Entrepôt Lainé
L'Entrepôt Lainé (autrefois appelé aussi Entrepôt réel des denrées coloniales[1]) est un bâtiment de Bordeaux, construit en 1824 par l'architecte Claude Deschamps. Il était destiné à l'origine au stockage sous douane des marchandises en provenance des colonies, avant leur expédition à travers l'Europe. Jusqu'à l'abolition de l'esclavage en 1848, ces denrées sont en partie le fruit du travail des esclaves. Le bâtiment abrite aujourd'hui le CAPC Musée d'art contemporain de Bordeaux et Arc en rêve / centre d'architecture.
Type | |
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Architecte | |
Construction |
1822-1824 |
Occupant | |
Patrimonialité |
Pays | |
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Région | |
Département | |
Commune | |
Adresse |
7, rue Ferrère |
Coordonnées |
44° 50′ 55″ N, 0° 34′ 19″ O |
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Localisation
L’entrepôt est située dans le département français de la Gironde, sur la commune de Bordeaux, entre les rues Foy, Ferrère, et le cours Xavier Arnozan[2].
Historique
Dès 1820, Pierre Balguerie-Stuttenberg incite les Douanes et la Chambre de commerce de Bordeaux à s'équiper de lieux de stockage faciles d'accès et permettant de stocker les marchandises dans de bonnes conditions[3]. En mars 1822, la chambre de commerce achète à la ville une zone à bâtir, et confie le mois suivant à Claude Deschamps le projet de construction d'un entrepôt sur ce site[4], alors qu'il venait de terminer la construction du pont de pierre[5],[6].
Les bâtiments sont réalisés en 1824[1] et sont utilisés pour les marchandises en transit, débarquées des bateaux arrivant des colonies d'Amérique et d'Afrique[5] et réexpédiées ensuite à travers l'Europe[7].
On parle souvent des « entrepôts Laîné », au pluriel, peut-être parce qu'à l'origine il y en avait deux ; un second ayant été détruit en 1965[5].
Le nom de "Lainé" (ou "Laîné") fait référence au vicomte Joseph Louis Joachim Lainé, parlementaire et ministre d’état de Louis XVIII, qui aida grandement au lancement des travaux. La place située devant l'entrepôt porte également son nom.
Le 25 janvier 1973, le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques[2]. Cette même année, échappant à un projet de démolition, il est confié au Centre d'arts plastiques contemporains de Bordeaux[5].
Architecture
Son architecture puise ses sources en Italie, romaine et moderne[6]. Claude Deschamps s'est inspiré d'une basilique romaine (civile), et du caravansérail turco-persan[8].
Le bâtiment est principalement composé de pierre, de brique et de bois[2].
- Entrée rue Ferrère.
- Une des deux nefs.
- Vue des nefs.
- Une coursive.
- Terrasse sur le toît.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à l'architecture :
- http://www.capc-bordeaux.fr/sites/capc-bordeaux.fr/files/LEntrepot_1824-1973_Pdf.pdf
Sites associés
Notes et références
- « L'entrepôt Lainé », sur Site officiel du CAPC (consulté le )
- « Ancien Entrepôt, dit Entrepôt Lainé », notice no PA00083179, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 5 août 2014.
- Romaric Favre, « L'Entrepôt Lainé et les œuvres in situ », sur http://www.capc-bordeaux.fr (consulté le )
- Robert Coustet et Marc Saboya, Bordeaux le temps de l'histoire : Architecture et urbanisme au XIXe siècle (1800-1914), Bordeaux, Mollat, , 272 p. (ISBN 2-909351-56-4), p. 67-72
- Allain Glykos et Alain Béguerie, Bordeaux : Regards, Bordeaux, Éditions Sud Ouest, , 192 p. (ISBN 978-2-87901-960-4), p. 31
- Site des musées d’Aquitaine (association Le Festin), CapcMusée d'art contemporain, consulté le 6 septembre 2014
- François Guillemeteaud, Bordeaux, l’Entrepôt réel des denrées coloniales, 1824 - 1973, Paris, Éditions Scala, , 12 p. (lire en ligne)
- « L' entrepôt. capcMusée Bordeaux / François Guillemeteaud », sur doc.macval.fr (consulté le )
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