Estuaire (revue de poésie)

Estuaire est une revue québécoise fondée en 1976 qui s'intéresse à la poésie. Elle offre trois publications par année qui comportent des textes de création, des réflexions critiques et des dialogues autour des pratiques actuelles en poésie.

Estuaire
Pays Canada
Zone de diffusion Canada
Langue Français
Périodicité quadrimestre
Genre Littérature québécoise
Prix au numéro 17,75 CA$
Fondateur Pierre Morency, Jean Royer, Jean-Pierre Guay et Claude Fleury
Date de fondation 1976
Ville d’édition Montréal
Directrice de la rédaction Stéphanie Roussel
Comité éditorial Laurence Olivier, Stéphanie Roussel et Chloé Savoie-Bernard
ISSN 0700-365X
Site web http://www.revue-estuaire.com/

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Historique

Fondée en 1976 dans la ville de Québec par les poètes Pierre Morency, Jean Royer, Jean-Pierre Guay et le peintre Claude Fleury[1], la revue Estuaire est la plus ancienne revue francophone du pays entièrement consacrée à la poésie[2].

De 1976 à 2019, Estuaire publie quatre numéros par an. À partir de 2019, le nombre de parutions passe à trois par an[3].

Entre 1990 et 2008, Estuaire et les Terrasses Saint-Sulpice s'unissent pour décerner annuellement, lors du Festival mondial de la littérature, le Prix de poésie Terrasses Saint-Sulpice à un recueil de poésie francophone. En 2010, le prix change de nom pour le Prix de poésie Estuaire - Bistro Leméac[1].

Estuaire est membre de la Société de développement des périodiques culturels québécois (SODEP) depuis 1986[4].

Comité de rédaction et contributeurs

Le comité de rédaction actuel est composé de Stéphanie Roussel, aussi directrice littéraire, de Laurence Olivier et Chloé Savoie-Bernard[4].

Directeurs et directrices

Prix et honneurs
  • 2012 : prix d'excellence de la SODEP, prix création littéraire pour « La Cathédrale de tout » de Roger Des Roches[8].
  • 2013 : prix d'excellence de la SODEP, prix texte d'opinion critique pour « J’étais enfant » de Louis-Philippe Hébert[9].
  • 2017 : prix d'excellence de la SODEP, prix création poésie pour « Race privée » de Benoit Jutras[10].
  • 2022 : prix d'excellence de la SODEP, prix recension critique pour « L’art magistral du décalage » de Monique Deland[11].
  • 2022 : prix d'excellence de la SODEP, prix création littéraire pour « Hermanxs (chant d’archives pour nos oublis) » de Nicholas Dawson[11].

Notes et références
  1. Jacques Paquin et Marie-Pier Laforge-Bourret, « La revue Estuaire : de la bouche des poètes à l’embouchure éditoriale », Mémoires du livre / Studies in Book Culture, vol. 4, no 1,‎ (ISSN 1920-602X, DOI 10.7202/1013325ar, lire en ligne, consulté le )
  2. Tristan Malavoy-Racine, « La revue Estuaire : Réfugiés poétiques », sur Voir.ca (consulté le )
  3. « Sodep », sur www.sodep.qc.ca (consulté le )
  4. « Numéro 185 - 2022 », sur Sodep (consulté le )
  5. Marie-Pier Laforge-Bourret, Analyse comparative des revues Estuaire et Exit : Histoire institutionnelle et poétique revuiste, Trois-Rivières, Université du Québec à Trois-Rivières, , 173 p. (lire en ligne)
  6. « Véronique Cyr | Les voix de la poésie », sur www.lesvoixdelapoesie.com (consulté le )
  7. Dominic Tardif, « La direction change dans plusieurs magazines de création littéraire au Québec », sur Le Devoir, (consulté le )
  8. « LES LAURÉATS DES PRIX D’EXCELLENCE DE LA SODEP », sur Sodep (consulté le )
  9. « Le printemps des revues 2013 », sur Sodep (consulté le )
  10. « Les lauréat.e.s et finalistes 2017 », sur Sodep (consulté le )
  11. « Les prix d'excellence de la SODEP », sur Sodep (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes
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