Eustache-Benoît Asselin

Eustache-Benoît Asselin fut avocat au bailliage de Ham puis au Parlement de Paris à la fin de l'Ancien Régime.Il publia en 1790, un ouvrage alors estimé : Coutume du gouvernement, bailliage et prévôté de Chauny[1]. Il devint juge au tribunal de Péronne[2].

En 1789, Eustache-Benoît Asselin fut élu maire de Ham[Note 1].

Le 8 septembre 1792, il fut élu député du département de la Somme à la Convention nationale. Il siégea parmi les modérés, ne prit prendre guère part aux discussions et se fit constamment remarquer, pendant la Révolution, par sa sagesse et samodération.

Lors du procès de Louis XVI, il vota pour la détention et le bannissement à la paix. Il fut favorable affirmativement à l’appel au peuple, dans le cas où le jugement qui interviendrait prononcerait la peine capitale, et défavorable dans le cas contraire[3].

Les 6 et 9 juin 1793, il protesta contre l’exclusion et l’arrestation des députés girondins de la Convention nationale, lors des journées du 31 mai et du 2 juin 1793 et il fut exclu de la Convention à la suite d’un rapport fait au nom du comité de sûreté générale, le 3 octobre de la même année[3].

Il fut arrêté avec 72 de ses collègues et mourut en prison[1]. Il fut remplacé à la Convention par Louis Jacques Vasseur le 10 pluviôse an II (29 janvier 1794)[2]