Ennemond Trillat

Ennemond Trillat, né Edmond Marie Joseph Trillat le à Lyon (2e arrondissement) et mort le à Francheville[1], est un pianiste français et membre de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon.

Pour les articles homonymes, voir Trillat.

Ennemond Trillat
Fonction
Directeur
Conservatoire à rayonnement régional de Lyon
-
Louis Bertholon (d)
Biographie
Naissance
Décès
(à 89 ans)
Francheville
Nationalité
Activités
Père
Paul Trillat (d)
Fratrie
Paul Trillat (d)
Autres informations
Membre de

Biographie

Ennemond Trillat nait le à Lyon. Il est le fils de Paul Trillat, organiste à l’église métropolitaine de Saint-Jean. Doué naturellement pour la musique, son père l’envoie à Paris où il intègre la classe préparatoire de piano[2]. Il a pour professeur entre autres Théodore Dubois et Edouard Risler. À la fin de ses études, il devient concertiste à Paris en 1908, à 18 ans[2].

La mort de son père le ramène sur Lyon en 1909[3]. Après avoir servi pendant la première guerre mondiale en tant que brancardier, Trillat devient professeur de piano au conservatoire de Lyon. Il y reste toute sa carrière et occupe ce poste 22 ans[2].

En 1941, il devient directeur du conservatoire de musique de Lyon[3] où il crée notamment des Jeunesses Musicales. En 1949 il crée le festival de Lyon au théâtre romain de Fourvière[2].

Il meurt le à Francheville.

Sociétés savantes et distinctions

Ennemond Trillat est élu membre de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon le à la section Lettres et Arts. Il est également membre de l’institution humoristique de l'Académie du Gourguillon sous le nom de Pierre Pothin Croquenote[2].

Publications

Dame Loyse la belle cordière, imagerie Lyonnaise. Avec un poème de Louise Labbé mis en musique par Ennemond Trillat et quatre bois gravés de Charlaix, Lyon : Paul Trillat éditeur, 1937, 57 p.

Quelques conseils aux pianistes, Nice : G Delrieu, 1956, 4 p.

Articles dans la revue Résonances

  • J.J Rousseau et son dictionnaire de Musique (date inconnue)
  • Un pays où l’on peut prendre une leçon, Canada, février 1955.
  • Quelques musicien Lyonnais, mars 1958.
  • Les instruments de musique au metropolitan Museum, n° spécial du Festival, s. d.

Pour piano seul

  • Les santons
  • Marquises et sans culottes
  • Variations pour J2 (initiation aux harmonies modernes)
  • Il ne faut jurer de rien
  • Gentils Galants de France

Des mélodies

  • Heureux sont ceux qui sont morts (Charles Péguy)
  • Le chandelier (Musset)
  • Le songe d’une nuit d’été (Shakespeare)

Notes et références

  1. Archives municipales de Lyon Acte de naissance no 2887 dressé le 07/12/1890, avec mention marginale du décès, transcrite le 22/07/1980, vue 259 / 301
  2. Dict. Académiciens de Lyon, p. 1291-1293.
  3. Paul Chopelin, « Gryphe. Revue de la Bibliothèque de Lyon, n° 17, septembre 2007, 49 p. », Chrétiens et sociétés, no 14, , p. 266–268 (ISSN 1257-127X et 1965-0809, DOI 10.4000/chretienssocietes.474, lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie

  • Céline Emery, Ennemond Trillat musicien Lyonnais, Lyon : PUL, 1979.
  • Pierre Saby, un corpus Lyonnais de mélodies avec piano : regards sur l’œuvre d’Ennemond Trillat in aspect de la mélodie française, Lyon : Symétrie, 2006, p. 223-224.
  • Collectif et Dominique Saint-Pierre (dir.), Dictionnaire historique des Académiciens de Lyon : 1700-2016, éd. ASBLA de Lyon, , 1369 p. (ISBN 978-2-9559-4330-4, présentation en ligne), p. 1291-1293. 

Liens externes

  • Portail de la musique classique
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.