrePastora Rojas MonjeNacimiento13 de abril de 1887Sevilla et España EspañaFallecimiento14 de septiembre de 1979Madrid, « Pastora Imperio - EcuRed », sur www.ecured.cu (consulté le )
- (es) Manuel Román, « Desvelado el secreto de la legendaria Pastora Imperio », sur Libertad Digital - Cultura, (consulté le )
- (es) Fundación Nacional Francisco Franco et Redacción FNFF, « Pastora Imperio, una de las figuras más representativas del folclore flamenco », sur fnff.es, (consulté le )
- « Pastora Imperio », sur IMDb (consulté le )
- Francisco Elías, Antonio Moreno et Carmen Amaya, María de la O, (lire en ligne)
- Antonio Román, Miguel Albaicín et Elena Barrios, Bewitched Love, (lire en ligne)
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