Éric Bellot des Minières

Éric Bellot des Minières, né le à Poitiers (Vienne), est un militaire français. Général d'armée, il est inspecteur général des armées depuis le .

Pour les articles homonymes, voir Bellot des Minières.

 Éric Bellot des Minières

Éric Bellot des Minières en 2015.

Naissance
Poitiers (Vienne, France)
Origine France
Arme Infanterie

Légion étrangère

Grade Général d'armée
Années de service 1984
Commandement 2e REP
1re BM
11e BP
Conflits
  • Tchad (Epervier 1988-1989, Guépard 1990),
  • Rwanda (Noroît, 1991-1992),
  • Djibouti (Godoria 1991, Iskoutir 1992 et 1993),
  • Somalie (1992-1993),
  • République centrafricaine (EFAO, 1995),
  • Kosovo (Trident, 2000-2001),
  • Afghanistan (Pamir, GTIA Altor 2010),
  • République centrafricaine (Sangaris, 2014)
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Officier de l'ordre national du Mérite
Croix de la Valeur militaire (3 citations)

Biographie

Famille

Éric Marie Jacques[1] Bellot des Minières naît le d'une famille d'ancienne bourgeoisie du Poitou[2].

Formation

Éric Bellot des Minières est diplômé en 1987 de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion Général-Monclar[3]). Il intègre l'École nationale supérieure de techniques avancées (Ensta) à Paris en 1997 dont il obtient le diplôme d'ingénieur en 1999[4], spécialité « Recherche opérationnelle ».

Postes occupés

Il rejoint en 1988 le 2e régiment étranger de parachutistes à Calvi, où il sert jusqu'en 1995, après avoir commandé la 3e compagnie. C'est lors de ce premier passage au 2e REP qu'il participait à l'opération Épervier (1988-1989) et Guépard (1990) au Tchad, à l'opération Noroît (1991-1992) au Rwanda, à l'opération Godoria (1991) et l'opération Iskoutir (1992 et 1993) à Djibouti, Somalie (1992-1993), et aux EFAO (1995) en République Centrafricaine. De 1995 à 1996, il est à l'École d'état-major à Compiègne, avant d'être instructeur et chef du cours « Tactique et emploi des armes » à l’École d’application des transmissions à Laval. Après des études à l'Ensta (1997-199) puis à l'École de guerre (1999-2000), il repart au 2e REP à Calvi, où il prendra la fonction de chef du bureau opérations et instruction (BOI) de 2000 à 2002. Il participe durant cette période à l'opération Trident au Kosovo, de 2000 à 2001. De 2002 à 2006, il sert à l'État-major de l’armée de Terre en tant qu'officier de synthèse « Combat débarqué » au Bureau système d'armes. De 2006 à 2008, il est affecté au cabinet du ministre de la Défense, d'abord en tant qu'adjoint de la cellule Terre/théâtre national-DOM-TOM, puis adjoint de la cellule préparation de l’avenir.

De 2008[5] à 2010[6], il est chef de corps du 2e REP à Calvi. Durant cette période, il commande le Battle Group Altor engagé du au dans le cadre de l'opération Pamir[7]. Lors de cette opération son régiment est cité à l'ordre de l'armée de la croix de la Valeur militaire. De 2010 à 2011, il est auditeur au Centre des hautes études militaires (CHEM) et à l'Institut des hautes études de Défense nationale (IHEDN)[8]. De 2011 à 2014, il est affecté à l'EMA en tant qu'officier de cohérence opérationnelle (OCO). Le décret du le nomme commandant de la 1re brigade mécanisée à partir du [1]. Du au , il commande l'opération Sangaris en République centrafricaine, où il avait relevé le général Francisco Soriano[9],[10],[11]. Du au , il commande la 11e brigade parachutiste[12]. Il est nommé caporal d'honneur des troupes de marine lors du rassemblement national de Bazeilles le . Par décret du , il est nommé adjoint au sous-chef d'état-major Plans de l'état-major des armées[13]. Il est ensuite nommé sous-chef d'état-major Plans le [14].

