Ermengarde de Hesbaye
Ermengarde de Hesbaye[1], née vers 778 et morte le à Angers, est une aristocrate de l'Empire carolingien, devenue impératrice d'Occident en 814 par son mariage avec Louis le Pieux.
Pour l’article homonyme, voir Ermengarde.
Impératrice d'Occident | |
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Reine des Francs | |
Reine consort |
Naissance | Lieu inconnu |
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Décès | |
Père |
Ingram de Hesbaye (en) |
Mère |
Rotrude (d) |
Conjoint |
Louis le Pieux (depuis ) |
Enfants | |
Statut |
Biographie
Elle est la fille d'Ingramm (Enguerrand), comte en Hesbaye au bord de la Meuse. Son père, probablement un neveu de l'évêque Chrodegang de Metz († 766) et donc petit-fils de Landrade de Hesbaye, était un descendant de la famille des Robertiens.
Vers 794, elle était fiancée à Louis (778-840)[2], le troisième fils de Charlemagne de son mariage avec Hildegarde de Vintzgau. À ce temps, Louis était déjà sacré roi d'Aquitaine ; après le décès de ses frères aînés Pépin et Charles, il devient empereur à la mort de son père le .
De l'union d'Ermengarde et Louis sont issus :
- Lothaire Ier (795 - † 855), roi d'Italie, de Lotharingie et empereur d'Occident de 840 à sa mort ;
- Pépin Ier (v. 797 - † 838), roi d'Aquitaine de 817 à 832 puis de 834 à 838 ;
- Rotrude (née v. 800), épouse du comte Gérard d'Auvergne (?) ;
- Hildegarde (v. 803 - † 857), abbesse de l'abbaye Saint-Jean de Laon ;
- Louis II le Germanique (v. 806 - † 876), roi de Francie orientale de 843 à sa mort.
Le couple s'est installé à la résidence impériale d'Aix-la-Chapelle. Ermengarde est sacrée impératrice par le pape Étienne IV lors d'une messe à Reims le . Peu après, en 818[3], elle meurt à Angers alors qu'elle accompagne l'empereur parti en campagne contre les Bretons[4].
Elle est inhumée dans la cathédrale d'Angers[5]. Veuf, Louis le Pieux épousa Judith de Bavière en .
Notes et références
- (en) Généalogie d'Ermengarde sur le site Medieval Lands
- (en) Généalogie de Louis le Pieux sur le site Medieval Lands
- Philippe Depreux, Prosopographie de l'entourage de Louis le Pieux (781-840), Thorbecke, 1997, p. 189
- Cf. Ermengarde
- Cf. Depreux, note supra. et Bibliothèque historique de la France
Liens externes
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