Epichloe coenophiala
Epichloe coenophiala (synonyme : Neotyphodium coenophialum) est une espèce de champignons (Fungi) ascomycètes de la famille des Clavicipitaceae.
Règne | Fungi |
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Division | Ascomycota |
Sous-embr. | Pezizomycotina |
Classe | Sordariomycetes |
Sous-classe | Hypocreomycetidae |
Ordre | Hypocreales |
Famille | Clavicipitaceae |
Genre | Epichloe |
Ce champignon est proche de l'ergot du seigle. C'est une forme anamorphe. C'est un endophyte symbionte de graminées. Il produit des alcaloïdes toxiques leur servant de défense chimique, en particulier l'ergovaline et la loline. Il peut se transmettre par les semences. La plante contaminée ne présente pas de symptômes extérieurs mais on observe un mycélium flexueux à l'intérieur des organes aériens.
Synonymes
Selon Catalogue of Life (11 juillet 2016)[1] :
- Acremonium coenophialum Morgan-Jones & W. Gams, 1982,
- Epichloë typhina sensu Neill; fide NZfungi (2008) (nom mal appliqué),
- Neotyphodium coenophialum (Morgan-Jones & W. Gams) Glenn, C.W. Bacon & Hanlin, 1996.
Symbiose
Le champignon procure des avantages à la graminée en produisant des alcaloïdes toxiques pour les insectes ou les ruminants. Il lui donne également une meilleure résistance aux stress (déficit hydrique, excès de sel, ultraviolets dus à un excès d'ensoleillement ou à l'inverse vie à l'ombre, attaques de champignons. Cette résistance au stress pourrait résulter au moins en partie, des nombreuses molécules anti-oxydantes produites par ce champignon dans les cellules végétales stressées[2].
La croissance du mycélium qui a lieu dans l'espace intercellulaire, est fortement corrélée à la croissance de l'hôte. Le mycélium colonise les nouvelles feuilles et les nouveaux talles. La transmission par la semence est très efficace. Dans la graine le mycélium est localisé essentiellement dans la couche à aleurone.
Plantes hôtes
On rencontre Epichloe coenophiala dans différentes Pooideae. 20 % à 30 % des espèces de graminées hébergent ce champignon[3], en particulier Lolium arundinaceum (cultivar Kentucky 31[4], Lolium temulentum.
Notes et références
- Catalogue of Life Checklist, consulté le 11 juillet 2016
- Anaïs Gibert, Rôle des symbioses endophytes graminées dans la dynamique et l’adaptation des graminées hôtes, thèse de doctorat, Institut national polytechnique de Toulouse, 2011.
- Marc-André Selosse et Anaïs Gibert, « Des champignons qui dopent les plantes », La Recherche, no 457, , p. 72.
- Festuca arundinacea sur le site Tela-Botanica
Voir aussi
Liens externes
Références taxinomiques
- (fr) Référence Catalogue of Life : Neotyphodium coenophialum (Morgan-Jones & W. Gams) Glenn, C.W. Bacon & Hanlin, 1996 (Nom accepté: Epichloë coenophiala (Morgan-Jones & W. Gams) C.W. Bacon & Schardl, 2014) Non Valide (consulté le )
- (fr) Référence Catalogue of Life : Epichloë coenophiala (Morgan-Jones & W. Gams) C.W. Bacon & Schardl, 2014 (consulté le )
- (en) Référence Index Fungorum : Neotyphodium coenophialum (Morgan-Jones & W. Gams) Glenn, C.W. Bacon & Hanlin 1996 Non valide (+ MycoBank) (consulté le )
- (en) Référence Index Fungorum : Epichloë coenophiala (Morgan-Jones & W. Gams) C.W. Bacon & Schardl 2014 (+ MycoBank) (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Epichloe coenophiala (taxons inclus) (consulté le )
- (fr) Référence Société mycologique de France : bibliographie sur Neotyphodium coenophialum
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