Damblans

Eugène Damblanc, dit Damblans[alpha 1], né le à Montevideo et mort le à Bois-Colombes, est un aquarelliste, aquafortiste, illustrateur et graveur au burin français.

Eugène Damblans
Autoportrait supposé de Damblans, 1929.
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
Damblans
Nationalité
Activité

Biographie

Les Russes à Ispahan, paru dans Le Petit Journal, du 23 Avril 1916.

Damblans naît en Uruguay de parents français[alpha 2]. Il travaille d'abord comme illustrateur pour des journaux argentins, puis s'installe en France à l'âge de vingt-cinq ans.

Il commence à illustrer la revue La Caricature, puis collabore à la Maison de la bonne presse, notamment pour Le Pèlerin. Il travaille aussi pour le Journal des romans populaires illustrés des Éditions Tallandier, Noël illustré (hebdomadaire pour l'enfance), La Terre illustrée, le Journal des voyages, La Jeunesse amusante, Le Petit Journal, L'Écho du Noël, et L'Illustré national, Le Soleil du dimanche. Il dessine souvent de grandes scènes exotiques ou des événements d'actualité se passant dans des pays lointains. S'il crée aussi de charmantes scènes de genre enfantines, on lui connaît encore un portrait du peintre et graveur Aimé Dallemagne[1]. Il est le principal auteur des unes des suppléments illustrés du Petit Journal, de 1904 jusqu'en 1918.

Élève de Jean-Émile Buland, sociétaire perpétuel du Salon des artistes français, il y obtient une mention honorable en 1912, un médaille d'argent en 1913 et en 1923 puis y présente en 1929 deux eaux-fortes : Eaux-fortes originales et Mlle B.... En 1924, il expose à la Galerie Simonson à Paris l'eau-forte Bretonne et l'aquarelle Vieille Béarnaise[2].

Il élargit sa collaboration à la Maison de la bonne presse en réalisant des histoires illustrées, ancêtres des bandes dessinées, comme Le Roi de Paris ou Le Trésor de la Dévadassi. Il illustre des romans de l'après-guerre édités par Bayard Presse comme ceux de Pierre L'Ermite.

Il meurt quelques mois après la Libération de Paris.

Notes et références

Notes

  1. Il signait uniquement Damblans
  2. Ses parents, Joseph Damblans, menuisier, et Marie Jeanne Vignaux, lingère, s'étaient mariés en 1859 à Mirande (Gers) d'où ils étaient originaires.

Références

  1. Georges Turpin, Le peintre graveur André Dallemagne, critique d'art, collection « Nos artistes », Éditions de la revue littéraire et artistique, 1916.
  2. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 345

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