Emma Koechlin-Schwartz
Emma Koechlin-Schwartz (, Mulhouse - , Paris), est une philanthrope française.
Présidente Union des femmes de France | |
---|---|
- | |
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 73 ans) Paris |
Nationalité | |
Activité | |
Conjoint | |
Enfants |
Raymond Kœchlin Jean-Léonard Koechlin-Schwartz (d) |
Distinctions |
---|
Biographie
Fille du chimiste Léonard Schwartz (1802-1885) et de Judith Thierry-Mieg, elle épouse Alfred Koechlin. Ils seront les parents de Raymond Koechlin , du général Jean-Léonard Koechlin-Schwartz, ainsi que de Florence Laure Koechlin , donc les beaux-parents du peintre Charles Mezzara (fils de Joseph Mezzara).
Très active pendant la guerre de 1870-1871, elle participe à l'œuvre du « Sou des Chaumières » et donne en secret des cours de français aux enfants sous l'occupation allemande de l'Alsace.
Après la guerre, ils doivent quitter l'Alsace et s'installent alors à Belfort, où ils financent la création d'un lyçée, avant de s'établir à Paris en 1878.
En 1880, elle devient la présidente de la Société pour la propagation de l'instruction parmi les femmes. La même année, le collège Sévigné est créé avec un don des Kœchlin de 100 livres-or.
Souhaitant fonder des dispensaires et hôpitaux-écoles, dans l'esprit de la Société de secours aux blessés militaires (SSBM), Emma Koechlin-Schwartz adhère à l'Association des dames françaises (ADF), fondée en 1879. Deux ans plus tard, une scission a lieu ; une partie de ses membres la quitte et fonde l'Union des femmes de France (UFF) en [1]. Elle y exerce un rôle important en son sein, en étant la première présidente[2], de 1881 à 1906.
En 1882, elle est nommée, par le ministre de la Guerre, membre de la Commission supérieure des sociétés d'assistance aux blessées et malades des armées de terre et de mer. En 1897, elle est désignée pour faire partie du comité d'admission à l'Exposition universelle de 1900 à Paris, dans la section « hygiène et matériel sanitaire ».
Son époux l'a trompée, puis l'a quittée pour une autre femme[3].
Décorations
- Chevalier de la Légion d'honneur en 1893, au titre du ministère de la Guerre, par le président Sadi Carnot[4].
- Officier de l'Instruction publique (officier d'académie) en 1883.
Elle reçoit de nombreuses décorations étrangères (Russie en 1906, Japon en 1907).
Notes et références
- Le Temps, 25 mai-juin 1881, Le Temps, 23 juin 1881, Ibid., 14 novembre 1881, Le XIXe Siècle, 23 juin 1881.
- Bibliothèque municipale de Lyon, « Association des dames françaises », sur guichetdusavoir.org, (consulté le ).
- Site de la famille Koechlin, koechlin.net, « La face cachee d'Alfred Koechlin », 20 août 2011.
- « Cote LH/1405/21 », base Léonore, ministère français de la Culture.
Bibliographie
- Nicole Vray, Femmes, Églises et société du XVIe au XIXe siècle, 2014.
Annexes
Liens externes
- Portail de la France au XIXe siècle
- Portail de l’éducation