Eugène Louis Pirodon

Eugène Louis Pirodon, né le à Grenoble et mort le à Dieppe, est un artiste peintre, graveur et lithographe français.

Eugène Louis Pirodon
Naissance
Décès
(à 92 ans)
Dieppe
Nationalité
Activités
Maîtres
Distinction

Biographie

Fils d'un marchand, Eugène Louis Pirodon est né le à Grenoble[1].

Il devient l'élève du peintre dauphinois Ernest Hébert, puis de Louis Godefroy Jadin, spécialisé en gravure, sur Paris[2].

Pirodon pratique la lithographie, et produit de nombreux portraits, des scènes de genre, des natures mortes et des représentations d'animaux. Il signe ses rares eaux-fortes « E. Pirodon »[3].

Il a travaillé comme graveur d'illustrations pour les éditions Hetzel et pour la revue L'Artiste (1862-1866). Fin 1884, il fait partie des premiers membres de la Société des artistes lithographes français[4].

Il expose des lithographies de reproduction au Salon de Paris à partir de 1852[5]. En 1883, il devient membre du Salon des artistes français, où sa dernière exposition remonte à 1905, une lithographie d'après un tableau champêtre de Jules Dupré ; son adresse parisienne est indiquée au 50 rue de La-Tour-d'Auvergne[6].

Vers 1895, il se lance dans la gravure sur bois[7]. En janvier 1897, il est nommé officier de l'Instruction publique[8].

Dans les années 1910, il part à la retraite avec son épouse dans une résidence gérée par la Maison des artistes français, à Montlignon, où il donne des conférences[9]. Avec l'entrée en guerre, en août 1914, il se réfugie en famille à Dieppe, où il est encore à la fin du printemps 1916[10].

Eugène Louis Pirodon meurt le aux hospices civils de Dieppe, ville dans laquelle il résidait, au no 38, rue Saint-Jacques[11].

Il a eu deux filles, Lydie et Jenny, devenues pianistes sous la direction de Benjamin Godard[12], et dont l'une est également illustratrice et membre de l'association Le Vieux Montmartre[13].

Œuvres dans les collections publiques

  • Musée de Grenoble (estampes).
  • Bibliothèque municipale de Grenoble (estampes)

Notes et références

  1. Archives de l'Isère, commune de Grenoble, acte de naissance no 518, année 1824 (vue 64/198)
  2. Jules de Marthold, Histoire de la lithographie, Paris, L.-H. May, 1898, p. 57sur Gallica.
  3. « Benjamin Godard / E. Pirodon [1878] », estampe sur Gallica.
  4. Agenda de la curiosité, des artistes et des amateurs, Paris, 1889, publicité en fin d'ouvrage — sur Gallica.
  5. « Fiche exposant Salon de 1852 », base salons du musée d'Orsay.
  6. « Fiche exposant SAF 1905 », base salons du musée d'Orsay.
  7. Henri Second, « La gravure sur bois. Chez un graveur [Pirodon] », in: L'Estampe, 27 janvier 1895.
  8. Bulletin de l'imprimerie, Paris, janvier 1897, no 43, p. 1sur Gallica.
  9. Conférences, in: Le Progrès de la Somme, Amiens, 4 septembre 1913, p. 2 [haut de page] — sur Gallica.
  10. Lettre d'Eugène Pirodon au journal Le XIXe, Paris, 12 juin 1916, p. 2sur Gallica.
  11. Archives la Seine-Maritime, commune de Dieppe, acte de décès no 99, année 1917 (vue 28/351)
  12. Le Parnasse, Paris, 16 mars 1885.
  13. Bulletin mensuel Le Vieux Montmartre. Société d'histoire et d'archéologie des IXe et XVIIIe arrondissements, Paris, avril 1938, [comptes-rendus : faits et gestes de la société] — sur Gallica.

Liens externes

  • Portail de la peinture
  • Portail de la gravure et de l'estampe
  • Portail du XIXe siècle
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.