Faits militaires

En 2010, évoque la guerre en Afghanistan : « Le premier devoir du légionnaire est de remplir la mission. […] La mission a été un succès. […] Le bilan humain est de trois tués et 19 blessés, dont 12 au feu. […] Nous honorons leur mort plus que nous la pleurons. C'est le code du légionnaire. »[15]. Son supérieur, le général Maurin le qualifie d'« homme de contact et d'amitiés » et au sujet de la campagne en Afghanistan dit de lui: « Le bilan est particulièrement élogieux. Le colonel Bellot des Minières a montré une parfaite compréhension des enjeux d'une guerre contre l'insurrection. Il a, à l'évidence, imposé sa marque opérationnelle au régiment. »[16].

Publications

  • « La force physique au service de la victoire », in revue Inflexions, 2012/1 (n°19), p. 45-51, [lire en ligne]

Grades et distinctions

Grades

Colonel, il est nommé le au grade de général de brigade[1], le au grade de général de division[17]. Le , il est élevé aux rang et appellation de général de corps d'armée[14] et le L, nommé inspecteur général des armées et élevé aux rang et appellations de général d'armée à compter du suivant[18].

Distinctions

Éric Bellot des Minières est nommé chevalier dans l'Ordre national de la Légion d'honneur, promu officier puis commandeur[19], chevalier dans l'ordre national du Mérite puis promu officier.

Il est titulaire des décorations suivantes :

Articles connexes

Notes et références

  1. Décret du 4 juin 2014 portant nominations et affectations dans la 1re section, promotion et nomination dans la 2e section d'officiers généraux.
  2. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 3, page 308 Bellot des Minières.
  3. « Promotion Général Monclar », sur le site generalmonclar.fr (consulté le ).
  4. « Recherche complète dans le Répertoire des Ingénieurs et Scientifiques de France », sur le site de l'association Ingénieurs et scientifiques de France (consulté le ).
  5. Jean-Marc Vincenti, « Calvi Triple anniversaire et passation de commandement au 2e REP », sur le site du quotidien Corse-Matin, (consulté le ).
  6. Jean-Marc Vincenti, « Légion : « En Afghanistan, nous avons gardé la maîtrise du feu » », sur le site du quotidien Corse-Matin, (consulté le ).
  7. « Afghanistan : TOA en Surobi », sur le site du ministère de la Défense, (consulté le ).
  8. Arrêté du 7 juillet 2010 portant désignation des auditeurs de la 63e session nationale « politique de défense » de l’Institut des hautes études de défense nationale (cycle 2010-2011), [[lire en ligne].
  9. « Sangaris, le général Bellot des Minières relève le général Soriano », sur le site du ministère de la Défense (consulté le ).
  10. Aline M’Pangba-Yamara, « Centrafrique : Nouveau chef sous le képi du commandement des Sangaris », sur le site de l'Agence centrafricaine de presse, (consulté le ).
  11. Aline M’Pangba-Yamara, « Au général Soriano succède le général des Minières, futur patron de la 1ere BM », sur le site du quotidien Ouest-France, (consulté le ).
  12. Décret du 18 juin 2015 portant affectations d'officiers généraux.
  13. Décret du 24 janvier 2018 portant affectation d'un officier général.
  14. Décret du 11 juillet 2018 portant maintien dans la 1re section et dans l'emploi, affectations et maintiens dans la 1re section, affectations et élévations, promotions et affectations, promotions dans la 1re section, nominations et affectations, affectations, promotion et nominations dans la 2e section d'officiers généraux.
  15. Julien Balboni, « Légion : « En Afghanistan, nous avons gardé la maîtrise du feu » », sur le site du quotidien Corse-Matin, (consulté le ).
  16. Julien Balboni, « Légion : « En Afghanistan, nous avons gardé la maîtrise du feu » », sur le site du quotidien Corse-Matin, (consulté le ).
  17. Décret du 29 juin 2017 portant affectation et élévation, promotions et affectations, promotions dans la 1re et la 2e section et nominations dans la 2e section d'officiers généraux (lire en ligne)
  18. Décret du 21 octobre 2020 portant nominations d'officiers généraux.
  19. Décret du 2 juillet 2018
  • Portail de l’Armée française
  • Portail de la Légion étrangère
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.