Theil-Rabier
Theil-Rabier est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Theil-Rabier | |||||
La mairie | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Confolens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Charente | ||||
Maire Mandat |
Philippe Merle 2020-2026 |
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Code postal | 16240 | ||||
Code commune | 16381 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rabitheillois | ||||
Population municipale |
164 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 03′ 02″ nord, 0° 02′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 107 m Max. 161 m |
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Superficie | 7,43 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de la Charente-Nord | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
Localisation et accès
Theil-Rabier est une commune du Nord Charente limitrophe du département des Deux-Sèvres située à 6 km au nord-ouest de Villefagnan et 46 km au nord d'Angoulême.
Le bourg de Theil-Rabier est aussi à 10 km au sud-est de Chef-Boutonne, 11 km au sud-ouest de Sauzé-Vaussais, 13 km à l'ouest de Ruffec, 18 km au nord d'Aigre, 49 km au sud-est de Niort et 64 km au sud de Poitiers[2].
La commune est à l'écart des grands axes routiers. Le bourg est traversé par la D 181. Il est à 0,9 km à l'est de la D 740 qui relie Chef-Boutonne à Villefagnan[3].
La gare la plus proche est celle de Ruffec, desservie par des TER et TGV à destination d'Angoulême, Poitiers, Paris et Bordeaux.
Hameaux et lieux-dits
Hormis trois écarts, la commune ne possède pas de hameau et tout l'habitat est groupé au bourg[3].
Communes limitrophes
Géologie et relief
Géologiquement, la commune est dans le calcaire du Jurassique du Bassin aquitain, comme tout le Nord-Charente. Plus particulièrement, l'Oxfordien occupe toute la surface communale[4],[5],[6].
La commune présente l'aspect d'un plateau assez uniforme et plus vallonné au sud, d'une altitude moyenne de 140 m. Autrefois de nombreux moulins à vent parsemaient le paysage.
Le point culminant est à une altitude de 161 m, situé dans le bois de Bourlacée au nord près de la limite départementale. Le point le plus bas est à 107 m, situé dans une doline près de la limite sud et d'Embourie. Le bourg s'étage entre 120 et 140 m d'altitude[3].
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune[8],[Carte 1].
La commune est entièrement dans le bassin de la Charente, plus précisément celui de l'Aume. Cependant, de par la nature karstique du sol, aucun cours d'eau ne traverse la commune[3].
Climat
Comme dans une grande partie du département, le climat est océanique aquitain, légèrement dégradé au nord du département.
Végétation
La principale culture est celle des céréales, qui occupe plus de la moitié des terres de la commune.
Urbanisme
Typologie
Theil-Rabier est une commune rurale[Note 1],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92 %), zones urbanisées (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
Une forme ancienne est Tilia-Rabirii (non datée, Moyen Âge)[15].
L'origine du nom de Theil-Rabier remonte au latin tilium pour tilia, qui a donné til et teil en ancien français, et qui signifie « tilleul »[16]. Rabier serait le nom d'un propriétaire[17].
La commune de Theil-Rabier a été créée sous le nom de la paroisse en 1793[18].
Histoire
L'époque romaine a laissé quelques traces. Au Champ du quart, un site à tegulae semble être le prolongement de la villa gallo-romaine des Châteliers, à Embourie[19].
Au XVIIe siècle, Theil-Rabier était un fief qui faisait partie des biens de la famille Le Coq de Boisbaudran. Pierre Le Coq, écuyer, seigneur de Boisbaudran, est seigneur de Theil-Rabier en 1666. Il a épousé en 1647, Jeanne de Solières. Son petit-fils, Charles Le Coq de Boisbaudran, s'intitule encore seigneur de Theil-Rabier. Mais à la génération suivante, la terre paraît être sortie de la famille.
Avant le XXe siècle, la commune comportait, de nombreux moulins à vent sur les collines.
Pendant la première moitié du XXe siècle, les gares les plus proches étaient celles de Paizay-Naudouin et de Villefagnan, situées sur l'ancienne ligne de Ruffec à Niort. Elles étaient à une distance de cinq et six kilomètres[20].
Administration
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2019, la commune comptait 164 habitants[Note 2], en diminution de 1,8 % par rapport à 2013 (Charente : −0,42 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,9 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 80 hommes pour 87 femmes, soit un taux de 52,1 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Remarques
Theil-Rabier a vu sa population baisser de 65 % en un siècle, de 1850 à 1950, et depuis elle reste stable.
Économie
Theil-Rabier est une commune agricole où est présente la coopérative agricole de Civray CapSud.
Un paysagiste, un artiste peintre, et un atelier d'infographie création publicitaire sont installés sur la commune.
Équipements, services et vie locale
Enseignement
Il n'y a pas d'école dans la commune. L'école maternelle d'une classe et l'école élémentaire de deux classes sont à Paizay-Naudouin et regroupent les enfants de Paizay-Naudouin-Embourie, Longré et Theil-Rabier.
Le collège est à Villefagnan et il existe un circuit de bus.
Autres équipements et services
Theil-Rabier bénéficie d'une agence postale communale et d'un foyer rural.
Les autres services sont à Villefagnan à 6,5 km et à Chef-Boutonne dans les Deux-Sèvres à 12 km.
Lieux et monuments
L'église paroissiale Sainte-Radegonde date des XIIe et XIIIe siècles. Elle est inscrite monument historique depuis 1986[26].
La commune est aussi riche d'un ensemble de patrimoine bâti rural de qualité.
- Puits et sa pompe.
- Monument aux morts.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Theil-Rabier » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Carte du BRGM sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Ruffec », sur Infoterre, (consulté le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Theil-Rabier », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 203
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 671.
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 220
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 386
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Theil-Rabier (16381) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
- « église Sainte-Radegonde », notice no PA00104522, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Catillus Carol, « Theil-Rabier », (consulté le )
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