Embourie
Embourie est une commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Embourie | |
L'église Saint Genis d' Embourie | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Charente |
Arrondissement | Confolens |
Commune | Paizay-Naudouin-Embourie |
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Charente |
Statut | Commune associée |
Maire délégué Mandat |
Didier ALLAIN 2020 |
Code postal | 16240 |
Code commune | 16253 |
Démographie | |
Population | 79 hab. (2010) |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 02′ 23″ nord, 0° 02′ 25″ est |
Élections | |
Départementales | Charente-Nord |
Historique | |
Date de fusion | |
Commune(s) d'intégration | Paizay-Naudouin-Embourie |
Localisation | |
Le , elle s'est associée à celle de Paizay-Naudouin et fait maintenant partie de Paizay-Naudouin-Embourie à la suite de l'arrêté préfectoral du .
Géographie
Localisation et accès
La commune d'Embourie est une commune associée du Nord Charente proche des Deux-Sèvres; elle fait partie du canton de Villefagnan, à 44 km au nord d'Angoulême.
Le bourg est situé à 4,5 km au nord-ouest de Villefagnan et à 2,5 km à l'est de Paizé-Naudouin.
À l'écart des axes importants, la commune est traversée par la D.740, route de Confolens à Niort par Ruffec, Villefagnan et Chef-Boutonne, et qui passe à Embourie[1].
La gare la plus proche est celle de Ruffec, desservie par des TER et TGV à destination d'Angoulême, Poitiers, Paris et Bordeaux.
Communes limitrophes
Toponymie
Une forme ancienne est Emborisio (non daté, mais Moyen Âge)[2].
L'origine du nom d'Embourie remonterait à un nom de lieu latin Emporium, « le marché », mais Jean Talbert admet qu'il serait rare de rencontrer ce mot en dehors de la côte méditerranéenne, et suggère une origine gauloise : Amborigia (villa), dérivé d'un nom de personne gaulois, Amborix[3],[4].
Histoire
De nombreux vestiges antiques ont été retrouvés sur la commune, en particulier une ancienne villa romaine des Ier et IVe siècles, à 50 m à l'ouest du bourg[5].
Les plus anciens registres paroissiaux remontent à 1673[6].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en [8],[Note 1].
En 2010, la commune comptait 79 habitants.
Remarques
En 2010, la commune comptait 79 habitants[11].
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
L'église Saint Genis d' Embourie, du XIIe siècle, est remarquable par les modillons symboliques qui ornent sa façade. L'édifice est un carré long avec abside droite; voûte en berceau à cintre brisé; portail plein cintre: archivolte à oves avec un entrelacement[12].
Elle est inscrite monument historique depuis 1987[13]. Cette église a été restaurée pendant les années 2012 à 2015.
Villa gallo-romaine des Châteliers
Le site archéologique de la villa gallo-romaine des Châteliers, à Embourie, est formé de substructions gallo-romaines des Ier et IVe siècles.
Connu depuis le début du XIXe siècle, le site antique des Châteliers a fait l’objet de campagnes de fouilles régulières depuis 1968. Celles-ci ont partiellement mis au jour l'espace résidentiel d’une exploitation agricole. Une vaste villa en pierre a remplacé les premiers bâtiments en bois et torchis, au IIe siècle. L’adoption de ce matériau témoigne de l’assimilation et de la maîtrise des savoir-faire romains.
Au Ve siècle, les activités quotidiennes, artisanales et agricoles se côtoient dans un même espace richement décoré de peintures murales aux thèmes variés comme la chasse, le théâtre… [5]
La villa des Châteliers, propriété privée, est en accès libre toute l'année. Le site, qui domine le pays environnant, est classé monument historique depuis 1983[14].
En 2008, le site a fêté ses 40 ans de fouilles archéologiques[15].
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 193
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 262.
- Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 215-219
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 155
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- [ Calendrier départemental des recensements], sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années .
- [xls] Insee : recensement 2010 : fiche de synthèse Excel, onglet Communes associées.
- François Marvaud, La Charente, Répertoire archéologique du département, reprise de l'éd. restaurée de 1863, imp. SEBM, 1993, (ISBN 2-7428-0099-9).
- « Église d'Embourie », notice no PA00104450, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Villa gallo-romaine des Châteliers », notice no PA00104451, base Mérimée, ministère français de la Culture
- [PDF] Aquitaine historique, « La Charente gallo-romaine »,
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Catillus Carol, « Embourie », (consulté le )
- Portail de la Charente
- Portail des communes de France